tag:blogger.com,1999:blog-30244503366163647292024-03-15T18:09:55.231-07:00movie-musical-worldles vedettes féminines de la comédie musicale du monde entier
de Judy Garland à Kajol, de Zarah Leander à Ginger Rogers, de Jessie Matthews à Alice Faye, de Sara Montiel à Lioubov Orlova...
et les acteurs et chanteurs? Il sont sur le blog : http://movie-musical-kings.blogspot.com/Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.comBlogger206125tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-29025077457160125842023-03-04T01:08:00.005-08:002023-03-04T02:30:49.130-08:00Giselle Pascal, la princesse sans couronne : Sortie de sa biographieLa biographie de Giselle Pascal, la charmante vedette des comédies musicales des années 40 évoquée dans ce blog, vient de sortir. Mon troisième livre! <div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHJlXGI0oE25b9b_RY1FGeaW38uShmddjwaUibDF_1TJY2fPod2k7IsMeBhIYDtU1oq7JZLgqvgHZVydgzOR9F33mni3cWf9gnrWvKxqcdPiDkLEDrYXZTjQ_jE0-C3fRPpaVYzWwjkS7LjuO5LsNFKcZwXcJre5jeZAwFNAnU_9xG9dsIdslRrq_Tdw/s1600/Giselle%20Pascal%201.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" data-original-height="871" data-original-width="551" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHJlXGI0oE25b9b_RY1FGeaW38uShmddjwaUibDF_1TJY2fPod2k7IsMeBhIYDtU1oq7JZLgqvgHZVydgzOR9F33mni3cWf9gnrWvKxqcdPiDkLEDrYXZTjQ_jE0-C3fRPpaVYzWwjkS7LjuO5LsNFKcZwXcJre5jeZAwFNAnU_9xG9dsIdslRrq_Tdw/s1600/Giselle%20Pascal%201.jpg"/></a></div>
Une évocation du cinéma des années 4O et de la vie d'une délicieuse comédienne dont la petite histoire a failli entrer dans la Grande.Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-43834954646783035152018-09-22T14:12:00.001-07:002018-09-22T14:12:23.867-07:00Annabella, la jeune première du cinéma français d'avant-guerreEnfin une biographie d'<b>Annabella</b>, la jeune première d'avant-guerre!
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFFLMIcod-NEp716UphsJN-rng29JOszY-VZBnhMUEuevfezgyqkxpA5IPSmfHcKb9O7efUchrnj-G2c-pwex3gq9P5RfX3jgDDBbvshj39EBNBQd9GmpUX16OXUF4gehmnKVl6Y2N17dS/s1600/anna.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFFLMIcod-NEp716UphsJN-rng29JOszY-VZBnhMUEuevfezgyqkxpA5IPSmfHcKb9O7efUchrnj-G2c-pwex3gq9P5RfX3jgDDBbvshj39EBNBQd9GmpUX16OXUF4gehmnKVl6Y2N17dS/s320/anna.jpg" width="207" height="320" data-original-width="396" data-original-height="612" /></a></div>
Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-71241240549275792552016-04-24T12:00:00.001-07:002016-10-31T12:15:42.616-07:00Danik Patisson, l'ingénue sexy aux yeux saphir<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigFGlSFOWft3Zf8gAVrl1kS1BK6K_Z7y7h_DFs5jRo3rWfx-KYOzDlcyWR5ui_cVWcuNvDaRizdW1tj34Mt6yCtrajrgQibpBHaO__mUpH-Tg1rBgf6P9vnhSvwzHJdoFuXblUV4S2cfRq/s1600/SAM_2216+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigFGlSFOWft3Zf8gAVrl1kS1BK6K_Z7y7h_DFs5jRo3rWfx-KYOzDlcyWR5ui_cVWcuNvDaRizdW1tj34Mt6yCtrajrgQibpBHaO__mUpH-Tg1rBgf6P9vnhSvwzHJdoFuXblUV4S2cfRq/s320/SAM_2216+-+Copie.JPG" width="256" /></a></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Vly5NqDFV6c_Cs-pCeN6dnRWQKjSgg_MRdArMISDXNEig96ljQpuXcNB-nh6e_bxw-atQ-jTPp9nsCAcFp_AHc5IOLOS9lmGM3r8H9ODAjXF6kbDmBTZwUdncNzgc_GINSpvkO5VaYwn/s1600/dp.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Vly5NqDFV6c_Cs-pCeN6dnRWQKjSgg_MRdArMISDXNEig96ljQpuXcNB-nh6e_bxw-atQ-jTPp9nsCAcFp_AHc5IOLOS9lmGM3r8H9ODAjXF6kbDmBTZwUdncNzgc_GINSpvkO5VaYwn/s320/dp.JPG" width="320" /></a><br />
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Avec sa silhouette parfaite et ses yeux infiniment bleus, Danik Patisson figurait à la fin des années 50 parmi les plus prometteuses nouvelles étoiles du cinéma. A la fois tendre et sentimentale comme une douce ingénue, ou provocante et sexy comme Brigitte Bardot, tous les espoirs étaient alors permis à la débutante.
Née en 1939 à Senlis, la petite Danielle fut élevée seule par sa mère, dans des conditions fort modestes, et loin des bancs de l’école qu’elle ne fréquenta qu’à titre très occasionnel. Pour lui donner le goût de la discipline son parrain, colonel, l’inscrit à des cours de danse classique au Châtelet qu’elle suit pendant plusieurs années. Après avoir posé très jeune pour des photos de mannequin, illustré de nombreux magazines y compris consacré à la santé, et obtenu le titre de Miss paris à un concours de beauté, la jeune fille de 14 ans, poussée par sa mère, décroche divers petits rôles à l’écran. Malgré l’opposition de son entourage et de la production, le cinéaste d’origine russe Léonide Moguy, connu autant pour des films traitant de sujets de société, que son talent pour découvrir les talents lui propose le premier rôle de son film Le long des trottoirs qui traite de la prostitution, alors que d’autres jeunes comédiennes en herbe assez connues ont été auditionnées. De ce rôle difficile de jeune orpheline, abusée par un infâme <br />
maquereau qui le met sur le trottoir ? Danik se sort avec les honneurs. Un contrat d’exclusivité signé trop hâtivement avec des producteurs peu scrupuleux, va pourtant freiner sa carrière à peine entamée.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYP_Hsd8cJPGJJ446wx87fo_9gFN1HYvBIX4k8pmNwfIjzCxPObMDDWbhk7_TYvDXaVO6LUJ811AUVDeqmjSv75ymvX7GLubGYAjH2Rf1p8RBkSBNvfdCHQGuTkz_JPDNpWLJG2u9cBFIt/s1600/tyronr.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYP_Hsd8cJPGJJ446wx87fo_9gFN1HYvBIX4k8pmNwfIjzCxPObMDDWbhk7_TYvDXaVO6LUJ811AUVDeqmjSv75ymvX7GLubGYAjH2Rf1p8RBkSBNvfdCHQGuTkz_JPDNpWLJG2u9cBFIt/s320/tyronr.jpg" width="241" /></a>Enfin libérée de ce carcan, l’actrice joue <br />
dans un bon polar de Pierre Chenal (Rafles sur la ville) avec Michel Piccoli et parvient à décrocher de petits rôles dans des productions internationales laissant présager un bel avenir. Elle joue aux côtés de Tyrone Power dans Le soleil se lève aussi, de Romy Schneider dans Jeunes filles en uniforme et d’Antonio Vilar dans une production franco-portugaise (le cousin Basile) qui pourtant ne sera pas distribuée chez nous. En 1959, elle figure aux côtés de la pulpeuse Jayne Mansfield dans La blonde et les nuits de Soho, un polar truffé de numéros musicaux et de scènes de strip-tease, dont l’un effectué par Danik. Irrésistiblement belle, elle éclipse largement dans ce passage la trop plantureuse Jayne qui essaiera de couper le plus possible la séquence de sa rivale.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip6nTFlAtDnt_D-_a7Gq8WD3OVnh3BeJCKSoQdq8K_QflvuIawSRhbnbBhXReovz6I7CHNR0s5uyv2eP0GGiF2Ynk_n2U4SrJUIUMJvj0NHagfpDNTWfFreMCQ_6CwNPnt4bYGN5kpqrtY/s1600/SAM_4276.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip6nTFlAtDnt_D-_a7Gq8WD3OVnh3BeJCKSoQdq8K_QflvuIawSRhbnbBhXReovz6I7CHNR0s5uyv2eP0GGiF2Ynk_n2U4SrJUIUMJvj0NHagfpDNTWfFreMCQ_6CwNPnt4bYGN5kpqrtY/s320/SAM_4276.JPG" width="245" /></a>Hormis L’accident un très bon thriller à l’atmosphère étouffante de Gréville, l’actrice se cantonne à des polars de série B sans grande envergure dans lesquels ses apparitions sont de plus en plus brèves et certains de ses projets tombent <br />
à l’eau (une adaptation suédoise de l’Attaque du moulin de Zola où elle est remplacée par Harriet Andresson).<br />
Elle tourne aussi un film avec le chanteur Sacha Distel, avec lequel elle aura une aventure. Le déclin de sa carrière à l’écran l’oriente en 1963 vers le music-hall. Sans jamais enregistrer de 45 tours, elle participe à des tournées à l’étranger aux côtés des Chaussettes noires, où elle reprend la Mamma, Nous les amoureux et d’autres succès du moment, avec sensibilité et talent. Dommage que le cinéma n’est songé à utiliser qu’à de rares occasions son expérience de danseuse ou ses atouts vocaux réels.<br />
En 1964, elle chante dans un polar espagnol dans lequel certaines scènes déshabillées avec une doublure seront rajoutées à son insu sur certains tirages.
Mariée, elle donne naissance en 1968 à une petite fille : la future Miss France et animatrice Valérie Pascale. Depuis, Danik est encore apparue occasionnellement à la télévision et surtout au théâtre dont <br />
elle apprécie davantage la proximité avec le public et le don de soi immédiat, sans tricherie ou coupures. Gouailleuse et 100 % nature, la blonde artiste aux yeux toujours magnifiques, était restée une femme chaleureuse, fort drôle et très attachante. Victime d'un cancer contre lequel elle a lutté avec le courage d'une lionne pendant plusieurs années, elle a finalement été terrassée par la maladie en octobre 2016. Ceux qui ont la chance de l'avoir côtoyée ne pourront jamais l'oublier. <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh80TtmXEw067jnuL0hQFGzrO3-8iXhyphenhyphenMI8wwY2oWJKeYy5-zVjnYVC23YA9WUvrKP0DOqFnu49jrzuu3nJ4IlX8HVzEGBo5Jw4Kv7oMxZ4tctR0Roy0bW1RSIoH__Bln-GwHyY3GNLxqTM/s1600/blues.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh80TtmXEw067jnuL0hQFGzrO3-8iXhyphenhyphenMI8wwY2oWJKeYy5-zVjnYVC23YA9WUvrKP0DOqFnu49jrzuu3nJ4IlX8HVzEGBo5Jw4Kv7oMxZ4tctR0Roy0bW1RSIoH__Bln-GwHyY3GNLxqTM/s320/blues.jpg" width="320" height="257" /></a></div>
<br />
<br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/HYh5-oWXhIc" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-57267149826944645192012-09-08T13:03:00.003-07:002016-04-23T23:30:04.740-07:00Marie-José, la reine du tango<span style="font-family: "calibri";"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5dJc8AkawMOwL79bRGknFmeupe1FySLDhQMewZg8SieuaIpriQDm1IR93YmwcGBmLavVlX9Wcqje_rZx5939VsG_lnkSV11lMPy0uMlWw15HMZ3SYTwPriPwt6Zd01rAI3n79UTVgIrWu/s1600/mariejo60.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5dJc8AkawMOwL79bRGknFmeupe1FySLDhQMewZg8SieuaIpriQDm1IR93YmwcGBmLavVlX9Wcqje_rZx5939VsG_lnkSV11lMPy0uMlWw15HMZ3SYTwPriPwt6Zd01rAI3n79UTVgIrWu/s320/mariejo60.jpg" width="240" /></a><span style="font-family: "calibri";">Avec ses refrains exotiques et sa voix perlée et mélodieuse,
<b>Marie-José</b> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>a probablement été l’une des
chanteuses françaises les plus populaires dans les années 40 et 50. Celle qui s’était
fait une spécialité du tango chanté, a souvent enregistré des chansons de
films, voire doublé vocalement certains artistes de cinéma. On a tendance à
oublier qu’elle a commencé sa carrière avant-guerre en tant que comédienne
avant de bifurquer vers la chanson.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYRe9WL2UIO5gNERphwu1rGC-iE3SItD-aM5LBhwr097lPi1XmRJ6xImaHAqN5S5IUfsWT9XXHHxGdYULsPOXSQlmMBFqVyP3YMsMQUSc1pCaEx6rmMMXey31MsvRETAheRHQYEMYBr_Tf/s1600/marie.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYRe9WL2UIO5gNERphwu1rGC-iE3SItD-aM5LBhwr097lPi1XmRJ6xImaHAqN5S5IUfsWT9XXHHxGdYULsPOXSQlmMBFqVyP3YMsMQUSc1pCaEx6rmMMXey31MsvRETAheRHQYEMYBr_Tf/s320/marie.jpg" width="229" /></a><span style="font-family: "calibri";">Née en Algérie, en 1914, d’une maman espagnole et d’un papa
instituteur, Marie José a toujours adoré chanter, même si son père voyait d’un
très mauvais œil <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la possibilité d’une
carrière artistique. Parallèlement à des <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>études d’infirmière, elle suit 2 ans les cours
du conservatoire à Oran. Consciente de ses limites dans le domaine lyrique,
elle reconnaîtra pourtant que ses cours lui ont amplement servi par la suite
pour placer sa voix. En 1937, la jeune femme se rend à Paris pour passer son
diplôme d’infirmière…et en profite pour essayer de concrétiser ses projets
artistiques.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: "calibri";">Elle fait un peu de figuration dans le film Naples aux
baisers de feu dont la vedette est Tino Rossi. Grâce au soutien de Michel Simon,
acteur de génie, la jolie brunette aux yeux de braise obtient quelques rôles un
peu plus substantiels mais très secondaires dans Rappel immédiat de Léon Mathot,
un bon drame sentimental avec Mireille Balin ou Ils étaient neufs célibataires,
comédie désinvolte <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de Sacha Guitry. Les
deux films connaîtront un beau succès commercial. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkKVVcPPpHLppnntSkLsoHQRplBo1jWp2UNT4W3pNwORfV9z16wDnFGJwiHfz_EFc7MxeCqbs5rOqHd1XpXlX-buU-XEt6T993f1dZqcKtvkLahcZq3hP3PiNtbNTNohE-87kgBpufR8zt/s1600/mariejose.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkKVVcPPpHLppnntSkLsoHQRplBo1jWp2UNT4W3pNwORfV9z16wDnFGJwiHfz_EFc7MxeCqbs5rOqHd1XpXlX-buU-XEt6T993f1dZqcKtvkLahcZq3hP3PiNtbNTNohE-87kgBpufR8zt/s320/mariejose.jpg" width="320" /></a><span style="font-family: "calibri";">En 1939, Marie José joue au théâtre aux côtés d’Alice Cocéa
dans la comédie Pacifique. Elle retrouve aussi son ami Michel Simon dans le
film Circonstances atténuantes, une irrésistible comédie, moult fois
rediffusées à la télé dans les années 60 et 70. Le clou du film est
probablement la java gouailleuse de Van Parys « comme de bien entendu »
que tous les protagonistes égrainent dans un café : un vrai petit bijou de
cinéma populaire d’avant-guerre ! Marie José la chante aussi partiellement
même si elle avouera plus tard détester ce morceau (il est vrai très éloigné de
son futur répertoire de chanteuse !). Marie José commence à graver des
premiers disques dès 1938, dans un style qui fait penser à la chilienne Rosita Serrano
ou à l’espagnole Imperio Argentina (dont elle reprend le célèbre Piconero).
Marie José déclarera que sa principale influence fut pourtant Joséphine Baker
et c’est vrai qu’après réflexion, on peut retrouver dans ses roucoulades
quelques petites similitudes.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicCNCEIogJuie5GtyRtOc8SqwGwCi5m2jBxVY4vUOAJVnbzxOYfp1Bt0mN_BU7VezZTjmxS6pe3zSyb3WegLR9baVCrASxrU7KEdJjykUmZnYp3oqHFHIbrI48cpnaSxDjzPMw2zYdKZyc/s1600/mariejo2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicCNCEIogJuie5GtyRtOc8SqwGwCi5m2jBxVY4vUOAJVnbzxOYfp1Bt0mN_BU7VezZTjmxS6pe3zSyb3WegLR9baVCrASxrU7KEdJjykUmZnYp3oqHFHIbrI48cpnaSxDjzPMw2zYdKZyc/s320/mariejo2.jpg" width="212" /></a><span style="font-family: "calibri";">En 1942, Marie José remporte un très gros succès avec le bar
de l’escadrille, une émouvante chanson qui délivrait un beau message de paix et
d’espoir en pleine occupation. Son enregistrement des « fleurs sont des
mots d’amour » du film la fausse maîtresse se vendra plus que la VO de
Danielle Darrieux. En 1943, Marie José est donc devenu une chanteuse quand elle
fait une brève apparition (dans son propre rôle) dans le chef d’œuvre de Claude
Autant Lara « Douce » (elle y chante « un peu d’amour »
devant une Odette Joyeux complètement désabusée) ou les caves du Majestic.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: "calibri";">Après-guerre, Marie José va poursuivre avec un fort succès
sa carrière de chanteuse (on se souvient notamment de ses tangos Impossible ou
Lis moi dans la main tzigane, qui ont fait rêver toute une génération). Des airs
romantiques aux paroles parfois un peu cucul comme elle le concédait elle-même,
mais auxquelles sa voix vibrante et chaleureuse donnait toute la flamme
nécessaire.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGexsoloPlcEqxCrGZydESz_A_6HKdfvyMmWNGJSdS1MkW7u2XqnoYaa6HPRfuDUix9WppXcgfAmzjHflPhTJlBlC1uQARklMg0q6qjjklaiEQ0XO6wbDa17Dg2GeApPqH7qUb4wuOhqyw/s1600/mariejo.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGexsoloPlcEqxCrGZydESz_A_6HKdfvyMmWNGJSdS1MkW7u2XqnoYaa6HPRfuDUix9WppXcgfAmzjHflPhTJlBlC1uQARklMg0q6qjjklaiEQ0XO6wbDa17Dg2GeApPqH7qUb4wuOhqyw/s320/mariejo.jpg" width="215" /></a><span style="font-family: "calibri";">Marie José n’a pas pour autant entièrement tourné le dos au
cinéma puisqu’elle doublera vocalement plusieurs actrices et notamment
Françoise Arnoul dans son premier l’Epave (qui fera scandale en raison d’une
scène déshabillée pour laquelle l’actrice sera également…doublée !!).Elle
chante aussi le fameux Pigalle de Georges Ulmer dans le film 56 rue Pigalle.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: "calibri";">Afin de consacrer le plus de temps possible à sa famille et
ses trois enfants, Marie José s’éloignera des cabarets et des music halls dans
les années 50, tout en continuant à graver d’innombrables disques pour les
firmes Odéon puis Festival. Au passage, elle enregistra des succès des films Quai
des orfèvres, l’étoile de Rio, Paradis perdu, la colline des adieux, Orfeu
negro, l’étranger au paradis, les girls, la valse de l’ombre…<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQrF76PoD5jgFydVPVhhV48E9IwBgKXkxPc_08Rpz9LC5SogO8YlesnqjZtVlYMmTce97Lne_GJ3ZMOkWMoBKXNBN8SjmapZ_TpXvtj62u9tsb-DKZv_tyaRDkWOxib1j_hAeJBDUtaEBg/s1600/mariejo61.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQrF76PoD5jgFydVPVhhV48E9IwBgKXkxPc_08Rpz9LC5SogO8YlesnqjZtVlYMmTce97Lne_GJ3ZMOkWMoBKXNBN8SjmapZ_TpXvtj62u9tsb-DKZv_tyaRDkWOxib1j_hAeJBDUtaEBg/s320/mariejo61.jpg" width="318" /></a><span style="font-family: "calibri";">En dépit du grand succès du tango Si tu m’écrivais en 1961, l’arrivée
des yéyés et d’un nouveau style musical vont reléguer la chanteuse au second
plan. A la suite d’un accident vocal, elle décide de tout arrêter pour se
consacrer au doublage en français de film espagnols ! Décidemment, le
cinéma a toujours tenu une place de choix dans la vie de la chanteuse.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: "calibri";">Grâce à Pascal Sevran, la chanteuse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>a fait quelques prestations télévisées dans
les années 80-90 (en play-back sur ses vieux vinyles). Décédée en 2002, elle a
laissé dans le souvenir des gens qui l’ont côtoyée <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’image d’une femme pétillante, drôle et très
attachante.</span><br />
<span style="font-family: "calibri";"></span><br />
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<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/OCR4sI45W34" width="420"></iframe><br />Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-55155611898661328582012-06-28T02:28:00.002-07:002012-06-28T04:45:35.200-07:00Melina Mercouri, la dernière déesse grecque<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuoWHBd6kX_2rK53bLUc8AKTiTZLSBrf9ovMZBsX96E-RGCcm8VopU97_0FY3eK_3nT4KAKixyKvlRZ-sw1nQ4XpfmsMHJp8iGM2LXjv9FJojZ-EP1U976kK94HzJqsQPLzfPX5-5UW5j0/s1600/melina+o.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuoWHBd6kX_2rK53bLUc8AKTiTZLSBrf9ovMZBsX96E-RGCcm8VopU97_0FY3eK_3nT4KAKixyKvlRZ-sw1nQ4XpfmsMHJp8iGM2LXjv9FJojZ-EP1U976kK94HzJqsQPLzfPX5-5UW5j0/s320/melina+o.jpg" width="229" /></a></div>
Rares furent les personnalités aussi fortes, explosives, incandescentes et impétueuses que celle de la grande artiste grecque <b>Melina Mercouri</b>. Elle a imposé à l’écran de la vie l’image de la femme volontaire et indépendante avec du chien et un panache rarement égalé. Femme de conviction et de liberté, elle n’a cessé de mener le combat pour la démocratie, surtout lors de la dictature des colonels. Elle s’est également imposée en tant que chanteuse, grâce à quelques mélodies composées par la fameux Manos Hadjidakis qui ont fait le tour du monde.
Mélina Mercoúri est née dans une famille de la grande bourgeoisie athénienne : son grand-père, fut un des maires les plus aimés d'Athènes, pendant plus de 30 ans et son père le plus jeune député de Grèce. Elle bénéficie des meilleurs professeurs et apprend toute jeune les langues étrangères.
Adolescente, elle s’amourache d’un comédien, à la fureur et à la grande honte de sa famille, inquiète pour la réputation de la jeune fille. En conséquence, c’est en cachette qu’elle suivra ses premiers cours de comédie.
Pour fuir le milieu familial, elle épouse à 19 ans un richissime propriétaire terrien <br />
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avec lequel elle mène une vie insouciante et tapageuse alors que la seconde guerre mondiale éclate.
Pendant l’occupation, elle mène la dolce vita, avec beaucoup d’inconséquence et d’égoïsme, ce qu’elle regrettera amèrement par la suite. Elle entame une carrière de comédienne : ses talents de tragédienne sont vite distingués et reconnus. Forte de son succès, elle fonde même sa propre compagnie théâtrale, mais cette entreprise ne sera pas une réussite.
En 1952, elle se rend à Paris où elle rencontre fortuitement l’auteur dramatique Marcel Achard à la terrasse d’un café : De 20 ans son ainé, il devient son amant et son mentor et la présente au microcosme intellectuel du tout- Paris. Il lui écrit sur mesure des rôles de femme dominatrice et flamboyante pour ses pièces de boulevard comme les compagnons de la Marjolaine avec Arletty ou encore le Moulin de la Galette avec Pierre Fresnay et Yvonne Printemps.
Le cinéaste grec Michael Cacoyannis, futur réalisateur de Zorba le grec, lui offre son premier rôle au cinéma en 1955 dans Stella, film qui lui apporte d'emblée la notoriété. Elle y incarne une chanteuse de bouzouki femme émancipée, opposée à l’idée du mariage
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Pour l’occasion, le compositeur Manos Hadjidakis, la coqueluche du Tout-Athènes, lui compose quelques mémorables chansons qu’elle interprète avec l’autorité et la séduction qu’on lui connait. On raconte que le musicien était fou amoureux de la vedette grecque : à tel point qu’il se serait tourné par la suite vers les hommes, aucune femme ne pouvant soutenir la comparaison avec Mélina !
Au festival de Cannes, Mélina est copieusement applaudie pour sa performance : elle rencontre aussi le réalisateur américain en exil Jules Dassin qui va bouleverser sa <br />
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vie ; il deviendra son mari en 1966, et le réalisateur de 8 de ses films. Dassin la met d’abord en scène dans Celui qui doit mourir, réalisé en France d’après le roman de Kazantzaki le christ recrucifié, puis la loi un mélodrame à la distribution très prestigieuse (Montand, Lollobrigida, Mastroianni), malmené par la critique mais gros succès commercial. En 1958, elle incarne une pétulante bohémienne pour Joseph Losey, un autre chassé du maccarthysme, dans un film flamboyant trouvant son inspiration dans les mélos échevelés des années 40 qui avaient fait la gloire de Margaret Lockwood. Mais de nombreuses coupures et remaniement imposés par le producteur vont beaucoup altérer le film. C’est en 1960 que Melina explose véritablement dans le chef d’œuvre de Jules Dassin Jamais le dimanche (1960), un hymne à la vie, drôle et qui lui apporte une gloire mondiale. Prix d’interprétation féminine au festival de Cannes, elle est géniale dans ce personnage de prostituée du Pirée, d’un optimisme <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOFLDJriuBpy7ryocUvp_5qTlOw0_kV2zNIk_CzSGV6UtQ4xz_yFS33auPn_zk1jE8XkEOWe4pGhLHeE2B9rMkiTNj0EQWmaJLmVsP6flfscmgzkA2KyFcQjMr4jQr-nJyN0D9N5HGdrkV/s1600/melina58.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOFLDJriuBpy7ryocUvp_5qTlOw0_kV2zNIk_CzSGV6UtQ4xz_yFS33auPn_zk1jE8XkEOWe4pGhLHeE2B9rMkiTNj0EQWmaJLmVsP6flfscmgzkA2KyFcQjMr4jQr-nJyN0D9N5HGdrkV/s320/melina58.jpg" width="320" /></a></div>
inaltérable, qui rit chante et danse avec effusion. L’air principal du film « les enfants du Pirée », que Melina fredonne dans le film, est encore signé Hadjidakis, connaîtra un succès foudroyant et durable et sera repris dans toutes les langues (en France par Dalida notamment). Il semblerait sue le musicien voulait à l’origine que la débutante Nana Mouskouri double la vedette pour la chanson et que Melina, vexée, l’aurait très mal pris.
La nouvelle star internationale va dès lors tourner des films aussi bien en Espagne, en Italie qu’à Hollywood. Elle est très applaudie dans Phèdre(1962), transposition de la fameuse tragédie grecque à l’époque actuelle. Les journalistes sous le charme ventent « sa beauté un peu marquée, son frémissement intérieur, son allure royale et sa dignité passionnée ».
Mais c’est sans doute la comédie policière Topkapi (1964) de Dassin (sur le vol d’une <br />
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épée de diamant dans le musée de Topkapi) qui marqua le plus les esprits. Inventif et léger, extrêmement distrayant, le film est un régal et Melina superbe. Elle interprète des airs d’Hadjidakis, là aussi très réussis.
Si la comédie policière D pour danger (1966) comporte une chanson encore plus connue (strangers in the night par Frank Sinatra), elle n’est hélas pas du même calibre.
En 1967, Dassin accepte de transposer jamais le dimanche en comédie musicale à Broadway « Ilja darling », où Melina se taille encore un beau succès personnel (320 performances).
C’est alors qu’éclate un coup d’état en Grèce qui installera pour 7 ans la dictature des colonels. Melina, révoltée condamne haut et fort la prise de pouvoir par les militaires. En échange, elle sera destituée de sa nationalité et obligée de s'exiler en France. Elle décide alors d’utiliser sa notoriété au service de son opposition au nouveau régime en place. Dans des tournées internationales, elle se fait dès lors le chantre de la résistance grecque à la dictature. Elle sera même faussement accusée en 1970 d'avoir financé une tentative de renversement de la dictature.
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu-ma4zviDSfmnHr5PTlk1dVna6QMYmVpGs0IfffWa_rDS4Hpq4dWlYTVgmtYGmO6inxBRLKjj6PHpKoI7JREJcOtF8jNkjc1_FZjkJa5Ilx047M9ySDMM1vZ19ZrQworaBL6d2rBNUMMD/s1600/melina30.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu-ma4zviDSfmnHr5PTlk1dVna6QMYmVpGs0IfffWa_rDS4Hpq4dWlYTVgmtYGmO6inxBRLKjj6PHpKoI7JREJcOtF8jNkjc1_FZjkJa5Ilx047M9ySDMM1vZ19ZrQworaBL6d2rBNUMMD/s320/melina30.jpg" width="252" /></a></div>
En 1971, avec le soutien de son beau-fils Joe Dassin, Melina enregistre un disque de chansons en français.
Dès la chute de la dictature, en 1974, Melina rentre en Grèce où elle entame une carrière politique qui l'amène à progressivement arrêter le cinéma. Elle sera successivement députée du Mouvement socialiste panhellénique pour Le Pirée en 1978 et Ministre de la Culture de 1981 à 1989 puis de 1993 jusqu'à sa mort. Melina Mercouri, a aussi été un soutien actif de François Mitterrand lors de la campagne de 1981. Elle s’allie à Jack Lang pour planifier un programme sur le patrimoine méditerranéen. On lui doit notamment l’idée de nommer chaque année une ville comme capitale culturelle européenne.
Elle s'est battue notamment, mais sans succès, pour le retour des frises du Parthénon, exposées au British Museum, en lançant un appel passionné en 1983. Elle a également signé à Paris un accord avec des ministres de la culture de plusieurs pays Européens comme François Léotard pour aider le cinéma du vieux continent face à l'hégémonie du cinéma Américain (en Grèce, on visionne 70% de films américains !).
Fumeuse invétérée, <br />
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Melina est décédée d’un cancer des poumons en 1994.<br />
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Véritable symbole de la Grèce et de la liberté, elle demeure une personnalité hors du commun, fière, instinctive et virulente, qui excède de loin le strict paysage cinématographique. Peut être parfois excessive, mais toujours sincère : une grande artiste à redécouvrir.
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/YCFXGanTx4A" width="420"></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-27304080041134219832012-06-26T01:27:00.001-07:002012-06-26T01:28:28.067-07:00Jeanne Aubert, irrésistible étoile de la revue internationale<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7kMgLtU40Sp7iByoNcfV8pu113Tpr3BwO0-YkGztKru0-2yKECHmppwe1aAM5ZAtBeJf7fnAU_fHSiGjAe4Qy7FE4_lnwrfqyFUn6ZVdrsl_KNDu7Fnky1ksumpJtlOzfn5s2XygWg9sh/s1600/aubert+27.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7kMgLtU40Sp7iByoNcfV8pu113Tpr3BwO0-YkGztKru0-2yKECHmppwe1aAM5ZAtBeJf7fnAU_fHSiGjAe4Qy7FE4_lnwrfqyFUn6ZVdrsl_KNDu7Fnky1ksumpJtlOzfn5s2XygWg9sh/s320/aubert+27.jpg" width="250" /></a>
Personnalité extravagante, fantaisiste irrésistible à l’incroyable abattage, <strong>Jeanne Aubert</strong> avait plus d’une corde à son arc et ne reculait devant aucun défi. Cette jolie parisienne toute blonde à la bouche en cœur est parvenue à enflammer non seulement le public parisien mais aussi les scènes de Broadway et de Londres en se produisant dans des musicals qui ont marqué leur époque. Populaire vedette de la chanson, sa voix très haut perchée a porté au succès aussi bien de jolies sérénades que des refrains gouailleurs et coquins. Par manque de chance et de bons metteurs en scène, Jeanne Aubert a sans doute moins marqué le 7ème art, mais ce ne fut pas faute d’essayer.
Née à Paris en 1900 d’une maman "vendeuse de fleurs" et de père inconnu (plus tard, elle prétendra que son papa était un aristocrate), Jeanne Aubert aurait commencé à faire du théâtre dès l’âge de 5 ans, si l’on en croit ses dires. Après avoir suivi des cours de chant, elle se produit dans la revue Miousic en 1920. De simple girl, elle devient rapidement meneuse de revue. La même année, elle fait ses premières armes au cinéma muet dans un film considéré comme perdu. Elle se produit ensuite dans une revue de Mistinguett, au Casino de Paris.
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGfBr_LalHVOox0A7YrZtj6wFH7onSn25ZCknE7q_2HoUYeB7fuCsmJR_cQA09zU3DfkFBR6LCFMaNwMeH_QQCLyO6XqQj4afzxPMOClu0T-qhDjjjuXtmpiy9lEO7IoB6FlbqknOIJrWp/s1600/aubert9.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGfBr_LalHVOox0A7YrZtj6wFH7onSn25ZCknE7q_2HoUYeB7fuCsmJR_cQA09zU3DfkFBR6LCFMaNwMeH_QQCLyO6XqQj4afzxPMOClu0T-qhDjjjuXtmpiy9lEO7IoB6FlbqknOIJrWp/s400/aubert9.jpg" width="223" /></a>
Dès 1924, elle se produit aux midnight follies de l’hôtel métropole, le cabaret le plus en vue de Londres.
En 1925, au Concert Mayol, dans la revue Très excitante de Varna, elle entonne "Si par hasard tu vois ma tante", un air gouailleur et entrainant qui fait d’elle une grande vedette du music-hall.
Ambitieuse et déterminée, Jeanne Aubert accepte de se rendre en Amérique pour jouer dans une revue opportunément appelée Gay Paris, où la petite française doit jouer et chanter en anglais. Mais c’est surtout dans Good news de Sigmund Romberg, que Jeanne Aubert va vraiment connaître le succès (500 représentations entre 1927 et 1929 !). Certains airs de ce fameux musical sont encore connus de nos jours (on se rappelle notamment d’une très bonne version filmée « Vive l’amour » en 1947 avec June Alysson). L’artiste tente alors de ramener la formule dans ses bagages, mais la version française de ce musical, trop américain dans l’esprit peut-être, ne remportera pas le succès escompté en France.
Sur tous les fronts, Jeanne Aubert tente à nouveau sa chance au cinéma : A Paris, en 1929, elle tourne dans La possession, une réalisation de Léonce Perret (d'après la pièce d'Henri Bataille) dont la vedette est la diva italienne Francesca Bertini qui faisait son grand retour après quelques années de silence. La jolie blonde est très remarquée et le journal Cinémagazine lui promet une brillante carrière et les meilleurs espoirs.
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0fN8sQjgYPox0CXOJh19OugyRH7mVeya_IwDxsxdG49WtqC3d8HQOFabaGipw0QZS5MeD0r4F-nTUpWHf1FyjtAS6r3j44I1a0QMRsbzRIOq2sCrEcVR9yg4HmkxdUUdOlEFL1WPQWIFq/s1600/aubert2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0fN8sQjgYPox0CXOJh19OugyRH7mVeya_IwDxsxdG49WtqC3d8HQOFabaGipw0QZS5MeD0r4F-nTUpWHf1FyjtAS6r3j44I1a0QMRsbzRIOq2sCrEcVR9yg4HmkxdUUdOlEFL1WPQWIFq/s320/aubert2.jpg" width="245" /></a>
C’est alors qu’elle rencontre Nelson Morris,le fils héritier du roi du corned beef américain, qui compte envahir le marché français : il aurait eu le coup de foudre en visionnant La possession ! Jeanne l’épouse mais ne peut se résoudre à abandonner la scène comme son mari lui demande.
Sans son consentement, elle reprend le chemin du music hall et les échotiers craignent un drame (le riche époux voulait acheter toutes les places du théâtre pour empêcher Madame de faire son show !) Cela finira par un divorce très médiatique dont on a même parlé dans les manuels de droit international (la star réclamait une pension alimentaire de 1000 dollars par semaine).
Jeanne enchaîne les revues musicales aux USA dans des spectacles signés par des noms aussi prestigieux que Rodgers & Hart, Harry Warren ou Sigmund Romberg. Dans la distribution d’un des shows figure Bob Hope, future star du cinéma américain. En Angleterre, elle récolte des critiques encore meilleures en jouant face à Dennis King dans Command performance (1933) : si le spectacle est jugé « ni très excitant, ni très amusant », on applaudit « sa voix magnifique ».
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Parallèlement, elle tourne, à New York deux courts métrages musicaux de Roy Mack : le rêve de l’océan et the Mysterious Kiss.
En 1935, c’est le retour en France d’une vedette auréolée par un vrai succès américain, comme peu de ses consoeurs en ont connu. Elle n’a aucun mal à reconquérir son public français, grâce à la chanson.
C'est une petite étoile est sur toutes les lèvres de même que le tango si tu reviens également chanté par Réda Caire. La même année, Jeanne Aubert joue dans la version londonienne du musical de Cole Porter, Anything Gœs .Elle n’y fera pas sensation comme Ethel Merman aux USA . Si elle chante avec énergie « blow gabriel blow » ou « you’re the top », certains lui reprochent pourtant de mal articuler ses chansons et de ne pas du tout convenir au rôle.
Jeanne Aubert fait surtout son retour au cinéma, ou en trois ans, elle enchaîne les comédies légères et théâtrales…de médiocre qualité. Qu’il s’agisse des Epoux scandaleux de Georges Lacombe (1935),
d’une femme qui se partage de Maurice Cammage (1936), de La souris bleue (1936), avec Henry Garat, on nage dans le vaudeville. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjux-YBw0NBPNmXCUP_wxANL6L3R7auxMIXTiTNfq-8QwnnwmsZ6qw2YiLP1KjuYwq6EcMBB_YeKjIAMtDCVs7ssejjU3F7iGm6SY7WACG4XmPQws7_rU9aRvwhYv1R1UsMhFZkQdnkJH_0/s1600/aubert+21.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjux-YBw0NBPNmXCUP_wxANL6L3R7auxMIXTiTNfq-8QwnnwmsZ6qw2YiLP1KjuYwq6EcMBB_YeKjIAMtDCVs7ssejjU3F7iGm6SY7WACG4XmPQws7_rU9aRvwhYv1R1UsMhFZkQdnkJH_0/s320/aubert+21.jpg" width="243" /></a>
Dans Passé à vendre de René Pujol (1935), elle incarne une ancienne femme légère qui veut publier ses mémoires, ce qui inquiète ses nombreux amants.
Si Le grand refrain (1936) est signé Robert Siodmak, cette biographie sirupeuse dont la vedette est Fernand Gravey n’a rien de remarquable hormis un passage inspiré des chorégraphies de Berkeley.
Mirages(1937), dans lequel elle joue une meneuse de revue des « Folies-Bergère » lui donne l’occasion de jouer avec des pointures aussi grandes que Michel Simon, Jean-Louis Barrault et Arletty. Le film , dans lequel Jeanne interprète 2 chansons, ne sera pas un succès pour autant et disparaîtra si vite des écrans qu’on tentera de le ressortir sous un autre titre quelques lois plus tard comme si de rien n’était ! (le film sortira en VHS dans les années 80).
En somme, Jeanne a beaucoup plus de succès en tant que chanteuse de music- hall : une divette qui déroute quand elle passe d’une romance du style « je t’aime c’est tout » au plus coquin « mon cul sur la commode ». En tous les cas, les deux chansons auront autant de succès !
En 1942, Jeanne remporte le plus gros triomphe de sa carrière au théâtre Mogador dans La Veuve joyeuse de Franz Lehar, dans une mise en scène d'Henri Varna, aux côtés de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6W3lsBqoBwqqbl08OikyYhTHq9EdqoIh91jQxgHQIXgmMXaLyGbwPZ7BNLcBwJHRQ5n-RwnFO0v8Et_1EhTqKUXV7WAZjUcb4KEl5sO7TYgpHW23FdzSsXHIIQQgPCODdPfEpfFrbSgPK/s1600/aubert10.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6W3lsBqoBwqqbl08OikyYhTHq9EdqoIh91jQxgHQIXgmMXaLyGbwPZ7BNLcBwJHRQ5n-RwnFO0v8Et_1EhTqKUXV7WAZjUcb4KEl5sO7TYgpHW23FdzSsXHIIQQgPCODdPfEpfFrbSgPK/s320/aubert10.jpg" width="202" /></a>
Jacques Jansen : 63o représentations et pour beaucoup de critique la meilleure interprétation de la veuve : les éloges pleuvent : « incomparable, belle, racée, voix exquise ! ». On est alors en pleine occupation, et certains seront choqués par le faste du spectacle et les tenues éblouissantes de la vedette (n’avait-elle pas remporté un premier prix du chic à New York, en 1935 et à Londres en 1936 et 1937 ?)
Après-guerre, si l’artiste se produit encore dans les music-halls et quelques vaudevilles, son répertoire semble déjà très démodé. De toute façon, elle n’a aucun souci d’argent, car elle partage la vie du richissime Olympe II Hériot, passionné de chasse à courre. On les voit souvent ensemble au Vésinet où Jeanne Aubert possède sa résidence secondaire le Château des Tourelles (un cadeau de son amant qui sera démoli en 1991).
En 1953, Hériot décède au domicile parisien de sa maîtresse en lui lèguant 100 hectares du domaine de La Boissière, près de Rambouillet. Jeanne Aubert renoncera pourtant purement et simplement à ce legs .
En 1957, Jeanne fait un étonnant comeback au cinéma dans Sénéchal le magnifique de Jean Boyer , un Fernandel de bonne facture, souvent rediffusé à la télé, où elle donne une prestation particulièrement drôle et mémorable en femme de militaire nymphomane . Par la suite, elle paraîtra encore dans quelques films et au théâtre
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Dans Après la chute d'Arthur Miller sous la direction de Luchino Visconti ! Elle trouvera son dernier rôle dans un feuilleton télévisé, Madame êtes-vous libre ? avec la speakerine Denise Fabre : là aussi, sa pétulance et son entrain font qu’on la remarque !
Richissime et extravagante, Jeanne Aubert vivait entourée d’innombrables souvenirs et d’oiseaux empaillés. Infiniment drôle et décalée,
Politiquement, la chanteuse a toujours eu une nette préférence pour la droite,. Il semble qu’avec les années, ses idées se soient radicalisées : aussi à la fin de sa vie, elle faisait partie des rares artistes du comité de soutien de Jean-Marie le Pen, le président du FN.
Jeanne Aubert est décédée en 1988, dans une maison de retraite de la région parisienne. Pour tenter de redécouvrir cette artiste très oubliée et donc une chanteuse intellectuelle comme Cora Vaucaire admirait l’éclectisme et la personnalité, il reste un double CD publié chez Marianne mélodie qui comporte notamment la version française de Solitude de Duke Ellington.
<iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/rlTBWj0wMTI" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-5687461626088687972012-05-12T12:08:00.000-07:002016-04-23T23:39:21.967-07:00Carmen Sevilla, le plus beau sourire d'Espagne<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Superbe brune à la silhouette élancée et au visage magnifique,<b> Carmen Sevilla </b>demeure l’une des plus grandes vedettes qu’ait connu le cinéma espagnol. De renommée internationale, elle a formé à l’écran avec le chanteur d’opérette Luis Mariano un couple légendaire qui a fait rêver toute une génération. Même si sa longue filmographie compte peu de films marquants, la belle andalouse aux grands yeux noirs a su faire preuve de beaucoup d’éclectisme et d’opportunisme en faisant évoluer son personnage de la timide vendeuse de violettes de la période franquiste à la star sensuelle et sexy des années 70.
Née en 1930 à Séville, la jolie Carmen est la fille de José Garcia Padillo, auteur de chansons et éditeur d’une revue satirique. Grâce aux encouragements de sa grand-mère et d’une amie, fille du directeur d’une académie de danse, elle suit très jeune des cours de chant et de danse au conservatoire. Elle est remarquée par Estrellita Castro, star de cinéma et chanteuse très populaire pour lequel le père de Carmen a déjà écrit quelques airs connus. La célèbre artiste l’engage comme danseuse de flamenco dans sa compagnie théâtrale.
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Après avoir figuré brièvement dans un documentaire de 1944, Carmen débute à l’écran en 1947 dans Sérénade espagnole, en adoptant le pseudonyme de Sevilla, le nom de sa ville natale. Il s’agit d’un biopic sur le compositeur Albeniz. Dans son second film, Carmen partage l’affiche du célèbre chanteur Jorge Negrete, superstar au Mexique. Son triomphe fait de la jeune beauté une vedette du jour au lendemain. En 1952, elle est choisie pour donner la réplique à Georges Guétary, dans un film musical français « Plume au vent ». Une belle opportunité étant donné que le chanteur d’opérette est alors au sommet de succès, auréolé par sa participation à un Américain à Paris.
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Pourtant c’est son association avec un autre ténor à la voix d’or, le concurrent direct de Guétary, qui fera la gloire de Carmen. Le couple formé à l’écran dans Violettes impériales par Luis Mariano et la timide jeune fille (que la presse rajeunit de quelques années) est touchant et fait fondre le cœur de bien des midinettes d’autant plus que les journaux brodent sur une éventuelle romance trop belle pour être vraie : Luis serait tombé fou amoureux de la belle en plein tournage et l’aurait demandé en fiançailles…des fadaises destinées à couvrir les rumeurs d’homosexualité planant autour du grand chanteur. Violettes impériales (1952) est le remake d’un film muet dans lequel Raquel Meller avait brillé autrefois.
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Pour une fois, le scénario est assez solide et les chansons composées par Lopez marqueront durablement les esprits (dont l’amour est un bouquet de violettes que Carmen gravera sur disque Phillips que bien plus tard). Le film sera d’ailleurs un des plus grands succès commercial des années 50.
Le couple brille ensuite à l’écran dans deux adaptations à l’écran de ses opérettes à succès (Andalousie et la belle de Cadix), de qualité plus discutable, tournées parallèlement en version espagnole et française ; Carmen y exécute quelques gracieux pas de flamenco, en faisant tournoyer ses jolis jupons pendant que Luis envoie de la voix.
Extrêmement populaire des deux côtés des Pyrénées, ainsi qu’au Mexique (on remarquera d’ailleurs que sur les affiches espagnoles et mexicaines, le nom de Carmen figure au dessus de celui du ténor basque), « la fiancée de l’Espagne » tourne film sur film. Parmi ces nombreuses productions, on retiendra Cuentas de la Alhambra (1950) et le remake de la Hermana de San Sulpicio qui fut dans les années 30 un des plus gros succès d’Imperio Argentina, la star des années 30, une version plutôt sympathique en Eastmancolor de la mégère apprivoisée avec l’actrice française Claudine Dupuis (l’action a été déplacée dans l’Espagne du 16ème siècle)<br />
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ou encore l’ennuyeux Don Juan avec Fernandel en Sganarelle et un John Berry, exilé pour cause de chasse aux sorcières, derrière la caméra.
La vengeance (1956) de JA Bardem avec Raf Vallone, le plus doué des réalisateurs de cette époque, sera même nominé pour l’oscar du meilleur film étranger et couronné aux festivals de Cannes et de Venise. Boudé par la critique française qui n’y voit qu’un mélodrame paysan, c’est pourtant un film engagé sur la souffrance de pauvres moissonneurs sous la dictature franquiste et un des rôles les plus forts de Carmen. Le film sera d’ailleurs interdit en Espagne.
Pain, amour et Andalousie (1959) est la dernière partie de la célèbre série de pimpantes et truculentes comédies italiennes avec Gina Lollobrigida. Si certains journalistes sont sous son charme et ventent les mérites d’une « comédienne fine et sensible, danseuse typique au style éblouissant possédant grâce, paeu de velours et fraîcheur fruitée, un des plus jolis sourires du monde…. » d’autres sont plus sceptiques sur son talent et son artisterie. D’aucuns n’hésiteront pas à qualifier son film Flamenco (une co-production hispano-américaine de 1957 avec l’américain Richard Kiley) d’ordure scintillante.
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En effet, les films sont jolis, souvent colorés, voire trop, mais le plus souvent totalement inoffensifs, archi-conventionnels et corsetés par le régime franquiste. Doit-on préciser que le général Franco est lui-même un fan de la vedette ?
En 1961, Carmen est choisie par Nicolas Ray pour incarner Marie-Madeleine dans le Roi des Rois, superproduction hollywoodienne de la vie du Christ, d’assez bonne facture même si elle sera fort décriée par la critique. La même année, elle épouse le compositeur espagnol Augusto Alguero, qui est l’auteur de quelques énormes tubes de la variété des années 60-70 chantés notamment par Nino Bravo, Connie Francis ou Marisol mais aussi les chansons du film ‘la mégère apprivoisée’.<br />
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Tout naturellement, Carmen gravera sur disques certains de ses titres les plus fameux comme Gracias ou la gente qu’elle entonne fort joliment dans le film Crucero de verano (1963). Dans une femme de cabaret (1975), elle reprendra de façon très émouvante et convaincante le « te quiero » que son mari avait écrit à l’origine pour Nino Bravo.
En 1962, Carmen rejoint ses deux collègues Paquita Rico et Lola Flores dans le balcon de la lune : une affiche réunissant les 3 vedettes féminines les plus populaires du moment. Au cours des années 60, l’actrice paraît toujours dans de sympathiques comédies musicales un brin folklorique, où elle est plus belle que jamais.
En 1971, elle joue face à Charlton Heston dans une fresque historique à gros budget sur Antoine et Cléopatre. Le cinéma hollywoodien cherche un second souffle tandis que le cinéma espagnol se dégage progressivement de son carcan : les films se font beaucoup plus sexy, les actrices se dénudent, même si la qualité globale ne subit pas de nette amélioration. Les cheveux éclaircis et dégagés, le décolleté plongeant, l’ex ingénue des opérettes à l’eau de rose des années 50 n’hésite pas à aborder désormais les giallos un peu corsés (le toit de cristal en 1971) ou les comédies coquines.<br />
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Qu’il s’agisse de « Strip tease à l’anglaise », « thérapie par le nu », « il n’est pas bon de laisser un homme tout seul » ou encore « sexe ou pas sexe », ça ne vole pas bien haut, comme on peut le deviner. Parfois certaines furtives scènes de nu seront coupées et réservées pour l’exportation. En 1973, elle reprend sur disque le « paroles paroles » popularisé par Dalida avec le grand comédien Francisco Rabal.
A la fin des années 70, la carrière de la vedette espagnole commence à marquer le pas, engloutie par la movida et une nouvelle génération de comédiennes.
En 1985, Carmen se remarie avec Vincente Patuel, un exploitant de salles de cinéma, et quitte le monde du spectacle pour s’installer dans une ferme de l’Estrémadure, où elle s’ennuie. Aussi au début des années 90, quand une chaine privée lui propose de mener des interviews sur son antenne, elle accepte à cœur joie :, sa beauté étrangement conservée (merci la chirurgie esthétique !) mais surtout sa classe, son humour et son naturel vont lui valoir un succès immédiat : pendant 20 ans, l’ancienne star va ainsi animer des talkshows et notamment <br />
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l’émission Cinéma de quartier, sur la première chaîne espagnole, où elle reçoit des collègues d’autrefois pour discuter et chanter en toute convivialité. Depuis 2010, la star octogénaire a cessé toute activité professionnelle : elle souffrirait de la maladie d’Alzheimer, qui a déjà emporté sa mère, et vit avec ses trois chiens et deux aides-soignants dans un appartement de Madrid. Nous, on ne l’oubliera pas.
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A Hong Kong, à partir du milieu des années 60, le studio de cinéma des Shaw brothers avait acquis une puissance et une suprématie qui faisait jeu égal avec les usines à rêve d’Hollywood : des immenses entrepôts, des écoles d’acteurs, d’innombrables techniciens et des décors gigantesques où l’on élaborait des films diffusés dans toute la Chine et notamment des films de karaté. Cependant, on y concevait également beaucoup de mélo et de comédies musicales : l’une des plus populaires et des plus jolies vedettes du genre étant certainement <b>Jenny Hu</b>, dont la grâce et le raffinement lui ont souvent valu de flatteuses comparaisons avec Audrey Hepburn.
Née en 1945 en Chine, d’un papa chinois pharmacien et d’une maman allemande, la jolie Jenny passé son enfance à Taïwan avant de partir vivre en Allemagne après le décès de son père. Elle a toujours avoué avoir été passionnée par l’univers magique du cinéma dès sa plus tendre enfance. Tout en achevant ses études, elle prend des cours de photo et de danse. Par l’intermédiaire d’une amie, elle fait la connaissance du metteur en scène Kim Chum, qui est tellement emballé par sa beauté, qu’il l’engage immédiatement pour son nouveau film « jusqu’à la fin des temps », <br />
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un mélodrame ultra sentimental, basé musicalement sur une polonaise de Chopin dont une chanson à succès avait été tirée jadis pour le crooner Perry Como. Pour aider son mari musicien malheureux et atteint de cécité, la belle va chanter dans les night clubs. Comme on peut le deviner, son époux (Peter Chen Ho, le Cary Grant chinois) souffre de la situation, mais tout s’arrange à la fin. Si je n’ai pas du tout été touché par ce film très lacrymal en dépit des efforts déployés par le cinéaste, grand spécialiste des films pleurnichards, le public a aimé et applaudi la nouvelle vedette. Pendant les années suivantes, la Shaw Brothers va faire fructifier son investissement en employant la jolie jenny dans une série de drames sentimentaux ou comédies musicales au style glamour, jolis écrins pour la délicate comédienne. Compte tenu de son apparence eurasienne, l’actrice n’est en revanche jamais utilisée dans les drames historiques ni les fameux films de karaté qui vont faire la renommée internationale du studio.
Parmi la longue liste de films tournés par la versatile Jenny on retiendra le faucon noir (1967), <br />
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un pastiche de James Bond, Madam Slender Plum, une comédie policière hitchcockienne réalisée par Lo Wei futur découvreur de Bruce Lee et Jackie Chan (un des films favoris des fans de l’actrice) ou encore Jeunes amoureux (1970) une comédie un peu simplette sur la jeunesse mise en scène par la japonais Umetsugu.
Dans un genre beaucoup plus lacrymal, on évoquera les Rivières de larmes (quel titre !), un mélo mis en scène par son mentor Kim Chum où elle incarne une chanteuse qu’un ancien amant vient faire chanter, avant que son beau-père ne l’expulse du foyer. Le réalisateur, toujours axé sur les histoires dramatiques, se suicidera avant la sortie du film sur les écrans. Si Devinez qui a tué mes 12 amants (1969), malgré son titre son titre intriguant et une Jenny Hu plus sexy que d’habitude, ne tient pas ses promesses, Amour sans fin (1970) est souvent retenu par les spécialistes parmi sa meilleure prestation : le portrait d’une provinciale naïve qui va brûler ses ailes et ses illusions dans la grand ville.
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Le remake d’Ecrit sur du vent de Sirk, les torrents de désir (1969) est en revanche bien décevant. Il s’enlise rapidement comme un médiocre soap opéra, interprété de façon ridicule. Notamment Angela Yu, futur star chinoise du film érotique (elle a d’ailleurs quelques scènes topless osées pour l’époque) est catastrophique dans le personnage de sœur débauchée si brillamment joué par Dorothy Malone dans la version d’origine. Ici, les personnages n’ont aucune profondeur (on ne comprend pas bien pourquoi le jeune marié bascule dans la folie et sombre dans l’alcool) et un happy end vient rajouter un coté roman photo à 4 sous. Heureusement Jenny Hu est fort joliment doublée par une soprano qui interprète entre autre un air classique du folklore napolitain en chinois et plusieurs ballades.
En effet, dans ces différents films, tristes ou gais, Jenny Hu nous gratifie de quelques charmantes chansonnettes souvent doublées par la délicieuse voix de Jin Ting.
Heureusement, contrairement aux scénarii souvent bien pleurnichards de ses films, la vie de la ravissante actrice est loin d’être aussi dramatique !
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En 1967, Jenny Hu tombe amoureuse de l’acteur Wei Kang lors d’un tournage : la Shaw brothers est très embarrassée par cette idylle, craignant une éventuelle désaffection du public pour la jolie célibataire qui doit rester un cœur à prendre. Pour tenter de séparer les tourtereaux, le studio les envoie sur des lieux de tournage différents. Mais l’amour est le plus fort et le couple secret parvient à se marier malgré le désaccord de leur employeur.
Sans doute lasse des imitions du studio dans sa vie privée, Jenny Hu quitte la Shaw brothers en 1970 pour désormais continuer sa carrière en free-lance. Si Sister Maria (1971) engrange 700 000 dollars au box-office, les films suivants n’auront pas le même succès. Les rôles étant plus difficiles à dénicher dans un cinéma envahi par les films d’arts martiaux, Jenny prête son concours à ce genre de productions, exploitées chez nous dans des cinémas de quartier ou en vidéo. Elle joue ainsi dans Hong-Kong appelle dragon noir (alias Ninja dragon tiger) , le gang des kung fu et dans l’implacable karatéka, que la revue Ecran qualifiera laconiquement de « soja-karaté ».
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Aussi en 1975, après la naissance de son second fils, l’actrice ralentit sa carrière pour se consacrer avant tout à ses proches. En 1983, elle part aux USA, à Los Angeles où son mari tient désormais une compagnie d’assurance. Il lui arrive très sporadiquement d’accepter un rôle en guest-star pour le plaisir et pour revoir Son second fils Terence Yin qui s’est lancé à son tour dans le cinéma asiatique. Après s’être essayé dans la chanson sans trop de succès en participant à un boys band, on l’a notamment vu dans le film Lara Croft le tombeau de la vie avec Angélina Jolie en 2003. Elle sera d’ailleurs nominée en 2004 pour meilleur second rôle de Yesterday once more, une comédie romantique.
La très belle star des années 60, grâce aux nombreuses rééditions des DVDs de la Shaw brothers, garde encore aujourd’hui beaucoup d’admirateurs en Chine. Cette diva d’une autre époque symbolise plus que toute autre l’époque dorée et le glamour du star system à l’asiatique.
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<iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/ri3JGfJlmU8" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-66117733876446520072012-05-01T14:51:00.000-07:002016-04-23T23:42:39.623-07:00Christine Haydar, l'étoile française d'Istambul<br />
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L’histoire de <b>Christine Haydar</b>, c’est un conte de fée un peu insolite : comment une très jolie danseuse française issue d’une famille très humble est devenue star, non pas dans son pays mais en Turquie ! Si la chance a souvent failli lui sourire, lui réservant des rencontres incroyables avec les plus prestigieuses figures du monde du cinéma depuis sa plus tendre enfance, Christine n’a pas toujours eu l’opportunité de les saisir, et comme nul n’est prophète en son pays, c’est finalement en Turquie que la jolie blonde a rencontré la gloire.
Née en 1947 à Besançon, Marie-Christine Auféril a vécu sa petite enfance à Pigalle, dans la plus grande promiscuité partageant un minuscule appartement, avec son père musicien, sa mère et ses frères et sœurs. L’acteur Daniel Cauchy, un voisin, informe la famille que Luis Bunuel recherche une gamine pour jouer dans son chef d’œuvre Cela s’appelle l’aurore (1956) : Marie-Christine gagne le petit rôle et avec le virus du spectacle. Malgré les gros soucis financiers de ses parents, elle suit des cours de danse. <br />
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Doublure lumière de Françoise Hardy dans Châteaux en Suède de Sagan, elle côtoie les plus grandes stars et entend bien s’accrocher à son rêve d’enfant, mais ne décroche que quelques rôles dans des dramatiques télévisées et pose nue pour des peintres afin d’arrondir ses fins de mois. Une activité qui va la conduire à son premier film sur grand écran : Comme au premier jour(1967), un court métrage commandé par la Fédération Française de Naturisme et tourné partiellement sur l’île du Levant, où la belle se dénude entièrement en vantant les mérites de la vie au grand air.
Après deux années à roder son métier de comédienne au théâtre aux cotés de génies comiques comme Poiret et Serrault, la jeune vedette est engagée par Alain Bernardin pour danser dans son fameux cabaret, le Crazy Horse, déjà réputé pour l’ingénieuse mise en scène de ses strip teases et le raffinement de ses éclairages. Christine y danse, nue, en ombre chinoise. On la retrouve au cinéma dans deux films de Claude Pierson comme A propos de la femme (1969) et une fille libre (1971), sous son nouveau pseudo de Christine Davray). <br />
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Dans le premier, elle a fort à faire avec un mari tenté par l’adultère et dans le second, elle incarne aux cotés de Roger Hanin et Alain Doutey une jeune libertine qui finit par s'assagir et devenir une parfaite épouse ; Des comédies de mœurs coquines, dans la mouvance de mai 68, qui seront aussi exploitées à l’étranger. Christine participe aussi à un film italien, Zénabel, une fresque picaresque et déshabillée sur la fille cachée d’un noble espagnol, qui entend bien réclamer ses droits, à coup d’épées : du cinéma bis qui ne doit pas manquer de charme. Le mariage de Christine avec le photographe Jean-Yves Haydar (elle aura auparavant une courte liaison avec Alain Delon) et la naissance de son fils en 1972 vont un peu ralentir la suite de sa carrière française qui n’a rien de très prestigieux il faut bien l’avouer. Si le vieux producteur Jack Warner, rencontré chez Eddie Barclay, lui propose un contrat pour son célébrissime studio, la belle Christine, méfiante, refuse de le suivre. Dans les années 70, tout en jouant au théâtre avec Jean-Louis Barrault, la belle va poser à plusieurs reprises pour des magazines de charme dans des poses assez osées.
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En 1979, le mari de Christine, qui est aussi le petit fils d’un fameux pacha (dont la famille avait jadis était chassée par Atatürk le victorieux, fondateur et le premier président de la République turque) se rend avec elle en Turquie. Contrairement à ses craintes, le couple est accueilli avec un enthousiasme délirant et tout particulièrement Christine, qui fait la une de la presse people. Auréolée d’une douce odeur de scandale en raison de ses photos sexy, l’épouse du petit fils du pacha fait le buzz : on la somme de chanter : elle part en tournée avec Zeki Müren, le chanteur N°1 du pays, on lui propose un rôle avec Cuneyt Arkin, l’Alain Delon turc. Soyons francs : la blonde dangereuse(1980) est très mauvais film :
Une stupide histoire de meurtres dans la grande villa d’une star interrompue par deux numéros de catch (dont l’un dans une piscine) et deux numéros chantés par la belle, qui tourna auparavant. Si son numéro de cabaret sur la chanson pétrole (reprise langoureuse d’un succès d’ Adja Pekkan, grande star de la chanson turc depuis très longtemps) met bien en valeur sa plantureuse personne (avec une robe fendue sur le côté jusqu’en haut de la hanche), son interprétation de felicita en mini bikini sur la plage est limite ridicule.<br />
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Comme une bonne partie du film d’ailleurs (sans parler du héros qui surgit des flots pour récupérer la belle que les méchants voulaient noyer dans un sac de pommes de terre) qui de toute manière n’a pas d’autres prétentions que d’amuser : on sent une bonne part d’auto dérision (ce qui rend certains passages plutôt sympas) et surtout de négligence absolue ! En fond sonore, pendant les bains de soleil de la belle Christine on entend Julio Iglesias, ce qui rajoute au côté kitschouille de ce nanar turc. Comme l’explique la belle Christine Haydar, le film a été tourné en 15 jours, et les acteurs n’ont pas appris leurs répliques mais répètent celles qu’on leur souffle sur le plateau : ça se sent !
Christine a ensuite mené des revues dans des cabarets, se produisant tantôt devant un public exclusivement masculin, tantôt devant des salles réservées aux femmes ! Elle grave un 33 tours avec des reprises de satndards de la chanson française comme Sous le ciel de Paris. En 1983, elle joue dans la Rançon(Bedel) avec Kadir Inanir et Ekrem Bora , deux autres grandes stars turques. Le film est meilleur que le précédent, avec la belle Christine en froide tentatrice, semblant sortir tout droit d’un polar hollywoodien. Pourtant, le phénomène Haydar ne perdurera pas sur les écrans turcs : doit-on incriminer le régime militaire conservateur et autoritaire installé depuis le coup d’Etat de 1980 qui a mis un frein brutal sur tout ce qui était un peu trop sexy à l’écran ?
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfjdC3W-G4MBEjCTX5-iSmk79v7zc9i0GDsoW_samUjq7iVtuy8mBzoO_5JDri6kCJpMz3cKfrwU7ar5BxuM2hsonxDLx4zD1EN9Bc5Vrsy6w1C_f7L_gEqTDXaFIAkb_7Y2aM4X3CYGoR/s1600/CristanHaydar_22.jpg" imageanchor="1" style="clear:left; float:left;margin-right:1em; margin-bottom:1em"><img border="0" height="320" width="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfjdC3W-G4MBEjCTX5-iSmk79v7zc9i0GDsoW_samUjq7iVtuy8mBzoO_5JDri6kCJpMz3cKfrwU7ar5BxuM2hsonxDLx4zD1EN9Bc5Vrsy6w1C_f7L_gEqTDXaFIAkb_7Y2aM4X3CYGoR/s320/CristanHaydar_22.jpg" /></a></div>
En France, elle tient un mini rôle dans Edith et Marcel de Lelouch en 1983. Depuis le décès de son époux en 1996, Christine Haydar se consacre à l’écriture. Publié en 1999, son roman Simone, grand prix Lafayette, a même été adapté sous forme de spectacle musical et représenté dans plusieurs théâtres parisiens. L’an dernier, la française la plus connue de Turquie a joué à Istambul dans une pièce dramatique, et il est très possible qu’on la retrouve sur une scène parisienne. En attendant, je vous invité à parcourir son blog où elle fait part de ses rencontres et expériences avec le talent d’auteur qu’on lui connaît :
http://mes1000etunevies.canalblog.com/
<iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/e5R92aWL30U" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-89365789763909209532012-04-27T13:47:00.000-07:002016-04-23T23:44:47.654-07:00Misora Hibari, petite princesse de l'extrême orient<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhonyLqifCNLeMhgP9k4nlPos8fE9O_c2cNIGMz2Rpyqfe3HCGCk9AtJ6upKrO7NpvDgKj6MGcrgrbt-1naBaAyy7MvIWhW73aoyu15oiFUkdF2lcSCDzqYcgMsvv81HlXowkbdWr6a8S6/s1600/misora.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhonyLqifCNLeMhgP9k4nlPos8fE9O_c2cNIGMz2Rpyqfe3HCGCk9AtJ6upKrO7NpvDgKj6MGcrgrbt-1naBaAyy7MvIWhW73aoyu15oiFUkdF2lcSCDzqYcgMsvv81HlXowkbdWr6a8S6/s320/misora.jpg" width="297" /></a>Superstar de la chanson japonaise, Misora Hibari a atteint les sommets de la célébrité au pays du soleil levant : déclarée trésor national vivant, la chanteuse aux 80 millions de disques vendus est restée une véritable icone dans son pays, bien après son décès. Grande vedette d’une multitude de comédies et mélodrames musicaux, la petite hirondelle a grandi devant les spectateurs et les a accompagné des désastreuses années d’après-guerre au formidable miracle économique. Si la chanteuse a bercé l’optimisme et l’espoir retrouvé de toute une population, sa vie privée a été un somptueux ratage : la solitude et l’amertume derrière les paillettes et le fard.
Née en 1937 à Yokohama, Misora Hibari a souvent déclaré qu’elle avait appris à chanter avant de parler et toujours préféré les disques aux livres à colorier. D’origine modeste (son père est poissonnier), la gamine se fait remarquer très jeune en chantant dans les fêtes familiales. Sa maman l’inscrit à des concours de chant.
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De fil en aiguille, elle décroche des rôles dans des spectacles et se produit en concert dès 8 ans, avant de débuter à l’écran dans le film Triste sifflement, l'histoire d'une gamine des rues recueillie par un vieux musicien et sa fille. Misora Hibari y fait preuve d'une très grande maturité et d’un talent évident. Il est surprenant de la voir chanter dans son petit costume à queue de pie avec son chapeau haut de forme. Même plus de 60 ans après on reste médusé par une telle assurance, un talent aussi affirmé et surtout l'absence de cabotinage et d'angélisme des petis singes savants ou fillettes en sucre : on l'céoute et on l'admire comme une artiste adulte.
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Parallèlement, elle enregistre son premier 78 tours, un boogie woogie qui bât très vite des records de vente.
L’année suivante, elle triomphe dans l’enfant de la rue, un mélo musical, où elle incarne une orpheline qui lutte contre l’adversité : la petite actrice est devenue un véritable symbole pour un Japon qui entend bien renaître de ses cendres. On l’acclame, on la réclame et sa mère, ravie de cette célébrité et de l’argent gagné la fait rentrer dans un engrenage infernal. La fillette va enchaîner les films d’une façon boulimique et presque irraisonnée, négligeant les études pour n’évoluer que dans un monde d’adultes, sans camarades de son âge. Complètement déconnectée de la réalité, la jeune chanteuse est adulée et applaudie mais en fait seule et malheureuse. Il est facile de faire un parallèle avec la carrière de la star américaine Judy Garland, soumise elle-aussi à un rythme infernal dès sa plus tendre enfance et victime de son succès.
Musicalement, Misora va donner ses lettres de noblesse à la chanson « enka », un style musical populaire japonais datant de l'ère Shōwa, composé de balades évoquant la nostalgie du pays natal et les chagrins d’amour. Son plus grand succès sera le "Aishu hatoba" quai du chagrin date de 1960. Cependant, elle ne craint pas de s’aventurer sur d’autres territoires musicaux en enregistrant en anglais pas mal de standards du jazz ou de la variété internationale comme la vie en rose ou l’hymne à l’amour de Piaf ou Over the rainbow de Judy Garland. Très versatile, elle ne dédaigne ni les ritournelles napolitaines ni l’opéra.
La chanteuse déchaîne les passions d’un public fanatique : en 1957, une admiratrice dérangée va même essayer de lui brûler le visage avec de l’acide chloridrique pendant une représentation théâtrale.
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Coté cinéma, il est difficile de passer en revue les très nombreux films qu’elle a interprété : des comédies légères bâties sur des scénarii gentillets (comme le concours de produits de beauté) ou des mélodrames, sans oublier de nombreux films de chambara (cape et épée- ou plutôt sabre pour être plus précis) en costumes traditionnels produits par la firme Toei. Des films presque tous inédits en Europe et en Amérique, hormis Adorable jeunesse (janken musume) de 1955, une fantaisie musicale pimpante et colorée, truffée de chansons d’origine américaine et dans laquelle Misora chante en cœur avec Eri Chiemi et Izumi Yukimura.
Elle y donne aussi une jolie version anglaise de la vie en rose.
Que le film soit gai et léger ou plus grave, Misora chante à de nombreuses reprises. Ces films intègrent d’ailleurs souvent des petites pièces de théâtre chantées. Pour les besoins de l’intrigue ou des numéros musicaux, elle se déguise souvent en garçon. En Europe, pas mal de vedettes de comédies musicales s’étaient prêtées au jeu dans des films comme Victor Victoria, mais Misora se fera une spécialité de ces doubles rôles.
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En 1962, elle épouse Kobayashi Akira, acteur-chanteur d’origine coréenne comme elle, très populaire à la fin des années 50 . Une union malheureuse qui sera de courte durée. Misora avouera plus tard avoir beaucoup chanté l’amour sans savoir vraiment ce dont il s’agissait ou encore que le public était le seul compagnon de sa vie. D’aucuns prétendent que la star aimait les femmes, ce qui évidemment était absolument inavouable dans les années 60. Au fil de la décennie, l’actrice raréfie ses apparitions sur le grand écran pour se concentrer surtout à la scène et au disque(elle reprend notamment Tombe la neige d’Adamo, un méga tube au Japon).
Elle tourne son dernier film en 1970, une comédie d’Umetsugu, le grand spécialiste du cinéma musical, très connu pour ses œuvrettes à l’américaine tournées à Hong Kong. C’est la maman de la star qui l’avait contacté : Umetsigu a témoigné du grand professionnalisme de l’artiste et de ses qualités d’actrice dramatique
En 1973, son nom est mêlé à un scandale de la mafia japonaise, quand son frère Tetsuya Katō est poursuivi pour ses malversations dans un gang et un trafic d’armes. Même si la plainte n’aboutira pas, la vedette sera tout de même bannie d’un grand show télévisé pour les fêtes de fin d’année et vivement blessée par ces évènements.
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Dans les années 80, le décès de son omniprésente mère, de ses deux frères, de sa meilleure amie la chanteuse Eri Chiemi (connue pour ses nombreuses reprises de hits américains) vont beaucoup l’atteindre. La chanteuse est un peu passée de mode et ses nouveaux disques ne rencontrent plus le même succès. Misora noie son chagrin dans l’alcool et les cigarettes, ce qui va gravement nuire à sa santé. Souffrant d’une hépatite virale, de cirrhose du foie et de douleurs dorsales aigues, se produire sur scène devient un vrai calvaire.
Incapable de monter des escaliers, les salles de spectacle doivent être aménagées d’ascenseurs pour véhiculer la star. Pourtant dès que les feux de la rampe s’allument, la star ne laisse rien paraître de ses souffrances.
Un an avant son décès elle se produira encore sur une très grande scène de Tokyo pour un récital très applaudi. En 1989, après plusieurs séjours à l’hôpital, Misora décède d’une pneumonie à 52 ans seulement.
Elle aura droit à des funérailles nationales, dignes de celles réservées aux empereurs comme Hiro-Hito décédé 5 mois plus tôt.
Elle fait toujours l’objet d’un véritable culte de la part des Japonais : des hommages musicaux venant de tous les pays, une statue à Yokohama, un musée à sa gloire qui a attiré plus de 5 millions de visiteurs, des coffrets de DVDs (sans sous-titres hélas, et à des prix largement dissuasifs)…le Japon n’est pas prêt de l’oublier.
<iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/jm1-KXgPlvI" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-58462252513168456042012-04-24T14:55:00.000-07:002012-04-24T14:58:04.208-07:00Alice Babs, Mlle Swing de Suède<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEnxYUa9devQCJCwKH4r_xsUfRgxb-5oVTpxnL87tD6AFpl34u6N3c6nvs_vowPvdZa9g28ocz6v0fBwpcGD25ytvZN7rmFPv2MEdQNl_QBhJEKBMWI1g50ZOja-LMWx_Dx0LAnS2I5lXH/s1600/babs6.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEnxYUa9devQCJCwKH4r_xsUfRgxb-5oVTpxnL87tD6AFpl34u6N3c6nvs_vowPvdZa9g28ocz6v0fBwpcGD25ytvZN7rmFPv2MEdQNl_QBhJEKBMWI1g50ZOja-LMWx_Dx0LAnS2I5lXH/s320/babs6.jpg" width="223" /></a>La mouvance swing et la musique jazzy des grands orchestres de variété ont déferlé sur l’Europe au cours des années 30. En Suède comme ailleurs, les rythmes syncopés se sont vite imposés, et une toute jeune fille vive et charmante était là pour incarner non seulement une nouvelle façon de chanter mais aussi une nouvelle jeunesse : la souriante <b>Alice Babs,</b><br />
<b>
</b> appelée à devenir une grande dame du jazz et <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd4mEZ6pbZVaxqxRqGi7wPY7-Q36E7L9cBKEMjJ6mFaZpcblL-DAJyK7PxxPisoXCcAjWpm6lyb2zAvgB7ntsZ6fF1kTOjI_kJ4I9t8xSmnkpcUNnah5jLb00m0YC-8oddcHNSyv8p2yrk/s1600/babs9.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd4mEZ6pbZVaxqxRqGi7wPY7-Q36E7L9cBKEMjJ6mFaZpcblL-DAJyK7PxxPisoXCcAjWpm6lyb2zAvgB7ntsZ6fF1kTOjI_kJ4I9t8xSmnkpcUNnah5jLb00m0YC-8oddcHNSyv8p2yrk/s320/babs9.jpg" width="225" /></a><br />
une des interprètes favorites du grand Duke Ellington.
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Née en 1924 à Kalmar en Suède, Alice Babs a accompagné pendant ses jeunes années ses parents qui se produisaient dans des théâtres amateurs. Dès l’âge de 13 ans, elle recevait des propositions pour chanter dans des night-clubs de Stockholm que se famille a préféré décliner dans un premier temps. Après avoir suivi des cours de chant, elle se lance enfin à 15 ans dans les boîtes de nuit où son aptitude à chanter la tyrolienne aussi bien qu’à swinguer mélodieusement avec un soupçon de fantaisie lui vaut rapidement un succès certain. La musique américaine commence en effet à connaître un succès croissant sur les ondes, surtout auprès du public adolescent : les comédies musicales de Judy Garland et les grands orchestres de variété séduisent le public alors qu’en France commence à sévir la vogue « zazou ». Alice décroche un contrat avec une maison de disque (elle grave son premier disque en anglais en 1939 : the yodeling girl) et la firme cinématographique Filmindustri entend bien exploiter le jeune phénomène. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBJNA-fQTLjLVU5wKk87yE1rjd9S04JtU2Xeio8xL0RLkel0ejXsolmgW7KNrpkB5cYBtLuS3KfqzVdatsrbY0j-GJcwbD1vQgCRK7YWahVJejYZqOFr2khcZdLiq1Uo9UmmOVGoKvSyVQ/s1600/babs7.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBJNA-fQTLjLVU5wKk87yE1rjd9S04JtU2Xeio8xL0RLkel0ejXsolmgW7KNrpkB5cYBtLuS3KfqzVdatsrbY0j-GJcwbD1vQgCRK7YWahVJejYZqOFr2khcZdLiq1Uo9UmmOVGoKvSyVQ/s320/babs7.jpg" width="320" /></a><br />
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Dès 1940, Alice se retrouve en vedette de Mlle Swing et son professeur de Shamyl Bauman où, tout comme la toute jeune Judy Garland dans Everybody sing (1936), elle sème le trouble au collège en osant chanter du jazz et des onomatopées pendant les cours. Son prof de chant (Adolf Jahr) dont elle est secrètement amoureuse est son allié. Une intrigue simplette certes, mais le film exhale une réelle fraîcheur et candeur qu’on ne retrouve pas forcément dans les comédies musicales adolescentes un peu mécaniques tournées aux USA avec Mickey Ronney ou Deanna Durbin. Les chansons ressemblent à s’y méprendre à des succès américains du genre (le titre swing it magister présentant de fortes similitudes avec swing Mr Charlie de Garland). Aussi, on a du mal à croire que le film provoqua un vrai scandale à sa sortie chez les familles bien-pensantes, que la musique jazzy fut qualifiée de primaire et la jeune Alice traitée de petite garce tout juste bonne à "recevoir une fessée"! Il faut rappeler qu’avant-guerre la Suède était un pays très strict et très conservateur, et que les pasteurs exerçaient encore un véritable ascendant sur la vie des citoyens. Cependant le buzz sera finalement très profiteur, et le film sera distribué avec succès dans plusieurs pays d’Europe, chose rare à l’époque !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQDpA5U8oAb8qau0ofo_hY3V0ggfoG6s8dYQJ_skJtwG1bY9oB4B1y5_6FERw8WkDwQ-yf8TihJDQlhrPKhLJ_zKPnwUmxCAlLKVIbAWZZMSIRFuHensUxeSJYg1msSqFL9LfSAbVv_kqy/s1600/babs.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQDpA5U8oAb8qau0ofo_hY3V0ggfoG6s8dYQJ_skJtwG1bY9oB4B1y5_6FERw8WkDwQ-yf8TihJDQlhrPKhLJ_zKPnwUmxCAlLKVIbAWZZMSIRFuHensUxeSJYg1msSqFL9LfSAbVv_kqy/s320/babs.jpg" width="256" /></a><br />
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Les professeurs en vacances (1942) nous narre la suite des aventures de l’attachante Mlle Swing : un film qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais se regarde sans souci avec ses personnages cocasses. Vocalement, les prestations sympathiques (notamment une variation swing de la barcarolle des Contes d’Hoffmann) d’Alice rappellent un peu celles de notre Irène de Trébert nationale à la même époque.
Toujours en 1942, Alice joue dans En trallande jänta une gentillette orpheline qui grâce au soutien du pasteur et de tout son village devient chanteuse à Stockholm. C’est gentillet, mais ce type de spectacles est très apprécié pendant cette sombre période.
En 1944, elle est pilote d’avion pour les besoins du film Ornungar : titulaire d’une licence, la chanteuse n’a pas besoin d’être doublée par les scènes de vol. Elle interprète aussi un hymne au drapeau suédois, moment patriotique bienvenu pour remonter le moral des suédois. La même année, la jeune vedette se marie : la naissance de ses trois enfants va un peu ralentir sa carrière
(On la retrouve néanmoins dans le film la chanson de Stockholm (1947)). <br />
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En 1949, déjà au faîte de sa gloire dans son pays, elle entame une carrière internationale en se produisant au Festival de Jazz de Paris, où l’on peut constater qu’elle a fait pas mal de progrès depuis ses débuts.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ60YQnWnwHVbrq12HYQMkYYR6nS1lgPzJ3wYK_uuRYpYt-UFx6X6j2pso184QN1axKIx4cNBHhJQgcLDACvdt9VqZnJzxYejM2UeeeH9QqsTI9Oue2TRCQnMRmSbwOIjBQrWHBR9PAlri/s1600/babs2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="318" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ60YQnWnwHVbrq12HYQMkYYR6nS1lgPzJ3wYK_uuRYpYt-UFx6X6j2pso184QN1axKIx4cNBHhJQgcLDACvdt9VqZnJzxYejM2UeeeH9QqsTI9Oue2TRCQnMRmSbwOIjBQrWHBR9PAlri/s320/babs2.jpg" width="320" /></a><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbEdadLdceff3zs2eKl8oYD_pir1rM7iVcDjhxAMvNuE4f1eb9X7iyE1HLAGvkbu4B5W0lTpw2M97ZESC8VmdnehgWelnX5AI4oJ-4t8zXOx9FR8q0Z7tqQIjsDoDgAvHG_0jggWVwOt9o/s1600/babs3.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="312" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbEdadLdceff3zs2eKl8oYD_pir1rM7iVcDjhxAMvNuE4f1eb9X7iyE1HLAGvkbu4B5W0lTpw2M97ZESC8VmdnehgWelnX5AI4oJ-4t8zXOx9FR8q0Z7tqQIjsDoDgAvHG_0jggWVwOt9o/s320/babs3.jpg" width="320" /></a>Les critiques ventent « sa voix pure et merveilleusement timbrée ». Elle assure le doublage du dessin animé Cendrillon pour la Suède en 1950. A partir de 1953, la chanteuse se recentre sur le cinéma, notamment aux cotés de Povel Ramel, talentueux et facétieux chanteur et auteur de revues. En 1954, elle fait une tournée en Allemagne ou son répertoire composé de tyroliennes et d’airs jazzy cadre totalement avec les goûts du public : elle décroche un contrat avec une maison de disques, un premier tube en allemand (ein mann musst nicht immer schon sein) et un rôle secondaire dans un film « la rhapsodie suédoise » avec Maj-Britt Nilsson et Karlheinz Böhm. Parmi ses tubes allemands figurent notamment une version de Lollipop et de you send me de Sam Cook. Je leur préfère sa version jazzy de la chanson du film Tunnel of love de Doris Day, où l’aisance de son interprétation et sa voix mélodieuse font merveille.
De retour en Suède, Alice regagne les bancs de l’école dans un musical estudiantin : mais ce n’est plus elle l’élève gentiment délurée : elle enseigne à présent (Mlle Swing et son élève 1956). <br />
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En 1958, Alice représente la Suède à l’eurovision : en costume traditionnel, elle ne joue pas la carte de la nouveauté. Pourtant, c’est en reprenant un veux tube qu’elle avait déjà gravé en 1939, qu’Alice remporte un succès en Grande Bretagne en 1963, en pleine révolution musicale : il faut dire que sa version aérienne et gentiment décoiffante d’After you’ve gone est dans l’air du temps (43ème au top anglais).<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpUOrq4Jo4RCAmGiOQrGOcw3E6oNwWFqsr6IIqrivck00EsUiHNmSh09uYurO_L5ygs-M9O5ADuH5nrpctwLUIIFA12rbBy7V1_iTaDYfIoed1A5p4gD2cmIFeeZXL5t5APZSPLHk6LeGu/s1600/babs11.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpUOrq4Jo4RCAmGiOQrGOcw3E6oNwWFqsr6IIqrivck00EsUiHNmSh09uYurO_L5ygs-M9O5ADuH5nrpctwLUIIFA12rbBy7V1_iTaDYfIoed1A5p4gD2cmIFeeZXL5t5APZSPLHk6LeGu/s320/babs11.jpg" width="320" /></a> La même année, Duke Ellington la remarque à la télévision, il est séduit par sa voix, et ne mâche pas ses mots : « le rêve de tout compositeur, l’artiste la plus unique qu’il connaisse » selon ses dires. La chanteuse va désormais l’accompagner lors de la plupart de ses tournées en Europe jusqu’en 1973. Le fameux compositeur, très inspiré par la religion, consacrera les dernières années de sa vie à des concerts de musique sacrée, avec Alice pour interprète féminine.<br />
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Après le décès du maître, Alice souffrante se retire sous la Costa del sol, à Marbella plus exactement où elle réside depuis 1973 où elle se consacre à des activités religieuses (son ami Duke Ellington l’ayant rapprochée de la foi) et à des parties de golf. Mais le virus du spectacle ne l’a pas quittée et à 74 ans, elle a fait un come- back inattendu en sortant un album après 18 ans de silence ! En 1998, des concerts à guichets fermés dans les grandes villes de suède ont permis à un jeune public de redécouvrir une légendaire artiste, toujours très en voix.
Depuis, Alice est retournée sur la Costa del Sol : il paraît qu’elle adore le flamenco et Paco de Lucia, et s’occuper de ses 9 petit enfants.
<iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/csRUYiZvB70" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-83152735259563398082011-12-28T12:53:00.000-08:002016-04-23T23:46:48.418-07:00Virginia Bruce, blonde sophistiquée du cinéma d'antan<div><div><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9aclzsHxTxjTBoy0rAlsatjpRmrvslbDy7GfUcWlN_ZGjwVsBSCck5yoOolK1ot4DnTZfL0zDZ-SX037wrr56vAxqQ4i1RWpi6tBHUWWmTHQkw2Cdd_1R5HbRS6qarWhgZ7NiZp62pfEP/s1600/bruce_02.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 299px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5691290449769994082" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9aclzsHxTxjTBoy0rAlsatjpRmrvslbDy7GfUcWlN_ZGjwVsBSCck5yoOolK1ot4DnTZfL0zDZ-SX037wrr56vAxqQ4i1RWpi6tBHUWWmTHQkw2Cdd_1R5HbRS6qarWhgZ7NiZp62pfEP/s400/bruce_02.jpg" /></a><br /><div><div><div><div><div>Blonde sophistiquée au doux regard rêveur, la jolie <strong>Virginia Bruce </strong>n’a sans doute pas eu la carrière qu’elle méritait. Sans grande ambition pour se faire valoir, un peu trop directe, la glamoureuse actrice n’a brillé que quelques années à la MGM à la fin des années 30. Cependant la rediffusion de ses films sur certaines chaînes de télévision spécialisées a permis a beaucoup de découvrir cette élégante actrice au charme calme et aux traits graciles que Cole Porter avait en très haute estime et qui a joué dans quelques comédies musicales marquantes en noir et blanc. Une récente biographie, fort bien écrite, permet à nouveau de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhszoCdmm45c0ZeYZEPkeV6kS5ewIXKigOHZbh1BWp8hhasrWUeeW56_fCkuMfPXxX0deusBQsg4BfcwvqzMJNktcFHzJ2OXvYFA11XlTcd1QOsP-PBQb9llyit0LEsHdU5fjrmjv0GcDbi/s1600/3bruce001a.jpg"></a>découvrir et de comprendre la trajectoire de cette beauté d’autrefois.<br /><br />Née à Minneapolis en 1910, Virginia Bruce a débuté par hasard au cinéma alors que cet univers ne l’avait jamais fascinée. En vacances en Californie avec ses parents, elle a croisé lors d’un repas le cinéaste William Beaudine, qui lui a proposé un bout d’essai à la Paramount. Au tout début du cinéma parlant, la jolie blonde va ainsi faire un peu de figuration dans quelques films renommés comme Parade d’amour ou Whoopee<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioOSu90Ut4y8XPkgZqTdkbpAT883IK9DtH2T-DAGxx65h3dQrQftHJSO-go7dfyVAy81QLLOTu5vWQXUslHGg1MnNBepxmpec6jcJPtIxQ7UdPNkbhK3oi5DhWlKlc_POxYLgM92D8oJrh/s1600/391-092402-16.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 299px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5691286341500429346" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioOSu90Ut4y8XPkgZqTdkbpAT883IK9DtH2T-DAGxx65h3dQrQftHJSO-go7dfyVAy81QLLOTu5vWQXUslHGg1MnNBepxmpec6jcJPtIxQ7UdPNkbhK3oi5DhWlKlc_POxYLgM92D8oJrh/s400/391-092402-16.jpg" /></a>, mais sans aucun enthousiasme. Alors qu’elle se voit confier enfin un rôle plus substantiel dans un film d’aventures (les titans du ciel) avec la gloire montante Clark Gable, l’actrice constatera avec amertume que toutes ses scènes ont été coupées au montage ! Remarquée parmi les girls réunies autour d’Eddie Cantor dans Whoopee, la débutante dépitée signe un contrat pour paraître dans les fameuses Ziegfeld follies à New York (Ziegfeld aurait confié à l’occasion qu’il n’avait jamais rencontré une aussi jolie meneuse de revue). Elle va ensuite paraître dans deux revues musicales à Broadway avant de retourner à Hollywood où le producteur Irving Thalberg de la prestigieuse MGM a des projets pour elle : Kongo, un des films les plus racoleurs et audacieux (il y est question de prostitution, inceste, drogue) de l’année 1932, qui horrifiera les ligues de décence (le Code Hays ne sera appliqué qu’à partir de 1934) et Downstairs, un drame écrit par la star du muet John Gilbert sur un chauffeur de taxi ambitieux et sans morale. On raconte que l’ex amant de Greta Garbo tenait tellement à ce que son projet aboutisse, qu’il avait accepté de vendre pour un unique dollar son scénario au studio ! Si le film se révèle, même 80 ans après original et <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4xxImybEYGnoZLhlRFLSoB2bKZv4MGumSXc8yyWlsYFI5Yzp8S36MkeYhgmtrblPxXOItCYZMlO6iDL_Njbnmux-13XzB2HDUvWl1kiD5PbNj5akiE-zBt3dCHnYgbi8IGw8aTBY97D32/s1600/vbr.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 282px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5691286596116550802" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4xxImybEYGnoZLhlRFLSoB2bKZv4MGumSXc8yyWlsYFI5Yzp8S36MkeYhgmtrblPxXOItCYZMlO6iDL_Njbnmux-13XzB2HDUvWl1kiD5PbNj5akiE-zBt3dCHnYgbi8IGw8aTBY97D32/s400/vbr.jpg" /></a>réussi, le personnage central était si détestable et éloigné des créations précédentes de l’acteur, que le succès ne sera pas au rendez-vous. Au moins, permettra- t’il à Virginia de rencontrer Gilbert et de l’épouser. Il semble que l’actrice souhaitait alors se retirer de l’écran pour s’occuper de leur fille, mais le caractère irascible de l’acteur, dont la carrière est en pleine crise, et sa liaison avec Marlène Dietrich vont très vite nuire à leur union. On raconte d’ailleurs que l’ascension de Virginia Bruce et le déclin rapide de Gilbert ont inspiré à Selznick l’idée du film « une étoile est née ». Après son divorce, Virginia retourne à la MGM, où le studio ne semble avoir qu’une confiance très modérée en ses talents : il n’hésite pas à la prêter à la Monogram, une firme sans aucun prestige, qui cherche une interprète pour la première version parlante de Jane Eyre : le film sera tourné en 10 jours avec un budget de misère, mais Virginia en tirera des critiques positives.<br /><br />En 1935, Virginia joue aux côtés du fameux ténor Lawrence Tibbett dans Metropolitan, le roman d’un chanteur (elle y chante un air de Carmen doublée par une artiste lyrique) , incrane à nouveau une cantatrice (le fameux rossignol suédois Jenny Lind)dans the mighty Barnum et a l’honneur de figurer dans L’Amérique chante qui est considéré comme le plus mauvais film music<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoJGcvRgWIpYPc86hmYZ-HnEhLDYJJawnmap1EzxEwE8qWtpSHRn0l1DaKBw_PAkZFz1w5cy9pgZ6qkzOc-KvEsU3kuM8tt39C9_gmCkmiiIUzg1_72a6KMZBiWueIbHVAZN22iTNiO1HM/s1600/18461.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 283px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5691286900627455970" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoJGcvRgWIpYPc86hmYZ-HnEhLDYJJawnmap1EzxEwE8qWtpSHRn0l1DaKBw_PAkZFz1w5cy9pgZ6qkzOc-KvEsU3kuM8tt39C9_gmCkmiiIUzg1_72a6KMZBiWueIbHVAZN22iTNiO1HM/s400/18461.jpg" /></a>al de la MGM ; Heureusement, elle se rattrapera l’année suivante en jouant dans les deux films les plus marquant de sa carrière.<br /><br />Le grand Ziegfeld est une bio un peu lourde du célèbre producteur de revues connu pour ses numéros musicaux volontairement pachydermiques. Virginia qui avait autrefois dansé dans les fameuses follies était tout à fait légitime pour y figurer et chacun se souvient de l’incroyable numéro où elle est juchée en haut d’une immense pièce montée en carton-pâte, avec des danseurs et des girls à tous les niveaux.. ; d’aucuns prétendent que la froide et peu diplomate Virginia n’était guère appréciée de ses collègues et qu’à la fin de la séquence, tout le monde est parti en vitesse, la laissant toute seule au sommet de son gâteau en carton !<br /><br />En tous les cas, sa prestation fut jugée tout à fait convaincante (et passe beaucoup mieux de nos jours que le jeu outré de Luise Rainer qui fut pourtant récompensée d’un oscar). Dans Broadway Melody of 1936, Virginia est encore plus exquise quand elle courtise James Stewar<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIN866Mad8jyRg4VOpmGuYTDEgLqe1MOosLhAXGiJB2LjH01JM-DHwknZQwtQ_kOgx_mhIfcyO8ZQf0Qz30c4x7tFVBDLd4ZkLvtYisaPC-lLnUij1ZA5O0NB1iEFRRphiz4J9KHmtSBZW/s1600/The+Great+Ziegfeld+%25281936%2529+Virginia+Bruce.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 258px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5691289311910364002" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIN866Mad8jyRg4VOpmGuYTDEgLqe1MOosLhAXGiJB2LjH01JM-DHwknZQwtQ_kOgx_mhIfcyO8ZQf0Qz30c4x7tFVBDLd4ZkLvtYisaPC-lLnUij1ZA5O0NB1iEFRRphiz4J9KHmtSBZW/s400/The+Great+Ziegfeld+%25281936%2529+Virginia+Bruce.jpg" /></a>t en lui fredonnant le sublime air de Cole Porter « I’ve got you under my skin ». Pour bien assurer son numéro, la vedette avait pris des cours de chant auprès de Roger Edens : son excellente prestation reçut même l’accolade de Porter, en personne, qui déclara des années plus tard que personne n’a mieux chanté qu’elle ce fameux refrain. C’est en effet, sans doute dans ce subtil mélange de haute sophistication et de séduction calme, que la vedette s’est montrée sous son meilleur jour. Elle se tire fort bien d’ une femme jalouse de GB Seitz, un mélo écrit par Erich Von Stroheim, inspiré par un drame personnel vécu par l’auteur.<br /><br />En 1939, on la retrouve aux cotés de Nelson Eddy (avec lequel on lui prêta une aventure) dans le flambeau de la liberté, un western musical patriotique assez sympathique ainsi qu’une série de comédies de bonne facture, avec des acteurs aussi distingués que Fredric March, Melvyn Douglas ou William Powell, souvent totalement oubliées qu’on redécouvre avec plaisir quand TCM a la bonne idée de les diffuser.<br /><br />On ne sait trop pourquoi la MGM a fini par se désintéresser totalement de l’actrice après le décès d’Irving Thalberg, qui semblait le seul à lui accorder de l’intérêt. Des rôles prévus<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeMa8pr2ghiT9ckw9W1SxNiFktinrEeW1HNAV-HqOdjVRVhuCmeOMbt-pgrpbglubx5XYcHJCyqYhlhbLV1jV5j1_wc_iTW2a2U5kQD13-diSW26ovVWzhsnuFNNRAn1oUNwaMt5jxCQ4q/s1600/arabia.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 249px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5691291645911686498" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeMa8pr2ghiT9ckw9W1SxNiFktinrEeW1HNAV-HqOdjVRVhuCmeOMbt-pgrpbglubx5XYcHJCyqYhlhbLV1jV5j1_wc_iTW2a2U5kQD13-diSW26ovVWzhsnuFNNRAn1oUNwaMt5jxCQ4q/s320/arabia.jpg" /></a> pour Femmes de Cukor et Broadway qui danse avec Fred Astaire lui échappèrent et l’actrice vexée finit par quitter le studio.<br /><br />Si l’on en juge par les films qu’elle tourné à partir des années 40, son étoile avait beaucoup pali : entre les films d’espionnage de série B (intrigue à Damas) et les rôles de potiche dans les farces d’Abbott et Costello (deux nigauds dans une île en 1942), Virginia n’avait visiblement plus la côte à l’écran. Après le décès de son second mari, le réalisateur J W Ruben, Virginia paraît encore dans un musical exotique, genre très en vogue en cette période de politique de bon voisinage avec les états d’Amérique du Sud. D<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOwemvmhpqETJVvq3VIp-RVSHXX4dgqqgIj-Q8ZeCTCRZMZeG5JHkDG8u8kWwBZaL6Pc-gWeShVpPzLG0DkL-I9jc2ynxenhNrQruYHaz87NRk2DD8QhV-80ibAB9uv7bcy8XHZnw2-jO5/s1600/family.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 234px; height: 320px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5691293721522371538" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOwemvmhpqETJVvq3VIp-RVSHXX4dgqqgIj-Q8ZeCTCRZMZeG5JHkDG8u8kWwBZaL6Pc-gWeShVpPzLG0DkL-I9jc2ynxenhNrQruYHaz87NRk2DD8QhV-80ibAB9uv7bcy8XHZnw2-jO5/s320/family.jpg" /></a>ommage que son partenaire le chanteur mexicain Tito Guizar soit si insipide ! l’actrice aura beaucoup plus de chance à la radio où, très sollicitée, elle va jouer dans de multiples pièces et adaptations de films pour ce média. En 1946, l’actrice épouse Ali Ipar, un jeune millionnaire turc. Leur mariage lui causera beaucoup de soucis, notamment avec les autorités chargées de l’immigration.<br /><br />Entre autres, le couple sera contraint de divorcer, pour la forme, quand Ali Ipar obtiendra un poste d’officier de l’armée turque, avant de se remarier l’année suivante. Il semble que l’actrice sera beaucoup affectée par cette succession de déconvenues. Pour sa belle Virginia, Ali va produire et réaliser « l’épidémie -1953 » le premier film turc en couleurs, dans lequel l’ex star d’Hollywood incarne une infirmière chargée de soigner des lépreux. Il y perdra beaucoup d’argent et connaîtra des déconvenues avec son pays qui le mèneront en prison. Le couple finira par divorcer pour de bon, et conformément à la législation turque de l’époque, c’est le mari qui empochera tous les biens de son e<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQW8eR_Awv0ud8cVGDshfh23vqbZM4El3JOEDUl7yTUfSD8Qk5qtRC9_h6_K-WqRAxcHeeAKDz-blV_OnjVjk5aN1bHb1J3lD2KwKMoyu5f9w-vWmXn4dalbQbROk2CJFxkzWdV_I42Lxp/s1600/%2524%2528KGrHqVHJCkE7zC5V3IUBO-nbyzl1Q%257E%257E60_12.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 400px; height: 316px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5691293190554955650" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQW8eR_Awv0ud8cVGDshfh23vqbZM4El3JOEDUl7yTUfSD8Qk5qtRC9_h6_K-WqRAxcHeeAKDz-blV_OnjVjk5aN1bHb1J3lD2KwKMoyu5f9w-vWmXn4dalbQbROk2CJFxkzWdV_I42Lxp/s400/%2524%2528KGrHqVHJCkE7zC5V3IUBO-nbyzl1Q%257E%257E60_12.jpg" /></a>x épouse, liassant la pauvre Virginia très amere.<br /><br />De retour aux USA, on l’a vue un peu à la télévision et au cinéma dans Liaisons secrètes avec Kim Novak en 1960.Virginia s’est éteinte en 1982, victime d’un cancer. A la fin de sa vie, l’artiste malade, vieillie et malheureuse, confiait à un photographe « pensez-vous qu’après ma mort, on se souviendra qu’autrefois j’avais de si beaux yeux ? » ; les téléspectateurs de TCM répondront assurément que oui.<br /><br />Je leur conseille vivement la bio publiée aux USA par Scott O’Brien dont la lecture est passionnante. </div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/ap9BZo18Tss" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-61033946717850435262011-11-13T12:57:00.000-08:002011-11-13T13:16:43.005-08:00Catherine Deneuve, belle comme le jour<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9sXOP8p_y-_QM9SKDJZbmkDjoZAJaUexD3HEMJLaoNdKEeRtTJCrEwdBM-a_6QO2ZmhhDkDTnvsqPvwQcb1n12GJa_Xl6FzIJj2NJZqIpdlrF_z-O86hfytZn7CwlluywsmSz4oygx5cr/s1600/dene76io1_500.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 286px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5674589704662928242" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9sXOP8p_y-_QM9SKDJZbmkDjoZAJaUexD3HEMJLaoNdKEeRtTJCrEwdBM-a_6QO2ZmhhDkDTnvsqPvwQcb1n12GJa_Xl6FzIJj2NJZqIpdlrF_z-O86hfytZn7CwlluywsmSz4oygx5cr/s400/dene76io1_500.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div>Si en France tout commence et tout finit par des chansons, notre pays n’a pas toujours brillé en matière de comédies musicales ; si beaucoup furent produites dans les années 30 à 50, il s’agissait souvent de films à petit budget, de qualité discutable, destinés à mettre en valeur des chanteurs populaires. Le cinéaste Jacques Demy est parvenu à donner ses lettres de noblesse au film musical français en créant des oeuvres exquises d’une grande originalité. Sa muse était l’actrice favorite des français, la blonde <strong>Catherine Deneuve</strong> qui traverse avec une constance remarquable dans le succès le monde du cinéma depuis plus de 50 ans ! Même si elle était souvent doublée vocalement dans ses films les plus connus et que sa carrière d’une grande diversité a embrassé tous genres, un coup de chapeau à la reine du cinéma français s’imposait.<br /><br />Catherine Deneuve a toute petite baigné dans le monde du 7ème art : c’est sans doute pour cette raison qu’elle n’était pas à l’origine particulièrement fascinée par ce milieu et qu’elle y a fait ses débuts sans grand <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhY98CFispiJ-QvmZItoRsXNwr6Amq0hLwZhCP5JQnS9WqdHOxyumVvxd4YP66ArB1ITWTY4pSNkJzflZiG06_kkZAhGY1cMQ4eCrT1jPbX7j-w9X2PlpCnKNzh635LbFejZiz43Jg5DuX/s1600/catherine_deneuve_1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 292px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5674588407898949634" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhY98CFispiJ-QvmZItoRsXNwr6Amq0hLwZhCP5JQnS9WqdHOxyumVvxd4YP66ArB1ITWTY4pSNkJzflZiG06_kkZAhGY1cMQ4eCrT1jPbX7j-w9X2PlpCnKNzh635LbFejZiz43Jg5DuX/s400/catherine_deneuve_1.jpg" /></a>enthousiasme. Née en 1943, elle est en effet la fille de Renée Simonot, une actrice qui vient de fêter ses 100 ans en septembre dernier, qui a notamment beaucoup doublé en français de célèbres actrices américaines comme Olivia de Havilland ou Judy Garland. Son père, directeur de doublage à la Paramount, prêtait quant à lui la voix française d’Alan Ladd !<br />Aussi, la fillette s’est elle amusée elle aussi à doubler des enfants dans des films pour de l’argent de poche tout comme sa sœur Françoise Dorléac. C’est avec la bénédiction de son papa, que la lycéenne débute dans les collégiennes en 1957, puis les portes claquent en 1960.<br />Alors que sa sœur Françoise, vive et talentueuse, accède très vite à la notoriété, la jeune Catherine trouve quelques rôles sans grande conviction dans des comédies légères comme les parisiennes où Johnny Hallyday lui fredonne son tube « retiens la nuit ».<br />C’est une comédie musicale 100% chantée et enchantée qui va changer sa vie en 1964 : les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy . Bâti sur de magnifiques mélodies de Michel Legrand, le film est particulièrement novateur dans sa conception et d’un goût exquis : quand à Deneuve, elle apporte sa grâce, sa ré<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDY62HJKy9or-cq-GX4j0YFPXIJPtgQcW-i1oNgYHk9CT6tNdUBTQqANxFmTj65QneMoNOgbc8yo7Uvlj47nhS7jVvliOV3fl3CaLNkQisW0G-z0dYRWE4k_izzSyt0_iXDt6wQ6yPlP8d/s1600/b3_1_b.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5674588615682350514" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDY62HJKy9or-cq-GX4j0YFPXIJPtgQcW-i1oNgYHk9CT6tNdUBTQqANxFmTj65QneMoNOgbc8yo7Uvlj47nhS7jVvliOV3fl3CaLNkQisW0G-z0dYRWE4k_izzSyt0_iXDt6wQ6yPlP8d/s400/b3_1_b.jpg" /></a>serve, son émotion et sa distinction à son personnage et la voix éthérée de Danielle Licari lui va comme un gant. Ce film lui vaudra non seulement de connaître une gloire intense et internationale, mais également de prendre conscience de la passion qu’elle éprouve enfin pour son métier.<br />Une profession qu’elle va désormais exercer avec une rigueur extrême en ne reculant devant aucun choix audacieux pour explorer les univers les plus contrastés des réalisateurs les plus prestigieux de cette époque : Polanski (Répulsion), Varda (les créatures), Buñuel (belle de jour), Truffaut (la sirène du Mississipi) réclament tour à tour Deneuve, sa beauté froide et insond<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_XUjmVedeeMzO06uxC0CtIirnC179hCIBA_q64JpoybRh8Rc1Q2ef4hXOdh4fCBTE7O7Nbvbpc4jDsFIdAcwBLqjJDpUEJSJshQ7jFnN3PqUr-L94uTb0SHUMQ8wc8BaaM7BfA_bNp5Gh/s1600/las+senorias+de+rochefort.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 270px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5674587982906151666" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_XUjmVedeeMzO06uxC0CtIirnC179hCIBA_q64JpoybRh8Rc1Q2ef4hXOdh4fCBTE7O7Nbvbpc4jDsFIdAcwBLqjJDpUEJSJshQ7jFnN3PqUr-L94uTb0SHUMQ8wc8BaaM7BfA_bNp5Gh/s400/las+senorias+de+rochefort.jpg" /></a>able et son mystère.<br />Si certains spectateurs sont peu sensibles à son détachement et son coté glacial qu’ils jugent hautain et déplaisant, lui préférant par exemple sa grande concurrente des années 70, Romy Schneider qui s’impliquait beaucoup plus émotionnellement dans ses rôles, au rique de s’y perdre, le masque superbe et parfois tranquille de Catherine Deneuve cache en réalité beaucoup de violence et la dureté d’un diamant, qui la rendent fascinante dans ses meilleurs prestations..<br />A la fin des années 60, elle a supplanté Brigitte Bardot dans le peloton de tête des actrices françaises les plus populaires, ce qui lui a valu de très vite d’alléchantes propositions pour Hollywood où elle n’a tourné pourtant qu’un film assez décevant avec Jack Lemmon (folies d’avril en 1968). Un projet de film d’espionnage avec Hitchcock, qui se déclarait très intéressé par la française, n’aboutira pas, à son grand regret.<br />Catherine Deneuve n’oubliera jamais que c’est Jacques Demy et la comédie musicale qui ont fait d’elle une aussi grande vedette, et elle reviendra à plusieurs reprises à ses premières amours. Les demoiselles de Rochefort (1966) est un vibrant et euphorisant hommage à la comédie musicale où Catherine forme un savoureux duo avec sa sœur Françoise (un petit clin d’œil à Marilyn et Jane Russell des hommes préfèrent les blondes) dont les superbes chansons de Michel Legrand sont encore dans les mémoires notamment les <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8GeAmMkNOmm7_yI82-aPOXiiqsgK7NhOjjrS0o5AXTUg0aECzKdpOlsxrN5I-_bjkDEP8lIBOdGZJ7wvhu8N90ckNpVzLVIN4KRNhDo9jG0k7ycWJGtIe1ZgLU6TK84pfBekv8Ne4Y9Tg/s1600/catherine_deneuve_dans_peaud_ane_reference.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 277px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5674587771293711234" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8GeAmMkNOmm7_yI82-aPOXiiqsgK7NhOjjrS0o5AXTUg0aECzKdpOlsxrN5I-_bjkDEP8lIBOdGZJ7wvhu8N90ckNpVzLVIN4KRNhDo9jG0k7ycWJGtIe1ZgLU6TK84pfBekv8Ne4Y9Tg/s400/catherine_deneuve_dans_peaud_ane_reference.jpg" /></a>sœurs jumelles (pour l’occasion, Catherine est doublée par Anne Germain). J’ai une tendresse particulière pour Peau d’Ane (encore un gros succès commercial) de Demy, que j’ai découvert enfant, et dont la magie n’a jamais cessé de m’enchanter lors de ses nombreuses rediffusions à l’écran. Soucieuse, dans sa robe couleur de lune, ou réfugiée dans sa chaumière pour confectionner un cake d’amour, Catherine Deneuve trouve là encore un superbe rôle à la mesure de son charme distant.<br />Ce n’est pas un hasard si dans le seul film qu’elle ait jamais produit Zig Zig de Laslo Zsabo (en 1974) comporte plusieurs chansons (dont un duo avec Bernadette Laffont) et se déroule dans l’univers des cabarets. Catherine Deneuve déclarera que chanter est « un plaisir extraordinaire par rapport au métier d'actrice, où l’on dépend de tellement de gens. La chanson, c'est physique, c'est direct. » Le film, sordide et loufoque, sera pourtant un échec cuisant.<br /><br />Si la carrière de Catherine Deneuve a de quoi faire bien des envieux, sa vie privée est plus chaotique : des liaisons passionnée<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqBO6rHXL0E0N-LctQ4c6gg4xT46_M5tjK8opF0ywQEgKuwMLU3-p7ufEsK4nCxspNpJb2VIdSncVwSAGuEUz8-QwzpEcQqlNMzjKTchqeivCBSqsya653gytLecZa7hFakRTwbWFBp9Jc/s1600/serge_gainsbourg_and_catherine_deneuve_photo.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 267px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5674591508487824290" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqBO6rHXL0E0N-LctQ4c6gg4xT46_M5tjK8opF0ywQEgKuwMLU3-p7ufEsK4nCxspNpJb2VIdSncVwSAGuEUz8-QwzpEcQqlNMzjKTchqeivCBSqsya653gytLecZa7hFakRTwbWFBp9Jc/s400/serge_gainsbourg_and_catherine_deneuve_photo.jpg" /></a>s avec Roger Vadim, l’ex mentor de Bardot, Marcello Mastroianni, François Truffaut ou Pierre Lescure et des drames comme le décès de sa sœur Françoise en 1967 qui vont profondément la marquer.<br />En 1980, elle interprète en duo avec Serge Gainsbourg la chanson « Dieu était fumeur de gitanes » dans le film de Claude Berri « Je vous aime » : le meilleur moment du film et un joli petit succès commercial. Son mince filet de voix n’est pas dépourvu de charme et en tous les cas, et est bien plus agréable à coté que celui de Mireille Darc ou Bambou , autres interprètes occasionnelles de Gainsbarre. Dans la foulé<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUScHFMgHiU9YZT5_Z83nfTUxjATaXDU6O7zDqGeJ6sRZQY3hR1hf6_b_bCJ0h3FNL6lPXPg5xy5kdycYv5yFTNrnz1bCkErDQJBdreHvq0wpeTMsa_XoJmPo8r4VU5oWUlQpkG39wBSmQ/s1600/catherinedeneuve.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 309px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5674590352820998354" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUScHFMgHiU9YZT5_Z83nfTUxjATaXDU6O7zDqGeJ6sRZQY3hR1hf6_b_bCJ0h3FNL6lPXPg5xy5kdycYv5yFTNrnz1bCkErDQJBdreHvq0wpeTMsa_XoJmPo8r4VU5oWUlQpkG39wBSmQ/s400/catherinedeneuve.jpg" /></a>e, elle enregistrera un 33T entier avec le célèbre auteur…un disque un peu bâclé comme elle le reconnaît de bonne grâce.<br />Cette année marque sûrement l’apogée de sa carrière avec un césar de la meilleure comédienne pour le très populaire Dernier métro de Truffaut où elle incarne une actrice de théâtre qui cache son mari juif. Pour d’autres c’est 13 ans plus tard dans Indochine, que Catherine Deneuve a trouvé son meilleur rôle en propriétaire de plantation, qui lui vaudra même une première nomination à l'<a title="Oscar de la meilleure actrice" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_de_la_meilleure_actrice">Oscar de la meilleure actrice</a> : certains spectateurs l’ont trouvé plus touchante et plus humaine dans ce personnage.<br />En effet, avec son image de femme glaciale et austère, brûlant d’un feu intérieur, le risque était grand pour la star aux près de 50 ans de carrière de finir statufiée et prisonnière de l’icône qu’elle est devenue : aussi, avec une remarquable intelligence, l’actrice n’hésite pas à se parodier elle-même dans de nombreuses comédies récentes (comme par exemple dans Belle maman une comédie déjantée de Gabriel Aghion où elle chante un rap de Stomy Bugsy !) et à aborder des roles les plus fous : tour à tour femme-cougar, alcoolique, vampire, complètement déjantée, avec une joyeux sens de la dérision et de la provocation.<br />En 2002, 8 femmes de François Ozon devint le plus grand succès de sa carrière : une sorte de cluédo musical garni de chansons (la comédie musicale est décidément le genre qui lui porte chance…). Elle y reprend une chanson de Sylvie Vartan « toi jamais ».<br />Cette année, Catherine a retrouvé sa fille Chiara Mastroanni sur le plateau de « Les Biens aimés », une chronique mais réussie sur les tourments de la passion qui s’étire des années 60 à aujourd’hui, sur des morceaux composés par Alex Beaupain : du cinéma en-chanté, un peu affecté, dans la grande tradition des Demy : qui s’en plaindra ?<br />Catherine Deneuve, 50 ans après ses premiers succès , demeure encore une des comédiennes préférées des français (elle est classée dixième),et n’a pas dit son dernier mot…ni sa dernière chanson !</div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/-9dQysBGyPw" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-14077814199775376722011-11-09T05:52:00.000-08:002016-04-23T23:49:24.637-07:00Mina, héroïne d'Almodovar??<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRJml8BqQgVJT5IeR2hIdbIUAwBn2m7nrqCSefOHZW6ktDmUUNXqZfhJ0bwCZ5R7gwI-A05MDMH1-prm0IpLOhLNPWNLuQVul0BEgpLYYpCFqrfHq-bZCqY8ZP3jItjpCelrrtgNmZLVNY/s1600/mina.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 349px; FLOAT: left; HEIGHT: 346px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5672995428764757746" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRJml8BqQgVJT5IeR2hIdbIUAwBn2m7nrqCSefOHZW6ktDmUUNXqZfhJ0bwCZ5R7gwI-A05MDMH1-prm0IpLOhLNPWNLuQVul0BEgpLYYpCFqrfHq-bZCqY8ZP3jItjpCelrrtgNmZLVNY/s400/mina.jpg" /></a><br /><br /><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;">La vie de <span style="FONT-WEIGHT: bold">Mina</span>, superstar de la chanson italienne depuis plus de 50 ans, devrait faire l’objet d’un film réalisé par Pedro Almodovar en 2012. Si le projet figure encore sur le site IMDB, il semble que le fameux réalisateur a d’autres idées pour le moment (dont un film américain) et que cela ne soit pas une priorité, même s’il a reconnu aimer beaucoup la chanteuse (dont il a souvent utilisé les tubes comme le fameux un anno d’amore dans le film Talons aiguilles)</p><br /><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span >A la lecture des quelques entrefilets parus sur la toile à ce sujet on se rend compte à quel point la chanteuse reste assez méconnue en France. En effet, elle est bien plus qu’ « une chanteuse yéyé des années 60». Son répertoire qui a embrassé aussi bien le blues, que la variété, le rock, les ritournelles napolitaines ou les cantiques est d’une diversité surprenante, et sa longévité artistique extraordinaire. Son s<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqHWwQqbQO76Ix_eqq90HFmele8jwAEONiB0sa-l5WmEDAgefalwLwnJE84qM0nmTLTO-In07JMPgOAk9DkmOozvEBuYZtDOHFc9igbxs3K5bfXoRvjLoVL1hgj4hYc8VyU1KLoUIb53Cl/s1600/mina4.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 283px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5672997029749940370" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqHWwQqbQO76Ix_eqq90HFmele8jwAEONiB0sa-l5WmEDAgefalwLwnJE84qM0nmTLTO-In07JMPgOAk9DkmOozvEBuYZtDOHFc9igbxs3K5bfXoRvjLoVL1hgj4hYc8VyU1KLoUIb53Cl/s400/mina4.jpg" /></a>uccès ne s’est jamais démenti en Italie où elle classe au top 5, chacun de ses nouveaux disques depuis plus de 30 ans : le dernier Caramela (incluant un duo avec le chanteur Rn’B Seal, en fait une reprise d’une chanson de Nolwenn Leroy) est resté classé 35 semaines dans les charts et a culminé à la troisième place en automne 2010.</span></p><br /><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span >Le monstre sacré de la chanson italienne dont l’excentricité (des pochettes de disques incroyables qui pourraient inspirer Lady Gaga), la versatilité et l’inclassable talent lui ont valu des hommages d’artistes aussi grands et différents que Louis Armstrong (qui la considérait comme la plus grande chanteuse blanche), Liza Minnelli, Pavarotti, Maria Callas et même<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Michael Jackson (d’après les confidences de Quincy Jones) continue d'empiler les succès (une reprise disco de can't take my eyes off you , utilisée pour une pub pour la fiat Panda, avait connu un succès mondial).<br /></span></p><span >Le rôle de Mina reviendrait à Marisa Paredes. Si jamais le projet finit par se concrétiser, gageons que la notoriété et le talent du metteur en scène contribueront à faire mieux connaître chez nous cette artiste toujours aussi populaire (et le mot est faible) dans son pays et en Espagne.<br /></span><iframe height="315" src="http://www.youtube.com/embed/i-E57ivq4o0" frameborder="0" width="420"></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-48897733648721434942011-11-06T13:26:00.000-08:002011-11-06T14:13:58.113-08:00Imane, princesse du cinéma oriental<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJTj0WVwjSW3BthbohZeArbesaep0iXZYt_q1biwKtrn-3MVNZTiFnjiAJ7Mp4D_hELbV-kEkloiMfL1N9ItNPgX6Sx0I-dyFr-f_p4eZpJZN1mstERMpLmxmZJ3dQk6nHG3ac-1j68jsy/s1600/imane6_3494364_3165434_n+-+Copie.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 261px; FLOAT: left; HEIGHT: 342px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5672009442622882098" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJTj0WVwjSW3BthbohZeArbesaep0iXZYt_q1biwKtrn-3MVNZTiFnjiAJ7Mp4D_hELbV-kEkloiMfL1N9ItNPgX6Sx0I-dyFr-f_p4eZpJZN1mstERMpLmxmZJ3dQk6nHG3ac-1j68jsy/s400/imane6_3494364_3165434_n+-+Copie.jpg" /></a><br /><br /><div><br /><br /><br /><br /><div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><div>Jolie comme un cœur, la douce<strong> Imane</strong> au regard tendre fut sans doute l’une des vedettes féminines les plus populaires de l’âge d’or du cinéma égyptien. Partenaire des plus illustres chanteurs du moyen orient comme Farid El Atrache ou Abdel Halim Hafez, la ravissante comédienne s’est pourtant illustrée autant par sa beauté que par ses talents d’actrice. Au faite de sa gloire, elle a quitté l’écran sans regret pour se marier et mener une vie de famille en Allemagne. Ceci explique sans doute pourquoi l’artiste est si rarement évoquée dans les livres sur le cinéma et même sur Internet : je vous défie de trouver des articles la concernant !<br />Aussi méritait-elle doubl<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG6sVP3PSZ_F1lu49lKsmpk2Ytyb58kyPmhNYwSKKZMFSKt7wCDUmi_wgTsrIeEURJPhiP4PEKOtdBkc-YMMVOG4vtpR3RjoxKBjTM4pZC0QQ_lOHXsnBCqRofzNZOWTbv8gxnJZVBEwDk/s1600/le+roman+de+mon+amour+F.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 218px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5672008155793689842" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG6sVP3PSZ_F1lu49lKsmpk2Ytyb58kyPmhNYwSKKZMFSKt7wCDUmi_wgTsrIeEURJPhiP4PEKOtdBkc-YMMVOG4vtpR3RjoxKBjTM4pZC0QQ_lOHXsnBCqRofzNZOWTbv8gxnJZVBEwDk/s320/le+roman+de+mon+amour+F.jpg" /></a>ement une page de choix parmi les figures de ce blog, d’autant plus que les amateurs de films populaires égyptiens ne l’ont pas oubliée !<br /><br />Née au milieu des années 30 en Egypte, Imane a gravi toute jeune les échelons de la notoriété dans les studios Misr. Dès 1955, son rôle de gentille fiancée du fabuleux chanteur Abdel Halim Hafez, la nouvelle coqueluche du public, dans Nuit et jour dans Nuit et Jour a fait d’elle une vedette : un joli film sur la jeunesse, avec des teenagers en vespa et une belle insouciance (avant que les frasques du demi-frère du héros ne viennent tout compromettre). Comment oublie la belle sérénade (ana lak ala too)qu'Abdel Halim lui fredonne comme un troubadour alors qu'elle l'écoute, séduite, au balcon? un joli reflet du cinéma romantique et pur d'autrefois. La fraicheur de la jeune actrice, son sourire charmant lui ont d’emblée valu une place de choix parmi les jeunes filles sages de l’écran entre Chadia et Magda ; Le roman de mon amour (1955) est un mélo majuscule comme on n’en fait plus. Imane y est fiancée à un chanteur célèbre (incarné par le fameux Farid El Atrache). Mais le souverain de l’endroit est aussi <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbHIT3w_QzzdK5hqfXFA2SpnuJX-0LizXvhg5KARa1HSkR2EtBMYUl2PrEXEzonVrLmMWWGHN4IcTOa_dJPml0LXdt8V5ttbZEDVG0-EbVWUHnxaG2D3VT27LgEkTK16eGRkw_QQoXzSly/s1600/imane+72283_102.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 295px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5671998301551589890" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbHIT3w_QzzdK5hqfXFA2SpnuJX-0LizXvhg5KARa1HSkR2EtBMYUl2PrEXEzonVrLmMWWGHN4IcTOa_dJPml0LXdt8V5ttbZEDVG0-EbVWUHnxaG2D3VT27LgEkTK16eGRkw_QQoXzSly/s400/imane+72283_102.jpg" /></a>épris de la belle, et Farid devra non seulement renoncer à sa belle mais chanter à ses fiançailles avec le roi, par-dessus le marché : il en tombera malade de chagrin, tout en nous livrant au passage quelques chansons très émouvantes.<br />Abonnée aux comédies musicales (un genre très fructueux à l’époque), Imane est une sage élève aimée d’un prof de musique timide dans « ils m’ont enseigné l’amour « . Ce dernier n’est joué par Saad Abdel Wahab, le neveu de Mohamed, une des premières stars de la chanson arabe du 20ème siècle : bon chanteur mais piètre acteur.<br />Mais on la distribue aussi dans des films moins légers comme le polar tueurs à gage(57) avec Farid Shawki, en courtier en<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLlqpK5UuLKjZHzNLYIWxfd7YWd6VXac-GhxflHbChkhoWPtQLBP6yrqHJO0UWOGw1CKofD3VDYa8Z5sc56UlFgmDc4K80-qSypoGGYObRfQUsMCHVoesignAP5Ph15jbhNsMA4CWzewvY/s1600/imane.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5672005877235675682" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLlqpK5UuLKjZHzNLYIWxfd7YWd6VXac-GhxflHbChkhoWPtQLBP6yrqHJO0UWOGw1CKofD3VDYa8Z5sc56UlFgmDc4K80-qSypoGGYObRfQUsMCHVoesignAP5Ph15jbhNsMA4CWzewvY/s400/imane.jpg" /></a> assurances qui oblige ses clients à souscrire des assurances vie…avant de les assassiner : il parait que l’intrigue était inspirée par des faits réels !<br />Dans je suis innocente (1960), un mélo policier aussi bavard que médiocre, elle quitte son mari, qu’elle croit mort, pour un cousin dragueur et infidèle.<br />Enfin, dans un cœur dans la nuit (60), un mélo moralisateur illustré de pages musicales empruntées a<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAzFBQSpfTSji4CwNbx6y9YzPMDiiixbsRKHZHLWq-hiIavq3DvbyqK4z92pnZYGIU69uSwJ3v-ETuEDJIQuaGBdKDgz1enGw20_3bJFiivVmQcn7_OZjgWO7PBfUF6yf2PIalGXnpetPu/s1600/mydaysandnights-hafez.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 281px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5671998124901371106" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAzFBQSpfTSji4CwNbx6y9YzPMDiiixbsRKHZHLWq-hiIavq3DvbyqK4z92pnZYGIU69uSwJ3v-ETuEDJIQuaGBdKDgz1enGw20_3bJFiivVmQcn7_OZjgWO7PBfUF6yf2PIalGXnpetPu/s400/mydaysandnights-hafez.jpg" /></a>ux gros succès américains du genre (three coins in the fountain, écrit sur du vent), comme cela était souvent le cas à l’époque , entre roman photo et drame ; Imane n’est plus la jeune fille candide des débuts mais une arriviste qui épouse un homme fortuné pour son argent et le trompe avec son ancien fiancé : la pècheresse perdra l’usage de ses jambes dans un accident de voiture .<br />Au passage, on notera combien la jolie Imane était soignée par le chef opérateur qui cherchait à la mettre en valeur dans chaque gros plan comme les stars d’Hollywood du moment.<br />Dans la chanson du bonheur (60), c’est à une autre très grande voix qu’Imane donne la réplique : le regretté Muharam Fouad (lui aussi bien meilleur chanteur que comédien) : un loukoum à l’eau de rose des plus désuets, heureusement rattrapé par de forts jolies chansons. On préférera le rythme endiablé et la jovialité de la comédie « l’amour, l’amour » où la douce Imane offre un charmant contraste avec la capiteuse Hind Rostom, la Marilyn arabe, qui nous a quitté il y a peu.<br />En 1961, Imane joue la femme d’un champion porté disparu dans un accident d’avion ; le croyant mort, elle se remarie…avant qu’il ne ressurgisse : un sujet souvent traité aux USA, comm<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8q-qatK8Vv1il9aGScChRLmuzKQuQXWTVlYcrMn53KXVMYDJdIpWkBSVTb_qzVAhL6s6tqarSvFCV6EqNIdEI95wQwKHUx5w4xTKa2iPs1tERMpyGjg5fg8Uq6wXvgRUvOWQVSrMwtP2C/s1600/vie+et+espoir+61+Imane.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 267px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5671997978587972082" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8q-qatK8Vv1il9aGScChRLmuzKQuQXWTVlYcrMn53KXVMYDJdIpWkBSVTb_qzVAhL6s6tqarSvFCV6EqNIdEI95wQwKHUx5w4xTKa2iPs1tERMpyGjg5fg8Uq6wXvgRUvOWQVSrMwtP2C/s400/vie+et+espoir+61+Imane.jpg" /></a>e vous le constaterez.<br />Voila, la carrière de la belle brunette s’achève là, après son mariage avec Max Scher , un très riche industriel d’origine autrichienne, avec lequel la belle ira s’installer en Allemagne.<br />Cendrillon avait trouvé son prince charmant, comme dans certains des films musicaux auxquels elle s’était prêtée de bonne grâce : la fiction avait fini par rejoindre la réalité !<br /><br />En 2002, Imane a reçu une récompense au 26ème festival du Caire pour sa carrière cinématographique. Elle fut à cette occasion reçue en grandes pompes par l’ambassadeur d’Autriche en Egypte. Un hommage bien mérité à une star heureuse et lumineuse qui n’a rien perdu de sa beauté.</div></div></div>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-1549607621102702872011-10-10T13:23:00.000-07:002011-10-23T12:59:34.534-07:00Evelyn Künneke, l'anti star<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheFw_U3obl5XLrvZJppZiwVRCBweSeBFy49aqpW_fWSHnBEz9ELM5zOcBI4GvUo8QtmAD4BPuI1bG6qbpo16Tk4UMOlYAleIdxC7R5JAR7twpRuCOrSo8g9iMeesLX697ZPwKIOKk0B6p-/s1600/421_b.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 209px; FLOAT: left; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661963308774420754" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheFw_U3obl5XLrvZJppZiwVRCBweSeBFy49aqpW_fWSHnBEz9ELM5zOcBI4GvUo8QtmAD4BPuI1bG6qbpo16Tk4UMOlYAleIdxC7R5JAR7twpRuCOrSo8g9iMeesLX697ZPwKIOKk0B6p-/s400/421_b.jpg" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><div><br />Danseuse à claquettes et chanteuse swing pendant la seconde guerre mondiale, vamp à la voix lascive et sensuelle, <strong>Evelyn Künneke </strong>s’était laissée oublier avant d’effectuer un incroyable come-back en tant que dernière survivante de l’ère Lili Marlene à la fin des années 70. Extravagante comme une Mae West allemande, enmitouflée dans d’incroyables boas emplumés, vétue des tenues les plus clinquantes, et maniant l’auto-dérision à la perfection ,celle qui se surnommait la „Callas de la sous-culture“ montrait qu’elle n’avait rien perdu de son abattage et de sa fantaisie; en faisant revivre dans des boites de nuit plus ou moins interlopes l’époque trouble et dorée du cabaret berlinois. La grand producteur de la MGM Joe Pasternak ne machait pas ses mots en d<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyo2s73CCfRa1H7NA5sq_xQKufU037BECDDw7fadz8MzcAvVrrYrWsO-vojGsjXnJwuOqax8gAbUysioX2uPQGUsa2saKrskiZhahqhu7AB6KuK6S9QIBVdKDNd6_p2vyz0_OnynSZ-g_8/s1600/evece7626c83c.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 206px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661963991372397042" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyo2s73CCfRa1H7NA5sq_xQKufU037BECDDw7fadz8MzcAvVrrYrWsO-vojGsjXnJwuOqax8gAbUysioX2uPQGUsa2saKrskiZhahqhu7AB6KuK6S9QIBVdKDNd6_p2vyz0_OnynSZ-g_8/s320/evece7626c83c.jpg" /></a>éclarant qu’elle appartenait aux plus grandes étoiles de notre temps.<br />Pleins feux sur Evelyn Künneke.<br /><br />Née à Berlin en 1921, Evelyn est la fille d’une chanteuse d’opéra et d’Eduard Künneke, compositeur de célèbres opérettes comme Verliebte laute en 1922. Il a également travaillé avec Ernst Lubitsch en travaillant sur l’accompagnement sonore de son film la fille du pharaon. Avec un tel entourage, la fillette est très tôt encouragée à suivre des cours de chant lyrique et de danse classique. Cependant, Evelyn, qui passe une partie de son enfance aux USA et à Londres, est davantage attirée par les lumières d’Hollywood, le jazz et les musicaux de Broadway. Elle raffole notamment de la grande danseuse à claquettes Eleanor Powell dont les films sont encore diffusés en Allemagne en 1936. De retour à Berlin, Evelyn embrasse une carrière artistique dans les cabarets au grand désespoir de son père qui ne comprend pas l’attirance de sa fille pour une musique moderne qui le dépasse complètement. Sous le nom d’Evelyn King, elle danse en queue de pie et chapeau haut de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWfz1D6w-Slhj_jRz9P08TjuUquvP_B0M-8JR-z6Dn6bOGVdLbvnh9-4mzeaTbKqxgVAG2DzzBLYjTYqC7LTcSKYXiYMvxwmjv9AaNF5uDOuVJsIpZGWWzgEhd7b_DCemEzXws4blv-gOL/s1600/eve3BARBARA.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 246px; FLOAT: left; HEIGHT: 350px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661964341021984834" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWfz1D6w-Slhj_jRz9P08TjuUquvP_B0M-8JR-z6Dn6bOGVdLbvnh9-4mzeaTbKqxgVAG2DzzBLYjTYqC7LTcSKYXiYMvxwmjv9AaNF5uDOuVJsIpZGWWzgEhd7b_DCemEzXws4blv-gOL/s400/eve3BARBARA.jpg" /></a>forme, comme son idole Eleanor, avec un succès certain. Néanmoins, les nazis n’apprécient pas du tout cette initiative et l’artiste est très vite obligée de renoncer à son pseudonyme et à ses numéros trop américanisés. Avec le soutien du compositeur de variétés Michael Jary (connu pour avoir composé les plus gros tubes de Zarah Leander), Evelyn se lance dans la chansonnette avec un succès immédiat : sa voix douce et sensuelle détonne fort des autres chanteurs en vogue et on la remarque. Elle entonne Sing, nachtigall, sing dans l’heure des adieux (1941), un film de propagande à l’eau de rose sur la nécessité pour les femmes de s’effacer et d’être bien patiente et courageuse pendant que le mari combat au front. La chanson devient un immense succès (le plus gros tube pendant la guerre juste après Lilli Marlène) et la nouvelle vedette est invitée à le chanter sur les fronts de l’Est pour encourager le moral défaillant des troupes allemandes. En 1943, elle danse dans un passage du musical Carnaval d’amour, un numéro de tap dance, très jazzy qui sera tronqué voire carrément supprimé de certaines copies, le ministère de la propagande n’appréciant pas du tout le coté très hollywoodien du morceau. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKCSEsFx5vMxDC8WHR39dse41DbmD6hGHIm8_YwcnKqiA93LsgL_71HclpdFh7WTfpik6pWC75gwr8CltUMCYA2ZZt2r7GeDuia-4sU42LxTf_jxMcQoJ50qyurxH9KMAWKwQsm0fTI4je/s1600/evely.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 287px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661968194256790658" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKCSEsFx5vMxDC8WHR39dse41DbmD6hGHIm8_YwcnKqiA93LsgL_71HclpdFh7WTfpik6pWC75gwr8CltUMCYA2ZZt2r7GeDuia-4sU42LxTf_jxMcQoJ50qyurxH9KMAWKwQsm0fTI4je/s400/evely.jpg" /></a>L’enregistrement sur disque de la chanson un tantinet coquine et délicieusement jazzy du film Haben Sie schon mal im Dunkeln geküßt? (interprétée dans le film par Dorit Kreysler) sera aussi pour Evelyn un grand succès qui supporte bien l’épreuve du temps.<br />En 1944, alors qu’elle donne des shows pour les soldats à l’étranger, la nouvelle vedette emprisonnée à laquelle on reproche certains propos anti-gouvernementaux est arrêtée par la gestapo et emprisonnée jusqu’à la fin du conflit (elle échappe de peu à une condamnation à mort).<br />Avec le soutien de son cher Michael Jary (qui a aussi beaucoup aidé sa copine Leander), la chanteuse poursuit sa carrière après le conflit en enregistrant de nouveaux succès et des adaptations d’airs américains comme bewitched qui conviennent bien à son timbre sensuel. Elle parait occasionnellement au cinéma en tant que guest star. Ne la trouvait-on pas assez jolie ou trop grande (1 m 80) pour un premier rôle ? Evelyn était notamment très complexée par son nez, qu’elle fera refaire 7 fois, si on se réfère à l’un de ses sketchs !<br />En 1951, Evelyn figure dans la comédie musicale de Von Cziffra « une fille du tonnerre » dont la vedette est Vera Molnar. Elle y chante une autre composition de Michael Jary « winke, winke » qui est u<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRlIDobhX_qf8c6q3ZYXrmfOfHnLXMPdOCS-QFSYONro_cuwd-PlLjde6MIGZMHJ2Tqy7vNgeYX7e_k2iW8L-XhlCjjBKMvUkT2GB9EwN-LH1m04L6Mbp71Vw6E0AB0NX0L4xVAiEEFJF7/s1600/evely2.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 227px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661965127389835698" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRlIDobhX_qf8c6q3ZYXrmfOfHnLXMPdOCS-QFSYONro_cuwd-PlLjde6MIGZMHJ2Tqy7vNgeYX7e_k2iW8L-XhlCjjBKMvUkT2GB9EwN-LH1m04L6Mbp71Vw6E0AB0NX0L4xVAiEEFJF7/s320/evely2.jpg" /></a>n gros succès, de même que le film, qui bénéficie sans doute de la présence d’innombrables jolies girls dont Laya Raki qui donne un numéro topless (la critique française ne sera pas du tout impressionnée en revanche !!). La même année, elle triomphe à la radio avec la chanson fantaisiste Egon (connue chez nous sous le titre Léon par Annie Cordy).<br />Elle joue le rôle d’une vamp face à la jolie divette Elfie Mayerhofer dans Mélodies perdues (1952) produit en Allemagne de l’Est, un autre succès commercial. Elle danse le boogie woogie avec Peter Alexander débutant dans nous irons à Hambourg (1954) le remake teuton de nous irons à paris le film de Jean Boyer et Ray Ventura. En 1956, Evelyn classe au hit parade sa version d’amour castagnettes et tango du musical Pique nique en pyjama a<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV3LP0JytVAaQ1G6ZHVW64WFykE_4cRAQ8whx-XpHb74LmWV8D-d678n45D8gerXzmkl_jCTEvf7bInurgKBq1_pOU_9Uk7uXjrETBAzttRZH5_RDqoOYuDRXAmIq6J5_VnmwPk7uvpIhY/s1600/das-unmoegliche-maedchen1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 251px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661963752202955522" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV3LP0JytVAaQ1G6ZHVW64WFykE_4cRAQ8whx-XpHb74LmWV8D-d678n45D8gerXzmkl_jCTEvf7bInurgKBq1_pOU_9Uk7uXjrETBAzttRZH5_RDqoOYuDRXAmIq6J5_VnmwPk7uvpIhY/s320/das-unmoegliche-maedchen1.jpg" /></a>vant de proposer une version allemande du nouveau tube de Paul Anka Diana. Mais son interprétation est largement dépassée dans les ventes par celle de la nouvelle venue Conny Froboess, adolescente en blue jeans, plus en phase avec la nouvelle vague.<br />A la fin des années 50, Evelyn Künneke a travaillé aussi un peu aux USA sous son ancien pseudo Evelyn King. Le célèbre chef d’orchestre de jazz Stan Kenton comptait sur elle pour reprendre la place de June Christy au sein de sa formation : finalement, le projet n’aura pas de suite.<br />En 1958, on la retrouve dans un musical en Allemagne de l’Est, ma femme fait de la musique, l’histoire bien innocente d’une femme au foyer qui veut faire du music-hall ; le film manquera pourtant d’être interdit par les communistes, estimant cette comédie bourgeoise sans intérêt et donc nocive pour les masses ! Après avoir rejoint la RFA, la chanteuse aura bien du mal à continuer sa carrière, victime des changements de mode et de l’avènement du rock.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1bhj_sc40TV2FNOyIUU4PLyDFXmw7lqEK2ZncTQNLNboWaMorw5om_36OYUYEZeYRlIGJP3hFKllgxJHv4lto7pV0HTOWre_GoXaTJXL0sjWLMoekiGeZ9NDthlXnSMKckNfpZ9ajXWKt/s1600/evelyn_kuenneke-evelyn_ii.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 318px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661962602186672274" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1bhj_sc40TV2FNOyIUU4PLyDFXmw7lqEK2ZncTQNLNboWaMorw5om_36OYUYEZeYRlIGJP3hFKllgxJHv4lto7pV0HTOWre_GoXaTJXL0sjWLMoekiGeZ9NDthlXnSMKckNfpZ9ajXWKt/s320/evelyn_kuenneke-evelyn_ii.jpg" /></a><br />C’est le cinéaste Fassbinder qui va redécouvrir dans les années 70, l’ancienne gloire du cabaret en lui proposant un rôle important dans son film « comme un oiseau sur un fil » qui évoque le music hall pendant les années du miracle économique allemand. Elle a beaucoup grossi, affectionne les tenues bariolées, et les maquillages les plus crus, mais son talent est intact.<br />En 1976 le réalisateur Rosa Von Prauheim, pionnier dans la défense du droit des homosexuels, rencontre la vedette dans un cabaret gay où elle boit bien plus qu’elle ne chante. Fasciné par son personnage iconoclaste, sa folie, son humour berlinois, il réalise un documentaire sur sa vie pour la télé allemande : "Evelyn Künneke, l’anti-star" ainsi qu’un court métrage où la chanteuse est déguisée en évêque qui sera jugé blasphématoire et censuré par la ZDF. A l’affut du scandale, Evelyn prétendra dans la presse qu’elle s’est fiancée avec Rosa.<br /><br /><br />Anticonformis<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxz-u-M3Q2h84xIyIYZmxXNpzyoRJZFPQ7iiVO80FrXg3SuCjhG757V00nkEr9FW5wZ6kcighc0OegcgxzdwV-bjdWYjy5PQq0G3uS1PQtRBmP3u8xpW1tO4OW4588X8Pn9lBtQLFg6OEy/s1600/2%255B1%255D.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 231px; FLOAT: left; HEIGHT: 258px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661965900996890370" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxz-u-M3Q2h84xIyIYZmxXNpzyoRJZFPQ7iiVO80FrXg3SuCjhG757V00nkEr9FW5wZ6kcighc0OegcgxzdwV-bjdWYjy5PQq0G3uS1PQtRBmP3u8xpW1tO4OW4588X8Pn9lBtQLFg6OEy/s400/2%255B1%255D.jpg" /></a>te, provocante, triviale, certainement, l’actrice n’a pas peur de rire d’elle-même en évoquant ses opérations de chirurgie esthétique, son addiction à l’alcool, ses innombrables amants (5 600 dont Frank Sinatra, mais oui !) et en posant même nue dans un magazine pour des photos plus trash que glamour.<br />Icône gay, idolâtrée par les travestis, se parodiant elle-même dans des bars enfumés, elle ne craint pas d’évoquer ses souvenirs de guerre avec un certain franc parler et des positions parfois très contestables en reprochant notamment à Marlene Dietrich d’avoir trahi sa patrie, à l’occasion des obsèques de l’ange bleu !.<br />Ce retour dans les médias lui a permis d’obtenir pas mal de rôles de composition au cinéma et à la télé (elle danse notamment avec David Bowie dans le film Gigolo en 1978). Elle est décédée en 2001 d’un cancer aux poumons.<br />Un sacré personnage qu'on peut retrouver sur disques ou à travers son autobiographie.</div><br /><br /><iframe height="315" src="http://www.youtube.com/embed/haCVclnTvXc" frameborder="0" width="420"></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-89348523295066297202011-10-03T09:54:00.000-07:002011-10-03T15:26:33.458-07:00Vera Lynn, la mascotte du régiment<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtRln9-4AGsHo_FskOAJeRJabtt66663jo8ol6gd0fO9b_3PUXLj_UgckIkbydaLhbGTi6DqnHJFw3g597xorE1sEbC7NzViUaxKLqowNtumv21ua6eGG988th4hknUQDFivcvq4VjVMeQ/s1600/834210_wm.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 236px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659310902745705202" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtRln9-4AGsHo_FskOAJeRJabtt66663jo8ol6gd0fO9b_3PUXLj_UgckIkbydaLhbGTi6DqnHJFw3g597xorE1sEbC7NzViUaxKLqowNtumv21ua6eGG988th4hknUQDFivcvq4VjVMeQ/s320/834210_wm.jpg" /></a><br /><br /><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div>Pour soutenir le moral des soldats anglais pendant la seconde guerre mondiale, la chanteuse <strong>Vera Lynn </strong>n’a pas ménagé ses efforts, en animant des émissions de radio pour les épouses des prisonniers, en chantant dans la jungle birmane ou dans des hôpitaux de fortune, sous les bombardements. Une générosité et une sincérité que le public anglais n’a jamais oublié, comme en témoigne le surprenant succès d’une des ses dernières compils, qui a surclassé David Guetta et Eminem au top anglais.<br />Une ressortie en DVD de ses films tournés pendant la guerre nous permettent de redécouvrir cette icône de la seconde guerre mondiale.<br /><br /><br /><br />Née en 1917 à Londres, la petite Vera a connu la misère de la grande dépression qui a suivi le crash de 192<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbd_HOKEKwydmTju5ZHPu30i_9EUO0l0cXiqDeVKzLQfUKqS4j0Xr4RB-R4TQu-it0FU3LN-aABNTwmPS3RxZFgsRnwS9yrUQg27v5Zni16fzeI46Ups4BNp5t22G4vpurHoA408fMr2v9/s1600/vera+we.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 238px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659345180116585410" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbd_HOKEKwydmTju5ZHPu30i_9EUO0l0cXiqDeVKzLQfUKqS4j0Xr4RB-R4TQu-it0FU3LN-aABNTwmPS3RxZFgsRnwS9yrUQg27v5Zni16fzeI46Ups4BNp5t22G4vpurHoA408fMr2v9/s320/vera+we.jpg" /></a>9. Son père et son oncle, licenciés, ont l’idée d’animer des spectacles pour entretenir le moral des ouvriers : la gamine timide, trop grande pour son âge, monte sur scène, pour égrainer quelques refrains. Gauche et peu confiante, elle recueille pourtant beaucoup d’applaudissements. Embauchée pour quelques galas, l’adolescente intéresse certains orchestres de la variété qui lui confient quelques refrains chantés. Elle enregistre notamment avec la formation d’Ambrose, la plus populaire du moment et chante lors d’une des toutes premières retransmissions télévisées (alors au stade expérimental) d’un spectacle de variété en Angleterre (en 1938)<br />Après le déclenchement de la seconde guerre mondiale, la Grande Bretagne subit une série de bombardements meurtriers par l’aviation allemande. Dans ce climat de terreur et de désarroi (on compta près de 15 000 morts), les anglais avaient plus que jamais besoin de divertissement, d’espoir et d’évasion. La toute jeune chanteuse anime alors une émission de radio destinée aux soldats, où sont lus et transmis des messages des familles. Il va sans dire que le programme, très émouvant, recueille toute l’attention des britanniques. Vera y chante des refrains teintés d’espoir sur le retour au foyer, la liberté <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaMAEaafTMO2DWA69d1qDCpQ4m_2WZo7Llm_aNvkeOrvx2BMrS1iyw7rKIVmwmUXJaTymBu4rfBBZidpjnHR0kYdri_Q0b9MHLWsgm9nw2M7uUNMQ31YIYjvIxsArwJbKRHU4BKzXsvfSp/s1600/vera+sing.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 212px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659345853847824930" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaMAEaafTMO2DWA69d1qDCpQ4m_2WZo7Llm_aNvkeOrvx2BMrS1iyw7rKIVmwmUXJaTymBu4rfBBZidpjnHR0kYdri_Q0b9MHLWsgm9nw2M7uUNMQ31YIYjvIxsArwJbKRHU4BKzXsvfSp/s320/vera+sing.jpg" /></a>retrouvée. « Il y aura à nouveau des oiseaux bleus sur les blanches falaises de Douvres », « souhaite moi bonne chance quand tu me dis au revoir » et surtout « we’ll meet again » (nous nous reverrons) que la voix plaintive et haut perchée de la vedette rend particulièrement touchante. La chanson, si évocatrice, devient un succès sensationnel qui peut être comparé chez nous au j’attendrai de Rina Ketty. Un refrain d’espoir dont le succès ne s’est jamais démenti au Royaume uni et qui sera repris par bien des crooners. (Elle est même utilisée, dans sa version originale, dans le parc Disneyland pour illustrer une attraction !)<br />Vera Lynn devient alors la fiancée des soldats : ce n’est plus une chanteuse mais une institution. Elle obtient un succès considérable en interprétant Yours, la version anglaise d’une mélodie sud-américaine cuando vuelva a tu lado, dont elle va faire un tube international (repris dans les 70’ par Julio Iglesias « où est passée ma bohème »).<br />Le cinéma va s’intéresser au phénomène. D’abord, un film dénommé We’ll meet again <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1_D9wkLs9y57LkiFc5F_hnPGlJHgNLM5BEHy_O5UB53DdZzLfVOLvBXK3Xp7vDht5omNLGJD3r-aryIwevw6QKag356vk9b38M_GbqLdzXK_UlEVjN3pJXx_mAlgiGFt4nMmrQdPR6EKC/s1600/musica+en+el+aire.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 221px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659310706610176722" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1_D9wkLs9y57LkiFc5F_hnPGlJHgNLM5BEHy_O5UB53DdZzLfVOLvBXK3Xp7vDht5omNLGJD3r-aryIwevw6QKag356vk9b38M_GbqLdzXK_UlEVjN3pJXx_mAlgiGFt4nMmrQdPR6EKC/s320/musica+en+el+aire.jpg" /></a>comme son célèbre tube qui se base partiellement sur sa propre histoire. Amoureuse d’un soldat écossais qui lui préfère sa meilleure amie (la ravissante Patricia Roc), elle préfère se consacrer à entretenir le moral des troupes… S’il ne fallait garder qu’une image de ce film, ce serait évidemment sa finale, où l’on retrouve la chanson juchée sur une estrade en train de chanter pour une nuée de soldats qui l’écoutent religieusement avant de reprendre avec elle le fameux refrain.<br />Pour le reste, il faut avouer que l’artiste est timide, gauche, guindée et franchement pas à l’aise. Mais bon, pour ces petits films de propagande, on ne lui saurait lui en vouloir.<br />Le second « rythmn serenade » n’est guère meilleu<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnFUQeWMqL7UZ2kZ2gWkEFiU5Nl75peTux7uQoPFBdXZn8pdB2nz_mGpZ5lVwiJieukW3d6yoPPV2DTFI_EcGnOca9sCgCUep5b8OvdJIfAL2HwvGYDimPC5sUd6xxxMHYocTNoEYoU-zW/s1600/vear+if.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 255px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659346640337447698" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnFUQeWMqL7UZ2kZ2gWkEFiU5Nl75peTux7uQoPFBdXZn8pdB2nz_mGpZ5lVwiJieukW3d6yoPPV2DTFI_EcGnOca9sCgCUep5b8OvdJIfAL2HwvGYDimPC5sUd6xxxMHYocTNoEYoU-zW/s320/vear+if.jpg" /></a>r, et on en retiendra surtout sa version de « qu’est-ce qu’on attend pour être heureux » de Ray Ventura, enfin un air pimpant à l’enthousiasme communicatif qui tranche avec les balades tristounes et sirupeuses (mais o combien appréciées à l’époque !) et les adieux sur les quais de gare de ce mélo musical.<br />Le dernier du lot « One exciting night » est un peu plus amusant. On signalera au passage que les 3 films ont été réédités en DVD dans un coffret avec sous-titres anglais.<br />Toujours très impliquée dans le sort des soldats, la star n’hésite pas à se rendre en extrême orient pour donner un peu de baume au cœur aux militaires, en chantant dans les hôpitaux ou les casernes les plus esseulées.<br />La chanteuse rentrera très éprouvée moralement de ce périple, en décidant d’abandonner sa carrière juste à la fin de la guerre pour se consacrer à son mari (un musicien servant dans la RAF) et à sa fille née en 1946.<br />Pourtant, le feu sacré continue de bruler dans ses veines et l’artiste recommence les tournées à la fin des années 40, en reprenant en anglais pas mal de titres de Piaf comme si tu partais, l’hymne à l’amour ou Padam padam. Elle fait un tabac en chantant en duo avec Bing Crosby à la télé américaine et classe 2 titres dans le<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOQxtUcANgPy60R1zhsJm1WsQKlITXucPNUdCJqP3gTBUTGZhfy62AMTEKvZdA-8oLsI1yR4E5IeS3wMxMeCl8bXc09X36Ert93iJs7hwhPVYSi2_Drer2RB4EIa6tNfrFQhljsbYvUF_m/s1600/tv.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 229px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659312716882821954" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOQxtUcANgPy60R1zhsJm1WsQKlITXucPNUdCJqP3gTBUTGZhfy62AMTEKvZdA-8oLsI1yR4E5IeS3wMxMeCl8bXc09X36Ert93iJs7hwhPVYSi2_Drer2RB4EIa6tNfrFQhljsbYvUF_m/s320/tv.jpg" /></a>s charts américains dont « auf wiedersehen » qui connaitra le même succès en Allemagne. La star qui a tant soutenu les alliés deviendra une grosse vendeuse de disques en Allemagne en reprenant notamment la ballade irlandaise de Bourvil dans la langue de Goethe. Malgré les changements importants dans le monde de la variété, Vera Lynn va enregistrer avec beaucoup de régularité jusque dans les années 80.<br />A son répertoire on trouve aussi bien une superbe version de Tonight de West Side Story que les derniers tubes à la mode du groupe Abba ou de Barry Manilow, ou encore quand on a que l’amour de Brel servis par sa superbe voix ample et puissante<br />On retiendra aussi le fameux « it hurts to say goodbye » que Gainsbourg traduira pour Françoise Hardy en « Comment te dire adieu », que je vous recommande fortement d’écouter tant la voix et la personnalité des deux chanteuses est différente !<br />Anoblie par la reine d’Angleterre (elle était très amie avec la Queen mum) Vera Lynn est devenue une légende vivante du show business, connue autant pour son talent que sa générosité et sa <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAEumGWCrSYb1icZmpAhi01f3fWJBHQvBuOWWoLkPUOwoiNppGjMsQzoqba3XcP_Fu8vO3z4cLExbKhfxnPD-vXwT41KWxIH_8bfqTAsIaNkv0L4hpSp4koUZIMU9QQtRbKWTBBS7KJG15/s1600/Lynf632.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 257px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659311462193048930" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAEumGWCrSYb1icZmpAhi01f3fWJBHQvBuOWWoLkPUOwoiNppGjMsQzoqba3XcP_Fu8vO3z4cLExbKhfxnPD-vXwT41KWxIH_8bfqTAsIaNkv0L4hpSp4koUZIMU9QQtRbKWTBBS7KJG15/s320/Lynf632.jpg" /></a>participation à des galas de charité. En 1980, les Pink Floyd lui rendent hommage dans leur album the wall en lui consacrant une chanson.<br />Souffrant d’emphysème, la chanteuse a fortement réduit ses apparitions publiques avant de faire ses<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyTDDK_QZBMq6_G5ccR_NrlGVVE6YfC7b2OON4RdOOZJMBRe61bnM8rDEVb4pkKCqwtVlPtuJE8JHwzanvhjWAAibgkigPTUiCCw0ziCTmpUx1H6w0_EK6ylyNJVIzqYZMpUR2hAq79j6-/s1600/20041028_vera_lynn1.jpg"></a> adieux en 1998 lors d’un concert au palais de Buckingham, après le décés de son mari (après 57 ans de mariage). Elle témoigne encore dans les écoles primaires du blitz et de la seconde guerre mondiale, en se dévouant avec toujours autant d’intérêt aux démunis et aux soldats.<br />En 2009, la chanteuse a surpris le monde entier en classant une compilation N°1 au top anglais, évènement incroyable, qui fait d’elle l’artiste la plus âgée jamais classée dans un hit parade ! Une longévité exceptionnelle qui traduit toute l’affection et l’admiration que lui portent encore les britanniques pour lesquels elle a toujours été bien plus qu’une excellente chanteuse. Vera Lynn qui passe souvent ses vacances en France, au cap d’Antibes, a pris la nouvelle avec beaucoup de modestie et de bonheur. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRG4MJwGkvppY3Xjjyth7Hg3x2ihoSWq95Kzo9oNzgwU6wFSXoUU9KYnjUnXbQLFIKEyyWQslQx8IimskibIJprRvELUP-9zEXDXrgwu4ufFhFQxsqCeUH1XPWR5x6nNFl9BYBzT_vjqPx/s1600/vera+prince.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 214px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5659346160823944898" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRG4MJwGkvppY3Xjjyth7Hg3x2ihoSWq95Kzo9oNzgwU6wFSXoUU9KYnjUnXbQLFIKEyyWQslQx8IimskibIJprRvELUP-9zEXDXrgwu4ufFhFQxsqCeUH1XPWR5x6nNFl9BYBzT_vjqPx/s320/vera+prince.jpg" /></a>Un toast pour Dame Vera !! </div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe height="315" src="http://www.youtube.com/embed/yGQgdE50QA4" frameborder="0" width="420"></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-49303163084289550442011-08-09T12:26:00.000-07:002016-04-23T23:52:55.240-07:00Jane Russell, la brunette la plus sexy des années 50<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAtHM6DeaP1R4dMk1fLyne7OMW7ETqhf5g_Ce1OYvYKCfE1aKaJ5WK09bz2sW-MwwpXparOTJtKQQBRBOKYXAQbxtiGf_wVyv0cgAHjf2tTJh1pPLmSVgf1NqNiCMkWueVwBtIjpxylbK7/s1600/jane_r%257E2+%25282%2529.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 255px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638940851104544242" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAtHM6DeaP1R4dMk1fLyne7OMW7ETqhf5g_Ce1OYvYKCfE1aKaJ5WK09bz2sW-MwwpXparOTJtKQQBRBOKYXAQbxtiGf_wVyv0cgAHjf2tTJh1pPLmSVgf1NqNiCMkWueVwBtIjpxylbK7/s320/jane_r%257E2+%25282%2529.jpg" /></a>
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<br />Un des plus célèbres sex symbols du cinéma américain nous a quitté en début d’année : la capiteuse <strong>Jane Russell</strong>, qui formait un si délicieux tandem avec Marilyn Monroe dans le fameux musical « les hommes préfèrent les blondes ». Rarement une actrice fut lancée avec un tel renfort de publicité par un producteur (dans le cas présent le délirant et mégalomane Howard Hughes) et on peut saluer la façon dont la magnifique brune a pu, malgré ce buzz retentissant, qui a fini par constituer davantage un inconvénient qu’un avantage, faire une jolie carrière et laisser un si éblouissant souvenir aux cinéphiles.
<br />
<br />Née en 1921 dans le Minnesota, Jane Russell est la fille d’une comédienne qui a participé à pas mal de tournées aux cotés de George <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwOULe7YhJ8cZOiWIGeLgLBEV8QRzu55hh8ooViQxbD25xtIrA-frrSluOrsqxttvlpJ2X7xpeKnpTHMFhDZrDYW-PzLkmfyqS8ZWqbvtIdjPFx50n5TiOh_d-zwibLs-Zb3acqh7_sCMG/s1600/i-1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638941444631014178" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwOULe7YhJ8cZOiWIGeLgLBEV8QRzu55hh8ooViQxbD25xtIrA-frrSluOrsqxttvlpJ2X7xpeKnpTHMFhDZrDYW-PzLkmfyqS8ZWqbvtIdjPFx50n5TiOh_d-zwibLs-Zb3acqh7_sCMG/s320/i-1.jpg" /></a>Arliss. Après le décès de son père, la jeune femme est contrainte de travailler comme réceptionniste chez un pédicure. Parallèlement, elle suit quelques tours de théâtre et pose pour le photographe Tom Kelly (qui sera plus tard l’auteur du fameux calendrier de Marilyn Monroe). Les clichés tombent entre les mains du producteur multimillionnaire Howard Hugues, immédiatement séduit par la généreuse silhouette de l’aspirante vedette et son tour de poitrine des plus avantageux. Connu pour son excentricité et ses innombrables liaisons avec des stars hollywoodiennes, Hugues recherche une actrice pour jouer dans « le banni » une version de Billy the kid. Après avoir envisagé la candidature de Léatrice Gilbert la fille de la star du muet John Gilbert, il préfère confier le rôle à sa découvert<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1WE05zkrZPb7KvgO-Jk2dKjgx9mt1ZznfQNQEG1yyfDUhQH_1Nta3M2100ok7Z-wl-56e-msLcV8i3VLTQa8IOqL7e6Qqa3UWHDP42PYG_d9enyDkDy_N1Slmw0b1JHsz5cvkrrqSoqRS/s1600/jane_r%257E3.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 268px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638941830481577458" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1WE05zkrZPb7KvgO-Jk2dKjgx9mt1ZznfQNQEG1yyfDUhQH_1Nta3M2100ok7Z-wl-56e-msLcV8i3VLTQa8IOqL7e6Qqa3UWHDP42PYG_d9enyDkDy_N1Slmw0b1JHsz5cvkrrqSoqRS/s320/jane_r%257E3.jpg" /></a>e. Obsédé par son tour de poitrine, il conçoit même un soutien-gorge à son attention !! A peine le tournage entamé, le producteur mégalomane va lancer une incroyable campagne publicitaire pour lancer la nouvelle star, en misant uniquement sur son anatomie, à grand renfort de photos suggestives de la brunette allongée dans la paille, avec des slogans du genre « exquise, boudeuse et magnifique » ou encore « le sexe n’a pas été rationné ». Nous en sommes en 1941, et les ligues de censure veillent alors sur le cinéma américain avec une rare vigilance.
<br />Grâce à une telle publicité, le film fait un malheur lors de sa première semaine d’exploitation à San Francisco. Cependant, le Banni est interdit dans plusieurs états en raison des protestations des ligues de vertu. Le film en soit, et les scènes jugées scandaleuses en 1941(plus puériles que coquines), font pourtant tout juste sourire à présent ! Conscient du manque d’expérience de sa protégée (ou craignant qu’elle n’échappe à son emprise), Hughes préfère l’inscrire à des cours de comédie plutôt que la prêter à la Fox qui voudrait lui confier un rôle important dans Arèn<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxxtim_GNrQWHqk5IBCPgxsE72IwNHWgiBmU76zxRkzWW8XX6Rt7zl9hzlyTRBE9Xj9xX5NgVkF7s3-Xyc4wut1wrq5Ibvoq8dOj4HDZbdn7w4mxVx0uLdl1fe4Ns5Ojily8LOO4TL_p2n/s1600/visage+pale+b.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638942087512282690" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxxtim_GNrQWHqk5IBCPgxsE72IwNHWgiBmU76zxRkzWW8XX6Rt7zl9hzlyTRBE9Xj9xX5NgVkF7s3-Xyc4wut1wrq5Ibvoq8dOj4HDZbdn7w4mxVx0uLdl1fe4Ns5Ojily8LOO4TL_p2n/s320/visage+pale+b.jpg" /></a>es sanglantes ; en fait, la carrière de Jane va très vite stagner, l’interdiction presque générale de son premier film ne lui a pas porté chance : A la grande colère d’Howard Hugues, Jane se marie avec un ancien camarade de classe et quitte l’écran plusieurs années.
<br />En 1946, Hughes tente de relancer sa chère Jane dans un drame « la jeune veuve » mais sa prestation y est bien mauvaise et en profite pour ressortir son fameux banni avec une nouvelles campagne publicitaire pas plus subtile que la précédente : l’annonce « quelles ont les deux bonnes raisons du succès de Jane Russell ? »est placardée sous une photo de la star très largement décolletée.
<br />Alors qu’on aurait donné peu cher de sa peau, Jane Russell va enfin parvenir à s’imposer dans un western parodique aux cotés de Bob Hope, qui se moque gentiment de son image de sex symbol : « Visage pâle »1948 est un succès et notamment la chanson « buttons and bows »que Jane fredonne avec Bob Hope (la VF « ma guêpière et mes longs jupons » sera un énorme succès pour Yvette Giraud) : la belle en profite pour enregistrer un disque de romances pour la firme <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU_5EEgvTCuBP7A45SXRX2SEvyfW2PPIFpLawZyJu2fxKnODAkmbGF0J6Wrd1PZBfIzTQG8EPeYQetH85-VV4GF_jiKEJwefL7PB-dco_gT6VOw_hUBGd3Vz8HR92hwvDmNIVxlX4aPRSB/s1600/jane-russell-wearing-gowns-designed-by-travilla-pose-for-publicity.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638942798141991842" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU_5EEgvTCuBP7A45SXRX2SEvyfW2PPIFpLawZyJu2fxKnODAkmbGF0J6Wrd1PZBfIzTQG8EPeYQetH85-VV4GF_jiKEJwefL7PB-dco_gT6VOw_hUBGd3Vz8HR92hwvDmNIVxlX4aPRSB/s320/jane-russell-wearing-gowns-designed-by-travilla-pose-for-publicity.jpg" /></a>Columbia.
<br />Connu pour son instabilité et son inconstance, il semble extraordinaire que Howard Hugues ait suivi Jane Russell pendant toute sa carrière, en produisant la plupart de ses films (pour la firme RKO). S’était il finalement attaché à sa jolie découverte ou croyait-il profondément à son potentiel ? les critiques ne sont pourtant pas tendres avec ses qualités de comédiennes (« décorative mais inapte » pour reprendre les plus dures) et ses westerns ou comédies n’obtiennent pas toujours le succès escompté.
<br />Heureusement, le film noir « Fini de rire-1951 » avec Robert Mitchum, lui sied davantage. John Farrow parvient à la mettre en valeur malgré son manque d’expression, notamment dans son numéro (fort bien) chanté et à installer une atmosphère troublante. C’est le type même de cinéma qu’on revoit avec le plus grand plaisir et énormément de nostalgie. Combien je me souviens des après midi des années 70 où TF1 diffusait Macao, le paradis des mauvais garçons avec le même couple vedette et d’autres vieux films de la RKO.
<br />Mais c’est en 1953, dans<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbXHqRkIj0BNc3x0EXURWIqIpdUtyaL-e-e2PkJrYJn4HaUZ71OA38pUfXx285gXSmOhOleE1K0opvTta6QmHv-bwj03Nfjiw_jqmc5l9kRABTzaM6ZDOPXgk7ruXUCGtJLt4dh2veiojV/s1600/lafemmeauxr%25C3%25A9volvers.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 242px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638941059335204514" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbXHqRkIj0BNc3x0EXURWIqIpdUtyaL-e-e2PkJrYJn4HaUZ71OA38pUfXx285gXSmOhOleE1K0opvTta6QmHv-bwj03Nfjiw_jqmc5l9kRABTzaM6ZDOPXgk7ruXUCGtJLt4dh2veiojV/s320/lafemmeauxr%25C3%25A9volvers.jpg" /></a> le musical les hommes préfèrent les blondes de Howard Hawks que Jane Russell va laisser à jamais son emprunte dans le monde de cinéma en formant un duo mythique et ravageur avec la légendaire Marilyn Monroe. Moins fragile et plus confiante que sa partenaire, mais tout aussi sexy dans le numéro où elle chante entouré de gymnastes. L’actrice révèle aussi un talent insoupçonné pour la comédie, et l’humour pince sans rire, avec une touche de sarcasme. Un bonheur n’arrivant jamais seul, l’actrice adopte un enfant à la même époque (elle en adoptera deux autres par la suite et fondera une association pour aider les parents dans leurs démarches). Sans doute rassuré et galvanisé par le succès éclatant que sa découverte connaît enfin (alors qu’il n’y est pourtant pour rien !), Hugues bâtit pour elle une comédie musicale en jouant encore la carte du scandale et de la provocation : ne négligeant aucun détail, il dessine lui-même une sorte de body très échancré pour sa vedette, et tourne le film en relief pour que le public puisse profiter pleinement de la plastique généreuse de la star ; Jane Russell, qui se consacre de plus en plus aux activités religieuses déclara a posteriori avoir eu honte de jouer dans une telle production, et notamment dans le numéro final, d’une vulgarité certaine. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXYglvgl6E32vpfLUeY3i0RgGJ2ssVjGqUuv6SyKgIA9S5DryYVUYAjIi5j_BYS4nSdnKEEZu3ir-eyH5pKMtCJM0hf5DrEjwoeqmtqzNe8LK-AvTlbRvu1lQoMgvJ4shwjpFiqjqmdy8j/s1600/JANERS20.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 250px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638943230174504082" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXYglvgl6E32vpfLUeY3i0RgGJ2ssVjGqUuv6SyKgIA9S5DryYVUYAjIi5j_BYS4nSdnKEEZu3ir-eyH5pKMtCJM0hf5DrEjwoeqmtqzNe8LK-AvTlbRvu1lQoMgvJ4shwjpFiqjqmdy8j/s320/JANERS20.jpg" /></a>Le film déchaînera les foudres de la censure, et n’atterrira sur les écrans qu’après deux années de palabres avec les administrateurs du code Hays : beaucoup de bruit pour un musical assez minable et à la limite du grotesque. On peut se demander finalement si Hugues n’avait pas envie de saboter la carrière de sa chère vedette en la distribuant dans un pareil navet. Dans la vénus des mers chaudes, la publicité insiste sur les maillots de bain de la star en nous promettant une Jane Russell telle que vous ne l’avez jamais vue ! Pour lancer le film, Hugues organise une première dont il a le secret : le film est diffusé sou l’eau et les journalistes sont invités à endosser des scaphandres et des tenues de plongée pour le visionner !! Là encore, beaucoup de remous pour pas grand chose.
<br />On préfèrera de loin Jane Russell dans le western les implacables de Raoul Walsh où elle forme un duo intéressant avec Clark Gable.
<br />Après l’échec de l’insipide suite des hommes préfèrent les blondes (mais ils épousent les brunes), avec Jeanne Crain et surtout le bide retentissant de la comédie Kidnapping en dentelles (1957), la ca<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyEQP2XAMgXhT-PNd3SkpFDjQGizw7LpoSmYD2cSx4jtgpiS8k5YaNYvsYLq6FlTvLEP1iU-4bCdAdRdrPIt8j0iICGTPMFgJFc6jCVrOMP-7UoQ5lpdm3pidhslivtwlxg3P3ca8PoyqS/s1600/VENUS+TR.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 212px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638943508958372210" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyEQP2XAMgXhT-PNd3SkpFDjQGizw7LpoSmYD2cSx4jtgpiS8k5YaNYvsYLq6FlTvLEP1iU-4bCdAdRdrPIt8j0iICGTPMFgJFc6jCVrOMP-7UoQ5lpdm3pidhslivtwlxg3P3ca8PoyqS/s320/VENUS+TR.jpg" /></a>rrière de Jane Russell se trouve en fort mauvaise posture et Howard Hughes qui vient de quitter le cinéma après une série de fiascos qui ont entraîné la liquidation de la RKO, n’est plus là pour la sauver.
<br />L’actrice, d’une rare humilité, n’a jamais pris sa carrière au cinéma au sérieux (elle déclarait même avoir tourné dans une quantité de navets pour gagner son pain), et c’est sans regret qu’elle se consacre alors à sa vie de famille en donnant sporadiquement des tours de chant à Las Vegas ou en jouant dans des musicals à New York ou Chicago. On la retrouve encore dans quelques films à très petit budget à la fin des années 60, qui n’ont guère marqué les mémoires. Son divorce à la fin des années 60 et sa bataille avec son mari pour obtenir la garde de ses enfants adoptifs lui valent quelques colonnes peu reluisantes dans la presse à scandale, alors que sa vie privée était jugée comme exemplaire jusque là (son mari assure notamment qu’elle est alcoolique depuis le début de leur union : elle fera d’ailleurs quelques jours en prison dans les années 70 pour conduite en état d’ivresse).
<br />Après avoir joué dans un musical à Broadway en 1971, la star remariée se retire pro<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2kkOE729Jl6Eu8m_a919FwQ0Oe-fEr0fXDhxYKUxQ-CO9nRbadKFsLM8h68QuuVXjzkp1CnWeq4nf8jbGt7hne76GgicYLAxFiUcZErWvZxbD1n1kfN4M8aB6gCFLKqBTGC_MR1p05kUT/s1600/jane_russell1985.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 227px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5638943933009323938" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2kkOE729Jl6Eu8m_a919FwQ0Oe-fEr0fXDhxYKUxQ-CO9nRbadKFsLM8h68QuuVXjzkp1CnWeq4nf8jbGt7hne76GgicYLAxFiUcZErWvZxbD1n1kfN4M8aB6gCFLKqBTGC_MR1p05kUT/s320/jane_russell1985.jpg" /></a>gressivement pour se consacrer dorénavant à des activités religieuses, à des conseils pastoraux , à la lecture de la bible et à la défense de l’ordre moral… en faisant à l’occasion de la publicité pour les soutien gorges Playtex. Tout en se moquant gentiment de la futilité du star system et de sa carrière passée, la vedette daignait fort poliment répondre au courrier de ses fans et même à leur envoyer une photo dédicacée à condition qu’ils prouvent qu’ils avaient fait un don à l’UNICEF.
<br />Jane Russell est décédée en 2011, des suites de problèmes respiratoires, entourée de ses enfants. On ne l’oubliera pas ! </div></div></div></div></div></div></div></div>
<br /><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/b4AfqbA9cwQ" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-9087856577181832282011-07-16T13:12:00.000-07:002016-04-24T00:01:37.413-07:00Kouka, la sultane du désert<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgID91Q7MYLt8fru7MhT59RHQy30s93C4I7tkNP_1q9NLIo3K5ftmkQ1NGw6cTQdp8FsDb3vh60deWgWEBJInd_vNl8N_UrmV0FsWLGt3FeaaMkX1jVimUV6lqjDIVQHWgyEjuGgVt7zvhZ/s1600/kouka+antar.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 238px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5630048796046080322" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgID91Q7MYLt8fru7MhT59RHQy30s93C4I7tkNP_1q9NLIo3K5ftmkQ1NGw6cTQdp8FsDb3vh60deWgWEBJInd_vNl8N_UrmV0FsWLGt3FeaaMkX1jVimUV6lqjDIVQHWgyEjuGgVt7zvhZ/s320/kouka+antar.jpg" /></a><br /><br /><div><br /><div>Pendant les années 40 et 50, la brune <strong>Kouka</strong> fut en Egypte l’héroïne d’un grand nombre de films de bédouins réalisés par son mari Niazi Mustapha qui possédait un réel flair pour déceler ce que préférait le public populaire : des films d’action et d’aventures, sortes de westerns en plein désert avec d’héroïques chevauchées et des bagarres à coup de sabre, qui remportaient un égal succès dans tout le monde arabe de l’Algérie jusqu’au Liban. Têtue et courageuse, Kouka parvenait toujours à échapper aux pires machinations dans les aventures un peu enfantines où elle paraissait mais aussi charmer le public par quelques jolies chansons interprétées en langage bédouin.<br /><br />Née en 1917 au Soudan, Najia Ibrahim Bilal se rend très jeune en Egypte pour jouer dans la trou<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWWkT50BzXjcqm_4O2huf7M3oDvhDKQ573TwPN2lNZe_iA0fWok6ib6QKH0dTeqXA-UmUj-dFUWQSIH1PTG_eRSPYEL3n59RD3elsO14ZE2dGACRBSVqpCIhkuTM5HlWnFcyQqzrBI1zUA/s1600/koukrob.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 271px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5630047139574602546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWWkT50BzXjcqm_4O2huf7M3oDvhDKQ573TwPN2lNZe_iA0fWok6ib6QKH0dTeqXA-UmUj-dFUWQSIH1PTG_eRSPYEL3n59RD3elsO14ZE2dGACRBSVqpCIhkuTM5HlWnFcyQqzrBI1zUA/s320/koukrob.jpg" /></a>pe Ramses formée par Youssef Wahbi, un des plus grands noms du théâtre arabe.<br />En 1935, elle est engagée comme monteuse dans la toute nouvelle société de cinéma « Misr » que vient de créer Talaat Harb et qui pendant près de 30 ans va constituer la Mecque du cinéma égyptien, le Hollywood sur Nil. La même année, elle débute devant la caméra dans le concierge aux cotés de Ali al-Kassar, l’acteur comique le plus populaire du moment, qui incarne avec justesse l’homme de la rue, futé et optimiste, dans lequel se reconnaissent bien des spectateurs.<br />Par un incroyable concours de circonstances, Kouka est choisie par le producteur anglais pour jouer dans Jéricho, le nouveau film que le mythique baryton noir américain Paul Robeson doit tourner en Afrique du Nord. Après être allée signer son contrat à Londres, l’actrice rebaptisée pour l’occasion « Princesse Kouka ». Afin d’incarner la princesse des touaregs dont Robeson tombe amoureux dans une oasis, Kouka est contrainte de se noircir le visage. Réalisé par Thornton Freeland (connu surtout pour son film Carioca qui lança Fred Astaire), le film raconte avec soin les déboires d’un soldat américain pendant la première guerre mondiale, accusé de meurtre. Co<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAv9Xmpc8omsgFqBRCnpG54fYh1B0BeNn5hFhKbTl_rOkSn0hrurQWay9KHGNLn73Hs_5a-8OCFHIwzdqKX18Nyji4azuNun-h5nkK725kEgSzxLY1Z7rx2iknzlcboDI3TJw-X1jeoPZp/s1600/koukarobesonME.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 230px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5630048453134085762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAv9Xmpc8omsgFqBRCnpG54fYh1B0BeNn5hFhKbTl_rOkSn0hrurQWay9KHGNLn73Hs_5a-8OCFHIwzdqKX18Nyji4azuNun-h5nkK725kEgSzxLY1Z7rx2iknzlcboDI3TJw-X1jeoPZp/s320/koukarobesonME.jpg" /></a>nsidéré par beaucoup comme le meilleur film de Paul Robeson, Jéricho représentait une opportunité unique pour une artiste arabe de faire une carrière internationale (combien d’ailleurs peuvent se venter d’avoir tourné des films ailleurs qu’en Egypte ou au Liban ?) : on raconte même que Korda songeait à lui confier un rôle important dans un film hollywoodien. Peut on blâmer Kouka d’avoir laissé passer cette chance : dans cette Amérique raciste où les glamoureuses Hedy Lamarr ou Dorothy Lamour étaient grimées à grand renfort de fond de teint pour incarner les mulâtresses et où les actrices black Ethel Waters ou Hattie McDaniel étaient reléguées à faire la vaisselle, ou l’on préférait les paillettes à l’authenticité, quel rôle aurait pu être confié à une actrice soudanaise ?<br />Amoureuse du réalisateur Niazi Mustapha qu’elle a croisé sur les plateaux du studio Misr, Kouka préfère rejoindre le Caire pour l’épouser. Un choix des plus raisonnables quand on sait que le cinéaste, qui a fait son apprentissage à Londres et Vienne, va faire de Kouka la vedette d’une grande part de se<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWadnaMrBuZMbEuhMlYaDziCEaWcEYWlKL15qr18bOuL2xANy2eqfLmXsV2PVbP0hFadCxEVMZ4iacWfOc9b7E9OdcWw37rWSqGtk0owww-4mzG8owrWuC9_2nupSntMNSRCUf3vol6QR7/s1600/kouka+rabbha.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 221px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5630047986782799122" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWadnaMrBuZMbEuhMlYaDziCEaWcEYWlKL15qr18bOuL2xANy2eqfLmXsV2PVbP0hFadCxEVMZ4iacWfOc9b7E9OdcWw37rWSqGtk0owww-4mzG8owrWuC9_2nupSntMNSRCUf3vol6QR7/s320/kouka+rabbha.jpg" /></a>s films pendant près de 30 ans !<br />Au début, il confie à sa femme des rôles dans des comédies musicales légères très inspirées des modèles américains (l’usine aux épouses 1941)où elle révèle un don certain pour le chant et une voix légère des plus agréables . Néanmoins, c’est en abordant le genre « nomade » avec Rhaba (1943), et les aventures dramatiques d’une bédouine amoureuse d’un citadin (Badr Lama, le Rudolph Valentino égyptien), que le couple décroche la timbale et un triomphe dans tout le monde arabe. (Le plus gros succès arabe depuis l’avènement du parlant). Si ces films de divertissement un peu puérils mais toujours agréables à suivre peuvent faire sourire, le très prolifique Mustafa les concevait avec le plus grand soin : les chansons étaient composées par le poète Beïram Al Tounsi, dans un dialecte susceptible d’être compris dans tous les pays arabes et Kouka avait même suivi des cours de langue bédouine.<br />Les intrigues avaient parfois des allures de bandes dessinées et relataient souvent les périples d’une fille kidnappée toute petite par des brigands. Devenue grande, elle apprenait à se débrouiller par elle-même en devenant une chasseresse émérite, très indépendante. Dans la sultane du désert (1947, avec Yehia Chahine), Kouka la bédouine se retrouve propulsée dans un palace libanais, ce qui nous vaut quelques scènes fort drôles de la paysanne découvrant la civilisation moderne. A la fin du film, elle sauve son fiancé, attaché près d’un bâton de dynamite en éteignant la mèche d’un coup de pistole<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8s33HG5agN3rlijW9-gmDrWVdj5pTKOOihyMkrthSveSOm4-cvjglh-Wlf4yHltRz59EW2jJwF2Eiip_WW9zCC5NRGNvgqLfWlnB4HGnGO60fGLmvFm4AKIpU5TMq8ZFvI-XegKAQWUgB/s1600/kouka47.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 224px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5630046381564638210" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8s33HG5agN3rlijW9-gmDrWVdj5pTKOOihyMkrthSveSOm4-cvjglh-Wlf4yHltRz59EW2jJwF2Eiip_WW9zCC5NRGNvgqLfWlnB4HGnGO60fGLmvFm4AKIpU5TMq8ZFvI-XegKAQWUgB/s320/kouka47.jpg" /></a>t !<br />En 1945 par Niazi Moustapha inaugure la série des Antar et Abla , adaptés d’un roman antéislamique de chevalerie : des films d’aventure assez délectables comptant les malheurs d’Antar, l'esclave noir et sa cousine Abla (Kouka), qui remporteront tous de gros succès commercial : il n’est d’ailleurs pas anodin que la firme régent qui exploitait à l’étranger et en France les films orientaux avait misé sur un générique en adéquation avec ce genre, le plus populaire de l’écran arabe.<br />En 1953, Kouka incarne le cavalier noir : une fille perturbée qui mène une double vie, femme le jour, mystérieux cavalier noir la nuit, qui veut faire justice et venger ses parents tues par une tribu rivale lorsqu'elle était encore bébé.<br />Force est de constater qu’avec ses personnages de femme vive, impulsive et combative, Kouka était sans doute l’actrice la plus affranchie de l’écran égyptien et un vrai modèle pour les féministes !<br />En 1956, elle joue et chante en vedette dans le mélo Un verre une cigarette, film très connu car il révéla la chanteuse Dalida. Moulée dans un fourreau blanc, elle y donne une image plus glamour et moderne que dans ses aventures désertiques, avec des numéros musicaux très élaborés et dansés par la divine Samia Gam<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinvtWFlWM5MF8QlrqKUuv3Ap2XMimfjCyYbVd9R0PR6A93KuRlGtXzCDFL92FR1XufO9qI9qNnqWIvJtKtteAOC9jw54-nIEionTlnDEtZSNt2UkeSwcVMBjjUL_HoICMTYoxM5BS1FrrM/s1600/kouka56.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 179px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5630046837690090562" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinvtWFlWM5MF8QlrqKUuv3Ap2XMimfjCyYbVd9R0PR6A93KuRlGtXzCDFL92FR1XufO9qI9qNnqWIvJtKtteAOC9jw54-nIEionTlnDEtZSNt2UkeSwcVMBjjUL_HoICMTYoxM5BS1FrrM/s320/kouka56.jpg" /></a>al (bien que la star se réserve un morceau musical bédouin pour ne pas décevoir les fans).<br />On ne sait si la nouvelle starlette et future diva de la chanson populaire eut des soucis avec Niai Mostafa, mais ce grand coureur de jupons était connu pour les mariages factices qu’il contractait avec des apprenties vedettes auxquelles il promettait monts et merveilles. Kouka ne devait pas dormir sur ses deux oreilles et elle fut très choquée quand elle apprit que son mari s’était marié en secret avec la belle danseuse du ventre Nêemat Mokhtar. Elle obligea son époux à divorcer de sa nouvelle flamme.<br />En 1961, Kouka tourne encore dans une énième mouture d’Antar (Antar fils de Chaddad) mais la sauce prend moins en dépit des couleurs particuliè<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTWQVwr7RVSy0OnpvgQviyjHlsoz4mf6gn_AQ1NyaYUiGQY7k49eWmKdXjFPjkBhHH87aUArETFB1lwsc9oi8sNRf2EZbYBcEbWeqMUecpTuIMevhqPdBw1W3xc4JHBMIwLxXHL9FMqMyP/s1600/kouka3.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 254px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5630047538837328626" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTWQVwr7RVSy0OnpvgQviyjHlsoz4mf6gn_AQ1NyaYUiGQY7k49eWmKdXjFPjkBhHH87aUArETFB1lwsc9oi8sNRf2EZbYBcEbWeqMUecpTuIMevhqPdBw1W3xc4JHBMIwLxXHL9FMqMyP/s320/kouka3.jpg" /></a>rement flamboyantes qui viennent un peu réveiller le vieux processus, et l’âge venant l’actrice se résout à jouer les mamans aux cotés de la belle Samira Tewfiq qui la remplace désormais dans les rôles de jolie bédouine.<br /><br />Kouka est décédée d’un cancer en 1979. Son mari lui a survécu 7 ans : il a été assassiné dans des circonstances mystérieuses qui n’ont jamais été élucidées </div></div><br /><iframe width="560" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/j8XFHwDxNmI" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-52324558086576658152011-06-28T12:47:00.000-07:002011-06-28T13:08:23.647-07:00Zizi Jeanmaire, toute la gouaille et l'éclat de Paris<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-i2aTNbCmQCA_Sj4yRDF8oLwOhih6RP6XpeD8vVTF02fGZbJjxBPatdcMxKfsKzETTB4ry3fH8g_Sjwx8YgFZalqOuKhqNWMUGdKdtjUk7HiY9WW-GR-2rFQLo2RM_1Zm6gEqrxonwQDV/s1600/zizi2.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 314px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623360983947187442" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-i2aTNbCmQCA_Sj4yRDF8oLwOhih6RP6XpeD8vVTF02fGZbJjxBPatdcMxKfsKzETTB4ry3fH8g_Sjwx8YgFZalqOuKhqNWMUGdKdtjUk7HiY9WW-GR-2rFQLo2RM_1Zm6gEqrxonwQDV/s400/zizi2.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br />Ballerine à l’opéra, meneuse de revue, chanteuse réaliste, comédienne : la palette des talents de <strong>Zizi Jeanmaire </strong>est particulièrement étendue : avec de telles cordes à son arc, on comprend sans mal la renommée mondiale de ce titi parisien dont l’abattage et la gouaille furent souvent comparés à Arletty. Plus de cinquante ans de succès de Paris à Broadway en passant par Hollywood, qu’elle proclame sa joie de vivre à coups de talons aiguilles o sur les pointes, avec un éclat de rire tonitruant. Une personnage qui avec l’aide de son mari Roland Petit s’est forgée une image très forte, qui a marqué durablement le show business et le monde des arts.<br /><br />Née en 1924 à Paris, Renée Jeanmaire a fait ses premières pointes à <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGaHVdmSobK_7Cq9htbhx5Piwdq1Dz8UCQXIGU0-d_OpNfQBlAoy-TCK57I844-VdYvrCtCneaipucgu3vljkYTPgBOH5-w1Fe21raQaYBpYaHWIDsSS09NdG3kSudwX885p19HVLSVxNS/s1600/zizi3.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 258px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623360860480978530" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGaHVdmSobK_7Cq9htbhx5Piwdq1Dz8UCQXIGU0-d_OpNfQBlAoy-TCK57I844-VdYvrCtCneaipucgu3vljkYTPgBOH5-w1Fe21raQaYBpYaHWIDsSS09NdG3kSudwX885p19HVLSVxNS/s320/zizi3.jpg" /></a>l’Opéra de Paris en tant que petit rat à l’âge de 9 ans. A 16 ans, elle est engagée dans le corps de ballet. En 1944, la jeune danseuse dont le talent est déjà fort remarqué (ce qui lui vaut même d’obtenir la couverture d’un magazine de cinéma pendant l’occupation), décide de voler de ses propres ailes et de rejoindre le danseur et chorégraphe Roland Petit qui vient de créer les ballets des Champs Elysées.<br />Ensemble, ils triomphent à Londres puis à Paris dans Carmen (1949), un ballet moderne d’une grande audace et d’une infinie sensualité qui bouscule les standards du ballet français : si le spectacle, basé sur l’opéra de Bizet, fait scandale et est interdit au Canada (Le pas de deux entre Zizi et Roland Petit est en effet très suggestif et provocateur), la presse applaudit le talent de la danseuse et l’intensité de sa création. Elle devient mondialement célèbre en quelques jours.<br />Avec un tel succès, toutes les portes s’ouvrent devant la ballerine et son mentor : Renée rebaptisée Zizi Jeanmaire (un surnom qui lui vient de son enfance) s’essaye d’abord à la comédie musicale, dans un souci louable d’élargir sa cible à un public plus populaire. Pour la première fois, e<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKLrbkoMtaRLw6NJu4H-RRQxd461hfg2t2tF5Fo0sQDOJYp5f09guE7zmmlewYnesuSFFypsKIKKdL6vOgaE_z8xKYVcmTi7-lH8IrZNPcGdX-Ar9HYaWTF9oL5Ds1CnH2222QwtM4HSXh/s1600/zizi6.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 249px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623361816562564546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKLrbkoMtaRLw6NJu4H-RRQxd461hfg2t2tF5Fo0sQDOJYp5f09guE7zmmlewYnesuSFFypsKIKKdL6vOgaE_z8xKYVcmTi7-lH8IrZNPcGdX-Ar9HYaWTF9oL5Ds1CnH2222QwtM4HSXh/s320/zizi6.jpg" /></a>lle se met à chanter et révèle une voix très gouailleuse aux accents faubouriens qui rappelle beaucoup celle de l’immense Arletty, que Roland Petit a toujours beaucoup admiré. Les ballets sont également très sensuels et audacieux pour l’époque. Incontestablement, la brune aux cheveux très courts et au regard audacieux marque des points.<br />Captivé par le nouveau phénomène lors de son passage à Hollywood, le fameux producteur Howard Hugues tombe sous le charme : il veut porter à l’écran le ballet Carmen et faire de Zizi Jeanmaire une star de cinéma. Pour cela, il n’hésite pas à retenir en Amérique Zizi et toute sa troupe de danseur, en leur payant un cachet considérable (au total plus de 8 millions de dollars)…en pure perte et au risque de ruiner la RKO, car finalement aucun film ne sera mis en chantier !<br />En 1952, Samuel Goldwynn emprunte à Howard Hughes sa ballerine adorée pour remplacer Moira Shearer enceinte sur le tournage d’« Hans Christian Andersen et la danseuse » : c'est un film familial charmant, avec de jolis ballets et un adorable Danny Kaye où <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFVQKALI3gyZoMirqoEtq_pET_PyJDhKALyPs0fiyeaoZWeke39W944YIyf9PSKKoGd1sZymBAkAjOfpWbO23MyMhO1kZoNdc9c-_pwUpsj4o0B4Vp6mHPxyOcMOLB4yjY_IkrA-tKoIMS/s1600/zizi54.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 246px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623360222557951810" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFVQKALI3gyZoMirqoEtq_pET_PyJDhKALyPs0fiyeaoZWeke39W944YIyf9PSKKoGd1sZymBAkAjOfpWbO23MyMhO1kZoNdc9c-_pwUpsj4o0B4Vp6mHPxyOcMOLB4yjY_IkrA-tKoIMS/s320/zizi54.jpg" /></a>Zizi Jeanmaire a du mal à trouver ses marques dans un rôle très éloigné de sa personnalité scénique.<br />En 1953, on la retrouve à Broadway dans un musical de S Romberg, la fille aux collants roses, qui lui valent des critiques extatiques de la presse artistique qui la compare à Audrey Hepburn, et encense aussi bien ses qualités de danseuse, chanteuse et comédienne. Elle reçoit le prix de la meilleure prestation scénique de l'année.<br />La nouvelle star de New York retrouve alors son vieux compagnon Roland Petit, qui a été engagé à Hollywood pour réaliser la chorégraphie de plusieurs comédies musicales avec Leslie Caron. Ils se marient et travaillent ensemble sur Quadrille d’amour (1956), un musical fastueux et énergique avec Bing Crosby où Zizi reprend le fameux air de Cole Porter I get a kick out of you avec beaucoup de goût et de sex-appeal. Le grand ballet de la danseuse, assez prétentieux, est en revanche bien décevant.<br />Auréolée par sa gloire américaine, Zizi fait son retour en France. Désormais jeune maman, elle tourne quelques films qui confirment à quel point le cinéma français n’est guère brillant en matière de comédie musicale et ne sait pas exploiter ses plus prestigieux artistes. Dans Folies Bergere (1956), une comédie dramat<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjM6Zcqu-JCE85OkkrVVS1-75c0-w5t7XMje0ym44n-prcTt3COVM1tKbEGKF8sf9H7Vbsuo_194JQIWXs9M-wvSatAsXIJIShn24IcciOQVJk6CrfAE5gYpNpg2c9nbthtowk-t0ub0VZ/s1600/zizi5.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 254px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623359924913455810" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjM6Zcqu-JCE85OkkrVVS1-75c0-w5t7XMje0ym44n-prcTt3COVM1tKbEGKF8sf9H7Vbsuo_194JQIWXs9M-wvSatAsXIJIShn24IcciOQVJk6CrfAE5gYpNpg2c9nbthtowk-t0ub0VZ/s320/zizi5.jpg" /></a>ique située dans le fameux music hall, elle nous offre un bel extrait de son ballet de la Croqueuse de diamants, où elle déploie toute sa verve et sa sensualité. Quel dommage en revanche de lui avoir associé Eddie Constantine, impassible vedette des films de gangsters, particulièrement mal à l’aise ici.<br />Charmants garçons avec Daniel Gélin (1957) est une comédie particulièrement inconsistante, où Zizi parvient quand même à capter l’attention, par sa présence et son personnage pittoresque : on retiendra aussi la jolie java « la gambille »composée par Guy Béart (à la même époque, la vedette enregistrera « qu’on est bien » du même auteur dont elle fera un tube).<br />De même, Guinguette (1958) est un produit de série, tout juste rehaussé par les dialogues d’Henri Janson, où Zizi campe encore la parigotte par excellence, sorte de réincarnation d’Arletty (je me demande d’ailleurs ce que pensait d’elle la grande comédienne et de cette émulation : était-elle flattée ou vexée ?).<br />En 1959, on la retrouve dans Patron une opérette co-signée par Marcel Aymé et Guy Béart dont est tirée la chanson la chabraque, mais le succès n’est pas au rendez-vous.<br />En 1961, Te<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyDAqYBdJBHFlu0vpq6MZF1XkmW0S-4OH6C622tVXEsQSQ_ChzalHBcKDNieEHI2UW_I1HZVEALFDRZvo4sTbTvPTYgNsfNJ_nMzdJ1Cn-x7cUC3bAW0bwfcfJgXGbyR267GVjgh8fzof8/s1600/zizi14.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 231px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623360069266033026" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyDAqYBdJBHFlu0vpq6MZF1XkmW0S-4OH6C622tVXEsQSQ_ChzalHBcKDNieEHI2UW_I1HZVEALFDRZvo4sTbTvPTYgNsfNJ_nMzdJ1Cn-x7cUC3bAW0bwfcfJgXGbyR267GVjgh8fzof8/s320/zizi14.jpg" /></a>rence Young filme en France « les collants noirs » , réunissant quatre ballets de Roland Petit , dont deux sont dansés par Zizi (une reprise de ses deux plus grands triomphes : Carmen-dans de sompteux décor à la Dali- et la croqueuse de diamants) et les autres par Cyd Charisse et Moira Shearer. Si le film demeure un beau témoignage sur les talents de chorégraphe et la créativité de Roland Petit, on peut tout de même regretter que les ballets ne soient pas filmés avec plus d’imagination.<br />Si le film, destiné à un public d’initié, ne remporte pas le succès escompté , Zizi n’en a cure car elle triomphe dans la revue de l’Alhambra en chantant » mon truc en plumes » de Bernard Dimey et Jean Constantin, une samba qu’elle s’approprie avec un talent évident, et qui va devenir pour toujours sa signature et sa marque de fabrique : pour tous les français, Zizi sera désormais cette brune aux cheveux coupés à la garçonne, et aux jambes d’acier, emmitouflée dans des boas roses.<br />Mini robe noire et talons aiguilles, elle a réussi à se forger un personnage très fort, gouailleur et léger, très parisien, cent fois imité, qui fascine dans le monde entier. Aragon lui même proclame « sans elle, Paris ne serait pas Paris ».<br />A son répertoire, toujours choisi avec grand soin, Zizi a l’intelligence d’inclure plusieurs chansons de Gainsbourg, q<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWGhBEKhBP33uf2rP8drOGsIp_wnbn_6bYPd819xzsy0caWA1xREjdaMkVp12A158v2wEKxn0zMXW-RO26MuUMWYLnY-aduFdbSzwVFJNVDHCWE0TbyG-ziEWcwFcfC-Y53L1T7PQICk5r/s1600/zizi18.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623361488898591170" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWGhBEKhBP33uf2rP8drOGsIp_wnbn_6bYPd819xzsy0caWA1xREjdaMkVp12A158v2wEKxn0zMXW-RO26MuUMWYLnY-aduFdbSzwVFJNVDHCWE0TbyG-ziEWcwFcfC-Y53L1T7PQICk5r/s320/zizi18.jpg" /></a>ui sera toujours fasciné par son personnage. On se souvient notamment de son interprétation d’Elisa, dans le plus pur style réaliste, lors d’un show télévisé des Carpentier. Pendant des décennies, la star va courir le monde entier, se partageant entre les revues, les ballets, les plateaux télé (notamment un sensuel pas de deux avec Noureev en 1965). En 2000, elle se produisait encore sur la scène de l’Opéra Bastille, interprétant des chansons de Gainsbourg, Lama ou Béart, prouvant qu’elle ses interminables jambes n’avaient pas subi l’outrage des années.<br />Depuis, l’artiste souffrant de graves problèmes d’audition et d’équilibre a été contrainte de prendre une retraite bien méritée. Mais elle laisse derrière elle une trace indélébile dans l’histoire du show business français, dont le cinéma n’a pas vraiment su capter l’escence. </div></div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="560" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/weWJPPol7pQ" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-45593279419816438082011-06-13T04:58:00.000-07:002016-04-24T00:04:03.424-07:00Ginny Simms, la glamoureuse chanteuse de charme des GI<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga6EOa7yLz1oeG4c0VY86GaVfYNPNWf2E5_jsoBHfiKDIZnmEEJ4jjONJUQZ7goX0mo9PMBPt6foh80ObyguM1ccCOk9zkWQEhZRtJQvdLC3rhkuorjMT3WPhUd79fE7-RjSWsNDLStpyl/s1600/gin8372_o.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 253px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5617673618894324594" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga6EOa7yLz1oeG4c0VY86GaVfYNPNWf2E5_jsoBHfiKDIZnmEEJ4jjONJUQZ7goX0mo9PMBPt6foh80ObyguM1ccCOk9zkWQEhZRtJQvdLC3rhkuorjMT3WPhUd79fE7-RjSWsNDLStpyl/s320/gin8372_o.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br />Grande vedette de la radio pendant la guerre, <strong>Ginny Simms </strong>disposait d’une voix nuancée et mélodieuse, idéale pour les ballades sentimentales. Avec son apparence glamour et très sophistiquée, la belle aurait pu devenir une des grandes étoiles de la comédie musicale, et notamment de la MGM, le plus prestigieux des studios d’Hollywood. Mais le sort en a décidé autrement…<br /><br />Née à San Antonio en 1913, Ginny Simms a d’abord suivi des cours de piano, tout en donnant quelques spectacles dans le théâtre tenu par son père avant de rejoindre un trio vocal féminin. D’abord chanteuse de l’orchestre de Tom Gerun, elle rejoint ensuite Kay Kyser « le prof du swing »et ses « collégiens » , qui est un peu l’équivalent de l’orchestre de Ray Ventura chez nous et qui fait un tabac à la radio.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3O1l1ufvAxhqU7gP9dYcfftI237Y742BACB_cMd1kZCu1EytqxcbT-8WOLpFndRwxB3wF2E7yjf36z6V0TRuigiuAQzuKDD-puBAiTU05ofX2qkSDj7JEfPNMFZSgOQ4tROORrN65qigw/s1600/ginny2.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 256px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5617673995412802258" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3O1l1ufvAxhqU7gP9dYcfftI237Y742BACB_cMd1kZCu1EytqxcbT-8WOLpFndRwxB3wF2E7yjf36z6V0TRuigiuAQzuKDD-puBAiTU05ofX2qkSDj7JEfPNMFZSgOQ4tROORrN65qigw/s320/ginny2.jpg" /></a>C’est en effet la grande époque des big bands, et Kay Kyser sous ses airs ahuris, qui rappellent un peu le comique anglais Arthur Askey, sait très bien comment manager son équipe et distraire le public en alternant des morceaux très swing ou des valses tendres (comme la fameuse valse au village qui sera repris e en France par Lys Gauty), des sketchs, et des mélodies sentimentales (réservées à Ginny qui se prénomme encore Virginia). Comme cela est la tradition à l’époque, la belle se contente de refrains chantés alors que l’orchestre se réserve la plus grosse part du gâteau. Mais quelques notes à peine suffisent à la chanteuse pour se faire remarquer tant sa voix enchanteresse à la fois pure, aérienne et sensuelle capte l'attention et l'imagination.<br />Désireux d’étendre son auditoire, Kay Kyser signe un engagement avec la RKO pour plusieurs films. Un pari gagnant pour le studio car le premier film de la formation (that’s right, you’re wrong -1940) rapporte plus d’un millions de dollars de recettes. Une amusante satyre du monde du cinéma, où la belle Ginny se fait remarquer autant pour son ramage que son plumage. Faut-il préciser que la chanteuse venait de subir plusieurs opérations de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTSXnAMCi-ikWbLlPnPJmxYOGkRpVzlW3EzI4qYTZYZgRv8xlLR8pWzI4SJF4SZMcycoDcaGa-QCiXVVkpMWl09Qgllg4lz_OheEqkcTZWdxbwdjHnBC4TGy0Gpry7ZUhFZ72jHtP1om1z/s1600/ginnwBLDETeJmt%2521%257E%257E_12.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 246px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5617674290909652178" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTSXnAMCi-ikWbLlPnPJmxYOGkRpVzlW3EzI4qYTZYZgRv8xlLR8pWzI4SJF4SZMcycoDcaGa-QCiXVVkpMWl09Qgllg4lz_OheEqkcTZWdxbwdjHnBC4TGy0Gpry7ZUhFZ72jHtP1om1z/s320/ginnwBLDETeJmt%2521%257E%257E_12.jpg" /></a>chirurgie esthétique (afin de raccourcir son nez et son menton notamment) par le mari de Claudette Colbert, le meilleur spécialiste d’Hollywood ?<br />La villa des piqués , le film suivant de la formation, réunit 3 idoles du film d’épouvante, aux mines patibulaires, qui épouvantent les invités en maniant des effets spéciaux d’une chambre secrète. Si l’histoire est stupide, le film bénéficie de très entraînantes chansons fort bien mises en valeur par l’orchestre et les chanteurs Harry Babbitt et Ginny Simms (dont la voix mélodieuse rappelle celle de Dinah Shore). Certains passages sont franchement rigolos comme celui où les trois méchants veulent faire exploser tout l’orchestre en jetant un bâton de dynamite dans la foule : Les musiciens et jolies invitées se sauvent mais un petit chien qui prend la dynamite pour un os, récupère le bâton et court après eux…hilarant ! Finalement, c’est un divertissement très sympa du genre Abbott et Costello rencontrent Frankenstein qui fait aussi penser à certains épisodes du dessin animé Scoubidoo. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiayay6x7ykBByQ8cdx58oyAmtBdR5tEeD1FKyUm1nf69ezu3MAxW3ICP6h-y-v48czXU_XmX-8AOVh6dkg1yVW7SHQrZ7bBGNsXgQ5jGxd2jiusWr0kg6SuJBq4s9KYg4FNK5OIRT4bGXq/s1600/movies1944.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 243px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5617675231428724866" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiayay6x7ykBByQ8cdx58oyAmtBdR5tEeD1FKyUm1nf69ezu3MAxW3ICP6h-y-v48czXU_XmX-8AOVh6dkg1yVW7SHQrZ7bBGNsXgQ5jGxd2jiusWr0kg6SuJBq4s9KYg4FNK5OIRT4bGXq/s320/movies1944.jpg" /></a><br />Le troisième film Playmates (1941) est plus froidement accueilli, peut être parce que les critiques sont effondrées de voir le mythique John Barrymore finir sa carrière dans une telle bouffonnerie : en tous les cas, Ginny dont les rôles s’étoffent à chaque film, gagne du terrain. Alors que sa liaison avec la chef d’orchestre se termine, la chanteuse poursuit seule son chemin, au cinéma comme à la radio (la plupart des chanteuses des big bands comme Dinah Shore, June Christy ou encore Doris Day vont gagner elles aussi leur indépendance).<br /><br />Le cinéma l’a rendue très populaire et elle figure en tête d’un sondage des chanteuses favorites des collégiens. Elle anime ses propres shows à la radio et enregistre en solo pour la firme Columbia .<br />Pendant la guerre, l’artiste interprète de nombreuses chansons mélancoliques destinées aux soldats (you’d be so nice to come home to, wherever you are,…qui sont un peu les pendants de « j’attendrai » aux USA) qui vont vraiment marquer leur temps. Elle s’adresse à eux et leur transmet des messages dans des émissions de radio, on le devine, très suivies. Infatigable, elle se dépense sans compter pour visiter les camps militaires de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-eL6-O7VTYSQ-3_TESigottu8kpiwW7htQ6Kg6057A7-EO-tNSkYtVch0qVdg9gyYosPexoZj26kgBWVZftzwVaCelWVfReuzxR-MRi54wa9r2YuHhe2UY85YFnvqh_g61snAC29H4dGH/s1600/ginnid_1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 233px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5617672920098990050" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-eL6-O7VTYSQ-3_TESigottu8kpiwW7htQ6Kg6057A7-EO-tNSkYtVch0qVdg9gyYosPexoZj26kgBWVZftzwVaCelWVfReuzxR-MRi54wa9r2YuHhe2UY85YFnvqh_g61snAC29H4dGH/s320/ginnid_1.jpg" /></a> son Texas natal : un engagement exemplaire qui lui vaudra d’être reçue à déjeuner par les Rossevelt à la Maison blanche.<br /><br />Coté cinéma, Ginny n’a d’abord qu’un petit rôle dans seven days leave (1942) dont la vedette est Lucille Ball mais sa chanson (can’t get out of this mood) est absolument divine, et sera reprise par d’innombrables artistes de jazz..<br />Deux nigauds dans la glace (1943) est un film les plus drôles du tandem Abbott et Costello, une comédie parfois hilarante, dans laquelle Ginny chante une délicieuse romance.<br />Sans doute intéressé par la popularité de la chanteuse à la radio, et son coté glamour, le patron de la MGM , engage alors Ginny Simms pour remplacer Eleanor Powell dans un musical en technicolor à grand spectacle, avec la ferme intention d’en faire une star de cinéma. En fait, il tombe fou amoureux d’elle et se livre alors à une cour assidue et peu discrète, qui provoquera bien des sarcasmes car Louis b Mayer , marié et père de famille, s’est toujours présenté comme un modèle de vertu. Il est pourtant fortement probable qu’il ait eu auparavant des liaisons avec d’autres grandes stars de son studio, mais son emballement pour Ginny Simms est tel, qu’on évoque un possible divorce. Certaines sources avancent que la chanteuse gênée par ce harcèlement aurait quitté la MGM après de tou<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyf6SnIFFBRBq4-Kfpq5gGw6QuAcjrTeIrqmGER6JEBeNhpQALyT-80Ot6UC9xCLQy22sFb2HZwXz64lL5yVQtORARtoyQ8Rtz2Q29koX0zZ_Uyl0nhI4iYo0HwdeGznlt9hHzjB1H81Y7/s1600/gsimms.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 249px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5617674970441812018" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyf6SnIFFBRBq4-Kfpq5gGw6QuAcjrTeIrqmGER6JEBeNhpQALyT-80Ot6UC9xCLQy22sFb2HZwXz64lL5yVQtORARtoyQ8Rtz2Q29koX0zZ_Uyl0nhI4iYo0HwdeGznlt9hHzjB1H81Y7/s320/gsimms.jpg" /></a>rnage de Broadway Rythmn (1944), d’autres, plus crédibles, que la vedette aurait eu une courte liaison avec le producteur mais que ce dernier aurait été contraint de se ressaisir pour ne pas nuire à son image et à celle de son studio. En tout état de cause, Ginny était superbe et la quintessence du glamour en technicolor (notamment quand elle fredonne Amor, Amor ; le visage voilé de dentelles) dans cette fantaisie musicale, qui bénéficie du luxe opulent de la MGM.<br />En 1945, l’actrice joue dans Nuit et jour, la biographie complètement édulcorée du compositeur Cole Porter. Une pièce montée musicale qui déçoit quelque peu car si Ginny excelle dans les douces romances, elle n’est peut être pas assez versatile ou charismatique pour reprendre autant de chansons différentes du grand Cole, créées par des pointures comme Ethel Merman ou M<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinDTT0OInW3PC9AJbsJK85Be-CzHo9WLI6-GBKbrNpnOVNrRHUu_peHMr9y4Lf_gEPxT4mYVd6dye7gl0sAyG1ABVCNwUrZ65a81T_U7ABl4Ne4loURQ18nH9_UU6KzW38bJDNBZbqSm1y/s1600/ginn2390.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 227px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5617673827781246466" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinDTT0OInW3PC9AJbsJK85Be-CzHo9WLI6-GBKbrNpnOVNrRHUu_peHMr9y4Lf_gEPxT4mYVd6dye7gl0sAyG1ABVCNwUrZ65a81T_U7ABl4Ne4loURQ18nH9_UU6KzW38bJDNBZbqSm1y/s320/ginn2390.jpg" /></a>ary Martin. On peut en effet lui reprocher de tout interpréter de façon assez similaire. Elle paraît également dans un drame « Shady lady » qui vaut surtout pour le numéro d’acteur de Charles Coburn.<br />La même année, elle épouse le richissime propriétaire de la chaîne d’hôtel Hyatt et se découvre un intérêt pour la décoration d’intérieur.<br />Si elle figure encore en 3ème position des chanteuses les plus appréciées des adolescentes (derrière Dinah Shore et Jo Stafford), Ginny qui animé encore un show à la radio, sponsorisé par Coca cola disparaît petit à petit du monde du spectacle. Elle s’essaie certes à la télévision, le nouveau média à la mode, mais n’y obtient pas le même engouement (et c’est un euphémisme) que sa fameuse concurrente Dinah Shore . Groucho Marx la désignera même comme la « Dinah Shore du pauvre ».<br />Mais Ginny est désormais loin de tout ça et surtout de toute préoccupation matérielle. Mariée en secondes noces à un millionnaire du pétrole, puis enfin à noces à un avocat très fortuné, il semble qu’elle n’est pas très heureuse, mais l’argent fait il le bonheur ? Au moins, la chanteuse se consacre avec toujours autant de plaisir à la décoration des chambres d’hôtes et de restaurants (elle sera même primée pour cela<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6ThSjB2ISRM511RbEBgktchPvKh-TnCx_q-QLGX7gOgQQMZkL_8rOxV07bHHw4ZATc41_eFjAkJa6-qqhj9Srlu3CMPEJA-jCsRKD7GWJh34Fqy0gExVILREL21cRrKG1k4If5Zp7nb-w/s1600/a6f5_1_b.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 247px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5617675702230396690" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6ThSjB2ISRM511RbEBgktchPvKh-TnCx_q-QLGX7gOgQQMZkL_8rOxV07bHHw4ZATc41_eFjAkJa6-qqhj9Srlu3CMPEJA-jCsRKD7GWJh34Fqy0gExVILREL21cRrKG1k4If5Zp7nb-w/s320/a6f5_1_b.jpg" /></a> en 1961) . Sa tentative de come back dans les cabarets de Las Vegas se solde par un échec, son style étant jugé fort démodé.<br />En 1961, pour saluer son vieux copain Kay Kyser, elle accepte d’enregistrer avec les membres initiaux de la formation un 33T un peu nostalgique.<br />Après, la chanteuse n’a plus fait parler d’elle et est sombrée dans un oubli presque total et immérité. Elle est décédée en 1994 d’une crise cardiaque. </div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/pIyxZ0H43Dw" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-76919343209726648152011-06-02T12:49:00.000-07:002011-06-02T13:10:30.599-07:00Jeannette Batti, espiègle trottin<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqWErgfZT329H0UjmiFBSBTkbR1w7btjJy4QDDcT_7E7l4slRHL1FM-QQ-UbVsdBZjgU2THLdz8QPtukYwAOIV2m2TeLBwmH4p-pZNUONR9G-4Hi99tRlqkM9RjzjKNP7Jd_27vkMq-vLc/s1600/batti+harcourt.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 294px; FLOAT: left; HEIGHT: 372px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613713331857149346" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqWErgfZT329H0UjmiFBSBTkbR1w7btjJy4QDDcT_7E7l4slRHL1FM-QQ-UbVsdBZjgU2THLdz8QPtukYwAOIV2m2TeLBwmH4p-pZNUONR9G-4Hi99tRlqkM9RjzjKNP7Jd_27vkMq-vLc/s400/batti+harcourt.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRV0dUb-avRq6kkZIfud0aY4MLbpXGQ1cvs7PnFHqDohEKEboJlzqkpKuf-0Da5FmZMhq0DRnM1MXABQqdvdfDYbAHOjLP0-vzACYZbeUFPyE5HBHCeWg0u5rz6xlTo7QBrkcohpcOs4aT/s1600/%2521BjvBFFg%2521mk%257E%2524%2528KGrHqMH-DMEs71t%2521jDkBLUzWiu8YQ%257E%257E_12.jpg"></a><br />Pétulante et vive, la blonde et pulpeuse <strong>Jeannette Batti </strong>disposait d’un abattage certain et d'un joli sens de la répartie qui auraient pu faire d’elle une seconde Arletty. Hélas, la qualité souvent indigente des farces plus ou moins musicales dans lesquelles elle s’est galvaudée à l’écran seule ou avec son mari le chanteur Henri Genès, l’ont empêchée de faire beaucoup d’étincelles. L’actrice qui admirait tant Jean Arthur, s’est donc contentée de jouer les Martha Raye hexagonales, avec sa jovialité coutumière. Ce qui ne fut pas suffisant pour laisser une trace durable dans l’histoire du cinéma !<br /><br />Née en 1921 à Marseille, Jeannette Batti a d’abord paru comme simple figurante dans de nombreux films à partir de 1939. Mais c’est sur scène que les planches, que l’actrice va se faire remarquer<br />En 1948, elle re<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgblvQHVECosFsxIbQY4bdItD73afkmsJ4foyujXc2FUFXlKv3gqmGzGdFSl4Fv2Yz6MUp2P8A9nBq5n8epx_FGuxJcc2PxMeIPakfcRXa_4BUVHR3NIO8geLDxi0CRC2W3lhBs5Q0BRilL/s1600/batti02.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 292px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613713441937095682" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgblvQHVECosFsxIbQY4bdItD73afkmsJ4foyujXc2FUFXlKv3gqmGzGdFSl4Fv2Yz6MUp2P8A9nBq5n8epx_FGuxJcc2PxMeIPakfcRXa_4BUVHR3NIO8geLDxi0CRC2W3lhBs5Q0BRilL/s400/batti02.jpg" /></a>mporte un très gros succès à Bobino (11 représentations par semaine !) dans une opérette de Francis Lopez « 4 jours à Paris » (d’où est tirée la samba brésilienne) aux cotés d’Andrex et d’Henri Génès. Ce dernier, comédien jovial à la faconde toute marseillaise, va devenir son mari, et également son comparse dans de nombreuses comédies de boulevard, opérettes et films de qualité très discutable.<br />Avec sa voix acide, ses formes rondelettes et ses jolies jambes (les plus belles de Paris selon certains), Jeannette Batti se remarque dans les films où elle paraît même si ces rôles sont souvent secondaires : prostituée dans Macadam, ou bonne copine dans l’Eternel conflit, c’est la parigote par excellence (malgré ses origines provençales !), effrontée et dynamique. Au théâtre, elle est abonnée aux rôles de bonne un peu vulgaire (Pantoufle au théâtre des Capucines).<br />On raconte que cette actrice de tempérament regrettait de ne pas trouver de vrai rôle intéressant. Il faut dire que la pauvre n’a pas été gâtée, en tournant avec les réalisateurs les plus nuls du moment dans des farces stupides et creuses, difficiles à défendre. Notamment ce Voyage à trois (1950) assez racoleur, qui ressemble plus à<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEium1MVQbrCsl5DpvNZhp7m3AeGOfdXKYA4mR6hc1hANPMp0kqc1RUi-zoXEijNyomuGxwv9Dtt3EkclpQmfoPNdQkRApZpBpBtGuAaSfwLam5CgM1hL5HrU83xOjyoKhio0dU_Qyv-Jl_b/s1600/batti04.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 274px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613713667359117890" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEium1MVQbrCsl5DpvNZhp7m3AeGOfdXKYA4mR6hc1hANPMp0kqc1RUi-zoXEijNyomuGxwv9Dtt3EkclpQmfoPNdQkRApZpBpBtGuAaSfwLam5CgM1hL5HrU83xOjyoKhio0dU_Qyv-Jl_b/s320/batti04.jpg" /></a> un prétexte pour exhiber une cohorte de jolies filles nues (et un sein de Jeannette itou) ou encore la petite chocolatière (1950), un breuvage qui sent le réchauffé selon l’Ecran français.<br />On préfèrera de loin Nous irons à Monte Carlo, bien sympathique musical de l’orchestre de Ray Ventura, où Miss Jeannette se retrouve avec un bébé encombrant sur les bras (celui de la débutante Audrey Hepburn) qui va vite être adopté par les différents membres de la formation. Un bon divertissement sans prétention, où elle se chamaille gentiment avec son cher Henri Génès ; on retrouve le couple dans une série de comédies musicales à très petit budget comme Soirs de Paris, destinée à mettre en valeur des spectacles de cabaret et de revue, et de fort jolies figurantes. Des films souvent creux et réalisés sans la moindre once de talent, qui reflètent une certaine idée de Paris, et qui sont davantage destin<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi191ZYGEttY-2vSe5Is9HKMMOin-yE04_1O1jZefEzB09d5HdorRqb6C3wM36PnFQ1zNa53HOC1kHU0hXRU0Hf3C4Xtu809wDnTMw3c3HZB04Gyj8LT7HIx4_khmzb0rC4ItS4XjgHvHYa/s1600/batti01.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 291px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613712781819777234" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi191ZYGEttY-2vSe5Is9HKMMOin-yE04_1O1jZefEzB09d5HdorRqb6C3wM36PnFQ1zNa53HOC1kHU0hXRU0Hf3C4Xtu809wDnTMw3c3HZB04Gyj8LT7HIx4_khmzb0rC4ItS4XjgHvHYa/s400/batti01.jpg" /></a>és à l’exploitation dans les villages et à l’étranger. Pas grand-chose non plus à sauver dans les remakes d’opérettes marseillaises comme trois de la canebière, ou trois de la marine, car les chansons si connues sont souvent réduites en fond sonore et les ballets bien mal filmés ; quant à l’auberge fleurie (1954) destinée à mettre en valeur le ténor Rudy Hirigoyen : malgré la glorieuse voix du chanteur, c’est une adresse à fuir !<br />Miraculeusement, parmi tous ces nanards, des « carottes sont cuites » au « coup dur chez les mous » ce situe un classique du cinéma la Traversée de Paris de Claude Autant Lara, où elle tient le rôle de l’épouse de Bourvil et donne la réplique à Gabin : un attaque corrosive sur le marché noir pendant l’occupation et de loin le film le plus prestigieux de sa carrière.<br /><br />Alors qu’Henri Génès connaît quelques gros succès dans le monde de la variété et du disque (la tantina de Burgos 1956, le facteur de Santa Cruz 1957), Jeannette enregistre aussi quelques titres (dont une chanson d’Aznavour) mais avec bien moins de succès. Elle grave aussi sur la cire quelques airs gouailleurs de l’opérette Coquin de printemps (1958) qu’elle joue au théâtre avec <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_L-5UsRrl5CH_8DYzfgqT62H6YItVK10cV4YboJlIL06xE3mjqZDgCiMmDYsnm9lKdmf_auGKW8F6djh6V4EhtRyP5teX_mGd77HA4OaDd-nJsS_J551brFAy_Q3hIhTveGhyphenhyphenCpGykXMO/s1600/%2521BjvBFFg%2521mk%257E%2524%2528KGrHqMH-DMEs71t%2521jDkBLUzWiu8YQ%257E%257E_12.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613712586828328610" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_L-5UsRrl5CH_8DYzfgqT62H6YItVK10cV4YboJlIL06xE3mjqZDgCiMmDYsnm9lKdmf_auGKW8F6djh6V4EhtRyP5teX_mGd77HA4OaDd-nJsS_J551brFAy_Q3hIhTveGhyphenhyphenCpGykXMO/s400/%2521BjvBFFg%2521mk%257E%2524%2528KGrHqMH-DMEs71t%2521jDkBLUzWiu8YQ%257E%257E_12.jpg" /></a>son mari puis Fernand Sardou.<br />Au cours des années 60 et 70, tout en poursuivant les opérettes avec son mari , des spectacles d’une qualité<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZgZgLFr4sqc44IxpwNbzDeZKk4paH1u87Nd7h3pf84lHqVhB-FDSc6eQh7FocI3d1sphKNwAvfXt29h9F2B-H4QGsb8IgM7bKrLAiBXfq8d3GFSFKI6cDmQAgBgU1AxIiIaqMYbKvqM1S/s1600/857060841_L.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 313px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613713007205073346" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZgZgLFr4sqc44IxpwNbzDeZKk4paH1u87Nd7h3pf84lHqVhB-FDSc6eQh7FocI3d1sphKNwAvfXt29h9F2B-H4QGsb8IgM7bKrLAiBXfq8d3GFSFKI6cDmQAgBgU1AxIiIaqMYbKvqM1S/s320/857060841_L.jpg" /></a> toujours décroissante de Francis Lopez, Jeannette parait à l’occasion dans un médiocre western allemand , une sorte de copie des gendarmes de St-Tropez avec Sim (Henri Génès ne s’est il pas compromis dans le facteur de St Tropez- dont l’affiche précisait que « le gendarme est son meilleur copain » ?) ou encoure Touche pas à mon biniou : Tout est dans le titre.<br />Elle figure aussi dans la version télévisée de l’opérette A la Jamaïque (1980) avec José Villamor et Maria Candido.<br />En 1981, on reconnaît brièvement Jeannette Batti lors du banquet donné dans la comédie culte le Père Noël est une ordure. C’est donc sur l’un des plus gros succès du cinéma comique français de ces trente dernières années, que l’actrice a tiré sa petite révérence. Elle vient de nous quitter début 2011 dans une totale discrétion six ans à peine après le décès de son cher Henri Génès.</div></div></div><br /><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/eTTaEegrV0c" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-37293856667716510632011-05-28T12:40:00.001-07:002016-04-24T00:07:16.982-07:00Yvonne Printemps, l'éblouissante diva de l'opérette française<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGuWd-bQlHjLc041iRDtdtFtllqkETId7anocYDgn2nMPTgdF0qtIfdQ7AggQEeKwhPd3QF0DVwkLXEKmi5MEbjenO1d8pkk6IElwrnEzyX1dWMkuRu_mowb8B4hy4Dk927WqVKlHOHnGA/s1600/CM49yp+-+Copie.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 235px; FLOAT: left; HEIGHT: 247px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611857104288494690" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGuWd-bQlHjLc041iRDtdtFtllqkETId7anocYDgn2nMPTgdF0qtIfdQ7AggQEeKwhPd3QF0DVwkLXEKmi5MEbjenO1d8pkk6IElwrnEzyX1dWMkuRu_mowb8B4hy4Dk927WqVKlHOHnGA/s400/CM49yp+-+Copie.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><br /></div><br /><div><br /></div><br /><div>Née en 1894 à Enghien dans une famille très pauvre (son père a déserté le foyer peu après sa naissance), <strong>Yvonne Printemps </strong>a toujours rêvé d’échapper à sa modeste condition : grâce à une amie de sa mère, elle débute à 14 ans au Music hall dans la revue « Nue cocotte » où elle tient le rôle du petit chaperon rouge avant de rejoindre la troupe des Folies Bergère où elle va rester plusieurs années. Remarquée pour son abattage, sa voix céleste et ses for<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7yMZw0KbByYOjI7SkFOqj3b_owuEHRa-CPx8Tt0bmzCv8ylK6dEEn1foA469gF_SRN4h-_7TuTPme124DvRPqN4gHH-cgLBn5kOlLhlmpMO6GUlvf05MIFjP5W10GkkBanWpInWb_WrSZ/s1600/yva.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 195px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611856478460240882" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7yMZw0KbByYOjI7SkFOqj3b_owuEHRa-CPx8Tt0bmzCv8ylK6dEEn1foA469gF_SRN4h-_7TuTPme124DvRPqN4gHH-cgLBn5kOlLhlmpMO6GUlvf05MIFjP5W10GkkBanWpInWb_WrSZ/s320/yva.jpg" /></a>t jolies jambes, la belle fait battre bien des cœurs dont celui de l’aviateur Georges Guynemer, héros de la première guerre mondiale, disparu au combat en 1917. Mais c’est sa rencontre avec Sacha Guitry, dramaturge et comédien de grande renommée qu’elle épouse en 1919, qui va faire d’elle une étoile de première grandeur. Subjugué par le charme piquant et l’esprit de la blonde divette, Sacha lui consacre plusieurs opérettes (dont la musique est signée Willemetz, un ex d’Yvonne) et 34 pièces de théâtres, taillées sur mesure pour mettre en valeur sa galathée.<br />Yvonne devient <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYhepGsSFFyiTXDR79HmRhdmEaOG1rXKc8foEbtC6ANrEk_CDRUQrNCWZxJkTT9MMtTE0F56U3Q9KNDh2N4WJamYOdc8XQn_SwwHmkbNhB76vsnn8wiXiqWD1f0CfND_LSPQ_3ufnpW0zO/s1600/yvonne6.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 285px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611855558182643490" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYhepGsSFFyiTXDR79HmRhdmEaOG1rXKc8foEbtC6ANrEk_CDRUQrNCWZxJkTT9MMtTE0F56U3Q9KNDh2N4WJamYOdc8XQn_SwwHmkbNhB76vsnn8wiXiqWD1f0CfND_LSPQ_3ufnpW0zO/s320/yvonne6.jpg" /></a>vite une égérie du tout Paris, à la pointe de mode, avec ses bijoux somptueux (des cadeaux de Sacha) et son tempérament caractériel.<br />Dès 1918, le couple paraît dans un film muet « un roman d’amour et d’aventures », avec des effets spéciaux très perfectibles, qui sera un échec commercial. Le film était-il si mauvais ? Comme il a entièrement disparu, on ne pourra en juger. En tous les cas, blessé dans son immense orgueil, le vaniteux Sacha jurera de ne plus toucher à la pellicule…parole qu’il tiendra pendant près de 15 ans. Peu photogénique en raison de son nez pointu et son menton en galoche, Yvonne dédaignera aussi longtemps le cinéma pour enchaîner les triomphes sur les scènes parisiennes.<br />Parmi ses immortels succès, on n’oubliera pas les fameux airs de l’opérette Véronique (poussez l’escarpolette…), son pot pourri en hommage au navigateur Alain Gerbault et ses interprétations d’œuvres d’Offenbach. Si son charisme, son incroyable présence avaient fait d’elle la « meilleure actrice d’opérettes de son temps » pour<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN6ZJo-mHlf321rWNtLCvqOd8gusaXWBeL0hMifF_KEIBprusqymsTuH-KVxQ4NC0oHqfXc6C-qT_pRN_0FIJsRwdKLQ1d5f2wN_v9bCwQSBHPA3Ek-DbIPwZkTNYP7oQeXBJbxR37t1py/s1600/yve.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 318px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611855041145832466" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN6ZJo-mHlf321rWNtLCvqOd8gusaXWBeL0hMifF_KEIBprusqymsTuH-KVxQ4NC0oHqfXc6C-qT_pRN_0FIJsRwdKLQ1d5f2wN_v9bCwQSBHPA3Ek-DbIPwZkTNYP7oQeXBJbxR37t1py/s400/yve.jpg" /></a> reprendre les louages de Colette, c’est sa voix incomparable et incroyablement nuancée qui étonne encore aujourd’hui : une façon toute personnelle de moduler chaque note, avec une aisance presque surnaturelle, et surtout une voix toute emprunte de sa personnalité à la fois primesautière et malicieuse.<br />Au début des années 30, la très infidèle Yvonne quitte Guitry pour le comédien Pierre Fresnay. Les innombrables bijoux que lui offraient le roi de théâtre ne pourront pas la détourner de sa passion pour le comédien qui vient de triompher dans Marius de Marcel Pagnol : Une idylle qui fait le bonheur des journalistes. Encouragée par le nouvel homme de sa vie, et surtout désireuse de rester le plus souvent à ses cotés, Yvonne revient au cinéma, malgré ses réticences et son mépris pour le milieu des studios. Elle incarne la dame aux camélias, hélas sous la direction du fort médiocre Fernand Rivers, heureusement secondé par Abel Gance. Si le film parait bien fade, l’actrice s’en sort avec <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE37iBjdQ0yZWUwKXX0o66m1JtB32_d1n5IQJAXm1j1uHn54LFf3T6zy5A1Q7olQCkOQLf2TyjcCgGrMi-RunOIc6LcftznAVPkR6LhpCtY5QSF0VuFP2FloA8X2m571xuq0xBlK-sqQnq/s1600/yvonne19.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 245px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611854513720929154" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE37iBjdQ0yZWUwKXX0o66m1JtB32_d1n5IQJAXm1j1uHn54LFf3T6zy5A1Q7olQCkOQLf2TyjcCgGrMi-RunOIc6LcftznAVPkR6LhpCtY5QSF0VuFP2FloA8X2m571xuq0xBlK-sqQnq/s400/yvonne19.jpg" /></a>les honneurs et d’excellentes critiques qui saluent une performance meilleure que celle de Sarah Bernhardt…avant qu’elle ne soit elle-même supplantée 2 ans plus tard par la divine Garbo dans le superbe film de Cukor ;<br />En 1934, la Diva le plus cotée de Paris se rend à Londres pour jouer dans une pièce de Noël Coward, que beaucoup ont surnommé le Guitry anglais, écrite tout spécialement pour elle. On en retiendra surtout le merveilleux air « I’ll follow my secret heart ».<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7arxGgwdOPTQ-OhD43OjawbVYky3ZuZtDzu-pIfrLExrmEOAaeB5bwf6VDJWjG7DSDBjhhwxtOe8Fc9kflbia5ohn5ECy4khA6Xy5r4Llhsgz4RHQM9qWY1wHKN118Xum_NKC5oqsIWkb/s1600/yvonne21.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 330px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611854848035489170" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7arxGgwdOPTQ-OhD43OjawbVYky3ZuZtDzu-pIfrLExrmEOAaeB5bwf6VDJWjG7DSDBjhhwxtOe8Fc9kflbia5ohn5ECy4khA6Xy5r4Llhsgz4RHQM9qWY1wHKN118Xum_NKC5oqsIWkb/s400/yvonne21.jpg" /></a>En 1937, Yvonne fait un véritable tabac dans l’opérette « trois valses », confirmé par le succès triomphal de l’adaptation cinématographique très réussie qui demeure une des opérettes filmées les plus réussies de l’histoire du cinéma français.<br />. Toujours aux cotés de Pierre Fresnay, Yvonne crève en effet en incarnant brillamment 3 personnages avec un charme insolent. Galvanisée par ce succès, l’actrice poursuit avec une autre opérette filmée « Adrienne Lecouvreur », une production franco-allemande très agréable à l’œil et à l’oreille, alors que les nazis viennent d’envahir l’Autriche.<br />En 1939, Pierre Fresnay s’essaie à la réalisation en confiant à son épouse le rôle principal, mais c’est un échec cuisant. Pendant la guerre, on retrouve le couple dans une très décevante fantaisie musicale complètement ratée « Je suis avec toi » pourtant signée du très inégal Henri Decoin. Les dialogues censés être drôles sont pénibles, et Miss Printemps pourtant si plaisante dans les trois valses, n’arrange pas les choses <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7KqTG5aVm_fmrUSOpYZv9vvk1QHZ9GrmuLpiRWBolxkia5z1Eh4qC4zR6tj-2T2bqvx6KQU7eO6Y0qcxFSeUs59wispStntmsMsnnVO24xzuJbSdSMT2waODPBPx18j6M2QIw0eycZl-C/s1600/12979.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 219px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611857335429502050" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7KqTG5aVm_fmrUSOpYZv9vvk1QHZ9GrmuLpiRWBolxkia5z1Eh4qC4zR6tj-2T2bqvx6KQU7eO6Y0qcxFSeUs59wispStntmsMsnnVO24xzuJbSdSMT2waODPBPx18j6M2QIw0eycZl-C/s320/12979.jpg" /></a>en sur jouant comme dans une mauvaise comédie de boulevard ; Le seul bon moment est la jolie séquence où le couple Fresnay/Printemps revient ivre de la soirée, et où elle lui emprunte son chapeau claque pour chanter le délicieux « mon rêve s’achève » composé par Sylviano.<br />En 1943, la comédienne triomphe sur scène dans Léocadia de Jean Anouilh (d’où est tirée les chemins de l’amour, une sublime valse de Francis Poulenc).<br />Après guerre, on retrouve le couple Fresnay-Printemps dans un mélo bien poussif « les condamnés », « la valse de Paris » un film musical réussi sur la vie d’Offenbach (où elle fournit une excellente prestation dans le rôle de la cantatrice Hortense Schneider). Yvonne fait sa dernière apparition à l’écran dans le voyage en Amérique, comédie qui prône le confort de la bourgeoisie campagnarde face au rêve américain.<br />L’actrice se produit encore sur scène jusqu’en 1958 puis préfère se retirer pour ne pas écorner son mythe. On raconte qu’elle était fort méchante avec son pauvre compagnon, qu’elle le trompait sans arrêt (elle avouera elle-même 396 soupirants !!), le menait par le bout du nez alors qu’il exauçait benoîtement ses nombreux caprices. Il es<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCJOSZkbSfH7_oiFkpYpEj7Dd8mT_VG5BU5ZoQ_4fRvmya5F9_l2V160m6egkokIL2iy7ygarEUiiWVZZTRjGGhjvN9vjZ2FkeRred1w-jnYfjf5XCRxjwhsOuLo-ZD83R67nYRUnxavep/s1600/fest.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 292px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611855901956820546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCJOSZkbSfH7_oiFkpYpEj7Dd8mT_VG5BU5ZoQ_4fRvmya5F9_l2V160m6egkokIL2iy7ygarEUiiWVZZTRjGGhjvN9vjZ2FkeRred1w-jnYfjf5XCRxjwhsOuLo-ZD83R67nYRUnxavep/s320/fest.jpg" /></a>t possible que la très prétentieuse Yvonne lui reprochait de l’avoir supplantée en popularité au fil des années : en tous les cas, pour maintenir le train de vie luxueux de Madame, Pierre Fresnay n’hésitera pas à se compromettre dans de nombreux navets lucratifs.<br />Yvonne printemps est décédée en 1977, deux ans jour pour jour après la mort de Pierre Fresnay., et avec elle c’est tout une époque, à la fois frivole et charmante, qui disparaissait. </div></div></div><br /><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/qrS2dTxPx64" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-16327137623958252512011-05-21T13:03:00.000-07:002011-05-21T13:14:39.687-07:00Pat Kirkwood, favorite du Prince<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2eUoTET_upOibkhbyUwwjzh57AphCOCANaJAscurcepp38BYLzvtlkFG4YwjyfNHICQhRJfByXnez9VV78E4nYt5rWt-zr6VtQ93X4xpG1EnURcAHKU2wn5A-0-7UdJN0mKxbyDNs-OJ2/s1600/pat.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 319px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5609263334136075986" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2eUoTET_upOibkhbyUwwjzh57AphCOCANaJAscurcepp38BYLzvtlkFG4YwjyfNHICQhRJfByXnez9VV78E4nYt5rWt-zr6VtQ93X4xpG1EnURcAHKU2wn5A-0-7UdJN0mKxbyDNs-OJ2/s400/pat.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br />Grâce à sa grande beauté, ses superbes jambes (qui seraient la huitième merveille du monde selon un critique de l’époque !) , <strong>Pat Kirkwood </strong>s’est imposée au tout début de la seconde guerre mondiale comme une des artistes de music hall les plus appréciées du public britannique : un succès sur scène comme à l’écran que la belle n’arrivera pas hélas à imposer à Hollywood . Cependant, c’est surtout en raison de sa possible liaison avec le Prince Philip d’Angleterre que l’actrice, dont peu de films ont été réédités en DVD, est encore évoquée de nos jours.<br /><br />Née en 1921 à Pendleton dans une famille très modeste, Pat Kirkwood gagne toute jeune un concours de chant qui lui vaut de paraître dans un programme radio pour la jeunesse, sous le sobriquet de « la chanteuse écolière ». Elle se produit dans plusieurs spectacles de pantomime sur les scènes londoniennes avec Stanley Lupino, le père d’Ida, comédien très apprécié à l’époque. Dès l<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTybaNtVW9epf3YUx3ujUMY6izhe4vS9FpZgXkD9w7BB2Ft9oTEQgEGasJKHQrlAM9LzFEOX1FH_LXjgUvdFEJY4FoMYZWI6wE4TKoqJ2RJ3C_1MoApBmt8oDm4aECTy3y24Brm6wRAZ83/s1600/pat2.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 203px; FLOAT: left; HEIGHT: 296px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5609263701552630562" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTybaNtVW9epf3YUx3ujUMY6izhe4vS9FpZgXkD9w7BB2Ft9oTEQgEGasJKHQrlAM9LzFEOX1FH_LXjgUvdFEJY4FoMYZWI6wE4TKoqJ2RJ3C_1MoApBmt8oDm4aECTy3y24Brm6wRAZ83/s400/pat2.jpg" /></a>’âge de 17 ans, la brunette fait ses débuts à l’écran dans deux médiocres comédies musicales avec l’acteur écossais Dave Willis. En 1939, elle est la partenaire du très populaire et sympathique George Formby (l’homme au ukulélé) dans un de ses films les plus réussis « Come on George ». La même année, elle accède au vedettariat en reprenant dans la revue Black velvet le fameux titre de Cole porter « my heart belongs to Daddy » créé à Broadway par la talentueuse Mary Martin (et repris plus tard par Marilyn Monroe). La voix à la fois haut perchée et affectée de la jeune artiste n’égale pas à mon avis celle de la mère de JR, mais la chanteuse a de l’abattage, et est surtout belle à couper le souffle : tout Londres lui fait les yeux doux et Cole Porter lui-même est très enthousiaste. Pendant le blitz, la ville est meurtrie par les bombardements allemands et les anglais ont plus que jamais besoin de divertissement, alors le spectacle continue de plus belle alors que la cité s’embrase. En 1940, elle fait un tabac dans l’amusant « Band wagon » avec Arthur Askey, en révélant des jambes superbement galbées : les critiques élogieuses la comparent à la pin up Betty Grable, nouvelle coqueluche de l’écran hollywoodie<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlwevJq1c_v1IWtvehvDaCgDABaI4ofaqVFn8oG0JwNatk5Jvc1Hb9kEnBpYUMSUoXIbTwg9vU3sibve8laCg_0Wgc45R-yD5tX-CtiE0C2_tX-du87LWovZ8kXG0wKZwBNc4t5sAvnT_f/s1600/3349179%255B1%255D.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 306px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5609264541478315490" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlwevJq1c_v1IWtvehvDaCgDABaI4ofaqVFn8oG0JwNatk5Jvc1Hb9kEnBpYUMSUoXIbTwg9vU3sibve8laCg_0Wgc45R-yD5tX-CtiE0C2_tX-du87LWovZ8kXG0wKZwBNc4t5sAvnT_f/s400/3349179%255B1%255D.jpg" /></a>n. Loin des petites divettes aux sages nattes qui sévissent sur les scènes de Londres, Pat représente le modernisme et le dynamisme des stars de Broadway. Le succès est tel que la jeune vedette est invitée à Windsor pour se produire devant la famille royale. La renommée de la jeune artiste parvient jusqu’aux USA : les studios les plus prestigieux comme MGM et la Fox font part de leur intérêt. Finalement, Pat signe avec la MGM et se rend à Hollywood dès que les liaisons sont rétablies avec ce continent.<br />Hélas, Pas de congés pas d’amour (1945) avec Van Johnson, le jeune premier en vogue, est un échec cuisant et inattendu. Une histoire simplette de marins en goguette, de retour du front, parsemée de numéros musicaux des plus disparates de l’orchestre de Xavier Cugat à la soprano. Marina Koschetz. Il est probable que le public était peut être un peu lassé de ce genre de films patriotiques, vus et revus pendant la guerre. Minée par cet insuccès, l’épouvantable ambiance du tournage et l’absence de soutien du studio qui la tient pour responsable de cet échec, la vedette fait une d<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLTr3d34YNUF2fNdfiy2C5TKYUhhMAKj8H7pO-CIhazGWuqbO5ml5P6_yng8bWpmGAb00X-YFoVjKXeSr9e7-hywX7Xed5E8SIDLJMRqnJqvToK-dP8fdLDJcTFS2S6u6ajWEeiWEfehUK/s1600/pat3.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 289px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5609262915346914626" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLTr3d34YNUF2fNdfiy2C5TKYUhhMAKj8H7pO-CIhazGWuqbO5ml5P6_yng8bWpmGAb00X-YFoVjKXeSr9e7-hywX7Xed5E8SIDLJMRqnJqvToK-dP8fdLDJcTFS2S6u6ajWEeiWEfehUK/s400/pat3.jpg" /></a>épression nerveuse. Elle aurait même tenté de se suicider en se jetant d’un pont.<br />Convalescente, elle est contrainte de refuser le rôle principal dans la version londonienne de l’opérette Anny get your gun : décidemment la malchance la poursuit.<br />De retour en Angleterre, l’actrice paraît dans quelques revues et regagne une partie de sa gloire passée en s’illustrant dans une pièce que le grand Noël Coward a spécialement écrite à son intention. Elle connaît aussi quelques succès dans la chanson comme la version anglaise de papaveri e paperi (le tube de Nila Pizzi)<br />C’est à cette période que l’actrice est mêlée à un énorme scandale : Par l’intermédiaire de son compagnon, photographe de mode, la vedette rencontre le duc d’Edimbourg autrement dit le prince Philip marié depuis peu à la reine Elizabeth qui la salue dans sa loge : la presse de l’époque rapporte, à la grande fureur du Roi George VI, que le soir même, ils auraient dansé ensemble joue contre joue puis partagé un petit déjeuner le lendemain matin. Le prince lui aurait offert une superbe Rolls…<br />L’actrice a beau avoir cent fois démenti l’existence de cette romance, les rumeurs courent encore des décennies après…Après tout, n’a t’ont pas prêté au Prince une vie sentimentale très tumultueuse et des liaisons avec d’autres très belles artistes comme Merle Oberon…<br />On raco<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3UB7HX3xLu4fDtXv9F1yCQ3YNUrkotSgvuMrXS72yumMZOR3iSt0AYO2mM4ru-K-hNgU2WVtPWlFRnz1cDEvmGj3AleWcnC60ztpWvc3t7EnsOgAP3Wl1IzLaIWLYqn2vICM0LUJVRB9d/s1600/pat8.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 399px; FLOAT: left; HEIGHT: 299px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5609263461142547426" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3UB7HX3xLu4fDtXv9F1yCQ3YNUrkotSgvuMrXS72yumMZOR3iSt0AYO2mM4ru-K-hNgU2WVtPWlFRnz1cDEvmGj3AleWcnC60ztpWvc3t7EnsOgAP3Wl1IzLaIWLYqn2vICM0LUJVRB9d/s400/pat8.jpg" /></a>nte que la vedette était particulièrement vexée de découvrir dans les tabloïds des titres désobligeants comme « le prince et la show girl », alors qu’elle était une vedette reconnue depuis près de 10 ans. Après le scandale royal, l’actrice doit faire face à d’autres drames sentimentaux (le décès de son second mari, un richissime armateur grec, à peine 2 ans après leur noces, l’infidélité du troisième…).<br /><br />Dans les années 50, Pat se tourne vers le petit écran qui lui donne l’opportunité de s’essayer à de grands rôles comme Pygmalion. En 1954, elle chante dans les cabarets de Las Vegas.<br />On la retrouve sporadiquement au cinéma, dans un mélodrame One a sinner (où elle se révèle très convaincante dans un rôle de garce), stars in my eyes (musical en technicolor et ci<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKgwRypB493Uv8ItB0vSBK-0NC_e2_-CblOH7CF2fJcp5LOC3yBCHKexN6pE4sb9QdYU3eWe5kIAOkplgg0hjrR6iPt2Nna0niFIfVNFD-Vdixt6x4QkNhTMykxnVDnWGi9bLookradx04/s1600/51255469%255B1%255D.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 345px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5609264237548039954" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKgwRypB493Uv8ItB0vSBK-0NC_e2_-CblOH7CF2fJcp5LOC3yBCHKexN6pE4sb9QdYU3eWe5kIAOkplgg0hjrR6iPt2Nna0niFIfVNFD-Vdixt6x4QkNhTMykxnVDnWGi9bLookradx04/s400/51255469%255B1%255D.jpg" /></a>némascope avec la brillante chanteuse Dorothy Squires) et enfin un musical bel époque (comme on en faisait à la fox dans les années 40) pour une fois réalisé par un metteur en scène de renom (Compton Bennett) avec un partenaire prestigieux (Lawrence Harvey) : un biopic qui vaut surtout pour les chansons et le charme de la vedette.<br />Elle triomphe sur scène dans Wonderful Town de Bernstein. En 1976, sa prestation dans une reprise de Pal Joey lui vaut des critiques élogieuses. L’artiste se retire ensuite de la scène pour vivre au Portugal. Elle fait néanmoins une rentrée remarquée dans une revue en 1993. En somme une bien jolie carrière.<br />Sans aucune prétention, l’actrice regrettait néanmoins, l’absence de toute accolade ou décoration par la cour d’Angleterre (on devine pourquoi !!)<br />Atteinte de la maladie d’Alzheimer, l’artiste avait perdu tout intérêt dans l’existence et refusait de s’alimenter : elle est décédée en 2007. </div></div></div></div></div><br /><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/0IV7xrslbuY" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3024450336616364729.post-23612162036996841442011-05-01T05:27:00.000-07:002011-05-01T05:42:30.371-07:00Betty Garrett, irrésistible fantaisiste<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLuJ8LZWU0fludpqJxvck90t8ameIHR1QmC08zmstvfz5SsMO3iGhMxuPfjG3Slp1TuTbs0_Ik279x4As4cahlsQlIR4VRaO-8P8IGRixvnhpNyAcSVSLJbhGpisEQ1QRf1cj4EbCjWD_-/s1600/betty+todo.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 265px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601724421244192866" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLuJ8LZWU0fludpqJxvck90t8ameIHR1QmC08zmstvfz5SsMO3iGhMxuPfjG3Slp1TuTbs0_Ik279x4As4cahlsQlIR4VRaO-8P8IGRixvnhpNyAcSVSLJbhGpisEQ1QRf1cj4EbCjWD_-/s400/betty+todo.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div></div><br /><div></div><br /><div><br />Energique et drôle, <strong>Betty Garrett </strong>disposait de tous les atouts pour devenir une des plus grandes actrices comiques de sa génération : ses amusantes prestations dans une poignée de comédies musicales de l’âge d’or d’Hollywood n’ont pas perdu un centième de leur efficacité 60 ans après : dommage que la chasse aux sorcières dont son mari l’acteur Larry Parks a été victime en 1951 ait brutalement interrompu sa carrière au cinéma alors qu’elle était en plein essor.<br /><br />Née en 1919 dans le Missouri, Betty Garrett a été contrainte de travailler très jeune pour subvenir aux besoins de sa famille après le décès de son père. Tout en prenant des cours de comédie, la jeune femme chantait dans différents night clubs de New York et d’Hollywood et vendait dans les grands magasins pour joindre les deux bo<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga62-yygSpFNxFT3Ycb4Du4VGidO3zAN2cMov5HIdnSC6TFh_b-bY_R5xjBKs5uHQHZ-uI7xrMN3_gkp8VrB2pfuRwEDGMcPCiBSgPekDOz4ubBwD1NK_4Qiqbfbt1Ynv4mj7b7bzN6BiG/s1600/betty+color.bmp"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 267px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601725055321137154" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga62-yygSpFNxFT3Ycb4Du4VGidO3zAN2cMov5HIdnSC6TFh_b-bY_R5xjBKs5uHQHZ-uI7xrMN3_gkp8VrB2pfuRwEDGMcPCiBSgPekDOz4ubBwD1NK_4Qiqbfbt1Ynv4mj7b7bzN6BiG/s400/betty+color.bmp" /></a>uts. Elle a également dansé dans la prestigieuse troupe de Martha Graham, alors qu’elle n’avait que très peu d’expérience et des jambes trop courtes. Remarquée par la grand compositeur Cole Porter, dans une revue de Broadway, l’actrice est engagée comme doublure d’Ethel Merman pour le spectacle patriotique « Something for the boys » (la star aura la gentillesse de se faire porter pâle une semain<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvyfb4Dv-CKAjRMC0SIw6yWfPBe2USFXLL01wMgLcV4ShSi7WiNk9RcSs1m0J-RqwXhKhS0atKO_kp-OOl5x3Mpb8vi9y2DC8klFy6BhSQa0f2JROJRleNW9yqYGu2_D9e1ajL11mhmpe7/s1600/betty+garrett1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 275px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601724645193966034" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvyfb4Dv-CKAjRMC0SIw6yWfPBe2USFXLL01wMgLcV4ShSi7WiNk9RcSs1m0J-RqwXhKhS0atKO_kp-OOl5x3Mpb8vi9y2DC8klFy6BhSQa0f2JROJRleNW9yqYGu2_D9e1ajL11mhmpe7/s400/betty+garrett1.jpg" /></a>e pour lui laisser sa chance). En 1944, elle épouse l’acteur Larry Parks que la firme Columbia tente d’imposer comme jeune premier dans une série de comédies musicales destinées à booster le moral des militaires.<br />En 1946, alors que son époux devient un très célèbre acteur, en incarnant Al Jolson dans un biopic très populaire, Betty Garrett triomphe également, mais sur les planches : dans le musical, Call me Mister, elle interprète, de manière très pince sans rire, une entrainante samba, fustigeant justement tous les rythmes tropicaux, très en vogue à l’époque. « South America take it away ». 50 ans après, la vedette se souvenait avec émotion de ce moment magique où en une chanson (reprise ensuite par Bing Crosby, les Andrews Sisters, et en français par Léo Marjane), elle accédait<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNBWhelADDW-EoaKQ90_PZ8yDr0sVNJiGJ5jvRvDWfoA1UijCfpvoRfqg2g_azEpDC0mILHbe6LTKVf4DNvblXX6j_m5ANtJ72g7gi7zyDI1jJg5DhNan8k74gt6eM-x0IHM76nmyaZMXf/s1600/betty+big+city.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 310px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601724200407570370" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNBWhelADDW-EoaKQ90_PZ8yDr0sVNJiGJ5jvRvDWfoA1UijCfpvoRfqg2g_azEpDC0mILHbe6LTKVf4DNvblXX6j_m5ANtJ72g7gi7zyDI1jJg5DhNan8k74gt6eM-x0IHM76nmyaZMXf/s400/betty+big+city.jpg" /></a> à la gloire.<br />La compagnie MGM, très impressionnée aussi par le talent comique de la nouvelle venue aussitôt comparée à Charlotte Greenwood et à Ethel Merman, la prend sous contrat et lui confie un rôle et 3 chansons dans Big city (1948) sorte de premake de trois hommes et un couffin dont la vedette est l’actrice enfant Margaret O’Brien. Après un joli caméo dans « ma vie est une chanson », biopic édulcoré et insipide (hormis les numéros musicaux) de la vie de Rodgers et Hart, Betty Garrett remporte un beau succès dans le dynamisant « Match d’amour », musical belle époque des plus agréables, où elle essaie et parvient à draguer Frank Sinatra, avec un acharnement des plus réjouissants ! Personne n’a oublié sa prestation de chauffeuse de taxi dans « Un jour à New York », le chef d’œuvre de Gene Kelly et Stanley Donen, qui tente à nouveau de séduire le timide Frank Sinatra. Son irrésistible prestation dans ce film a certainement mieux vieilli que le ballet final très élaboré de Gene Kelly, et contribue hautement au ry<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA7v1ZTHLlFoawXL7uvgnzKhxYpb2S0EyQxvlNEMMCTIneX1fCc9y8lXuPO4ys8lsK-T_4_IfPL7omE1htH_k5_EVgJaF-H0Cj7rMUgH-RKywrStrlyue3UrQ0K5EWYvBLviK0IXkJwxwb/s1600/betty+match.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 304px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601724293369728738" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA7v1ZTHLlFoawXL7uvgnzKhxYpb2S0EyQxvlNEMMCTIneX1fCc9y8lXuPO4ys8lsK-T_4_IfPL7omE1htH_k5_EVgJaF-H0Cj7rMUgH-RKywrStrlyue3UrQ0K5EWYvBLviK0IXkJwxwb/s400/betty+match.jpg" /></a>thme échevelé et à l’enthousiasme débordant de cette production.<br />Dans la fille de Neptune (1949), Betty Garrett flirte avec le comique Red Skelton en chantant un numéro comique « baby it’s cold outside » qui remportera l’oscar de la chanson de film. Parallèlement, elle enregistre plusieurs disques à succès comme le matador (VF par Lily Fayol) ou buttons and bows (VF : ma guêpière et mes longs jupons par Yvette Giraud).<br />Débordante de drôlerie, elle s’est imposée en trois films comme une actrice comique de premier plan et le studio songe à lui confier un premier rôle : pourtant sa carrière au cinéma va s’effondrer brusquement : alors que la MGM envisageait de lui confier le rôle d’Annie reine du cirque après la défection de Judy Garland, Betty découvre qu’elle est enceinte et doit renoncer au projet. En 1951, son mari Larry Parks est cité à comparaître devant le comite des activités anti-américaines. Victime de la chasse aux sorcières, il lui est reproché d’avoir été membre pendant plusieurs années du parti communiste. Forcé à témoigner, il finira par donner le nom de certains de ses anciens collègues, ce qui lui sera beaucoup reproché. Pourtant cette délation ne servira<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdgFetEqqlyUeuscMdKWchc0rd2cz5j_9_Xs1iuXnRKF5ZA15bZySMX6BAuuWskTYdvXL_w6RYgf0Lm5NYAR7U-abbKXLa8iBlJsVF-pye1QT9xWaP5F5v0DfWPNLpeOqoOQomNoBYarIK/s1600/betty+TV.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 286px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601724797864742978" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdgFetEqqlyUeuscMdKWchc0rd2cz5j_9_Xs1iuXnRKF5ZA15bZySMX6BAuuWskTYdvXL_w6RYgf0Lm5NYAR7U-abbKXLa8iBlJsVF-pye1QT9xWaP5F5v0DfWPNLpeOqoOQomNoBYarIK/s400/betty+TV.jpg" /></a> même pas à reconstruire sa carrière (car la comédie qu’il vient de jouer avec Elizabeth Taylor sera suspendue pendant 3 ans et il ne recevra plus de propositions aux USA pendant des années). Betty enceinte de deuxième enfant, ne sera pas appelée à témoigner à la barre, mais subira les contrecoups de la chasse aux sorcières (elle sera virée de la MGM).<br />Le couple sera<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEV_4-2xrmHBbfoTv5Me5XohZaPl9zrUhZm8-cukmn-mFx35rKOeyFQoChjN80eqb0q6rzXKxajbedpXeNkuFH8zNMNxER-n_IpDLOXoDxiIxplXSNis2AMbjNJXhl-YeZuRKV9PtZukFf/s1600/betty+ellen.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 281px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601725200515576418" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEV_4-2xrmHBbfoTv5Me5XohZaPl9zrUhZm8-cukmn-mFx35rKOeyFQoChjN80eqb0q6rzXKxajbedpXeNkuFH8zNMNxER-n_IpDLOXoDxiIxplXSNis2AMbjNJXhl-YeZuRKV9PtZukFf/s400/betty+ellen.jpg" /></a> dès lors contraint de fuir pour l’Angleterre afin de pouvoir continuer à trouver du travail, dans diverses tournées théâtrales. Grâce à l’aide de Danny Thomas, Betty reprend ses marques à la télévision américaine. En 1955, elle fait son retour sur grand écran dans la version musicale de la pièce My sister Eileen dans laquelle Rosalind Russell avait brillé sur les planches. Même si les chansons n’ont rien de mémorables, le film est extrêmement plaisant et dynamisant, en grande partie grâce à la prestation de Betty dans le rôle de la grande sœur pas très jolie (elle vient pourtant de se faire refaire le nez).<br />Après un mélo de série B à l’Universal, l’actrice se tourne vers la télévision, avec ou sans Larry Parks. On les retrouve aussi sur scène dans Bells are ringing et dans des shows à Las Vegas. Après le décès de son époux en 1975, Betty apparaît beaucoup à la télé notamment dans les sitcoms all in the family et Laverne et Shirley. En 1989, on la retrouve à Broadway dans une version scénique du chant du Missouri et en 2001 dans une reprise de Follies de Stephen Sondheim.<br />Si Betty Garrett a toujours gardé la nostalgie de sa courte carrière à la MGM, y compris du star system et de cette période dorée où le moindre souci était pris en charge par le studio, la star n’a jamais perdu l’enthousiasme et l’optimisme viscéralement ancrés en elle, malgré<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinIxKNUxxl6e_2XzrZzJ34t2NGue1V_V2PMTbvZWTDPjsbxVNNiO2aHRdBVanw0wcO4wTPCCwYZ_XTZKwMfgeBdBRjX8W8hd-n_rQk8JkBoahWGf3Xn6bxyEbVv9AJVb88ZFKiryfKIXNs/s1600/BETTY-B-Day+05-22-08+105-LC5.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 261px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601725543006950738" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinIxKNUxxl6e_2XzrZzJ34t2NGue1V_V2PMTbvZWTDPjsbxVNNiO2aHRdBVanw0wcO4wTPCCwYZ_XTZKwMfgeBdBRjX8W8hd-n_rQk8JkBoahWGf3Xn6bxyEbVv9AJVb88ZFKiryfKIXNs/s400/BETTY-B-Day+05-22-08+105-LC5.jpg" /></a> la triste parenthèse des années 50 qui a « ruiné la carrière de son mari et détruit beaucoup de vies ». Jusqu’à la fin, elle a animé des galas contre le SIDA ou d’autres spectacles de charité. C’est volontiers qu’elle répondait à ses admirateurs et je la remercie encore pour la jolie photo dédicacée qu’elle m’avait adressé en 2001. Elle vient de nous quitter en février 2011, mais les amoureux du film musical ne l’oublieront pas. </div></div></div></div></div><br /><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/bv8_zJ2TslE" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1