dimanche 22 février 2009

Lucille Bremer, la réplique de Rita Hayworth à la MGM






La belle Lucille Bremer n’a pas eu la carrière qu’elle aurait méritée.
Remarquée par le génial producteur Arthur Freed (auquel on doit les plus belles pépites du cinéma musical), alors qu’elle joue dans l’opérette Lady in the dark, Lucille est embauchée par la MGM qui bâtit les plus grands espoirs sur elle. Louis B Mayer estime en effet qu’elle va devenir une des plus grande et voit en elle une nouvelle Rita Hayworth. Après un second rôle dans le chant du Missouri (où elle ne se fait guère remarquer), Freed confie à la superbe rousse dont il est très amoureux, le rôle principal féminin de Yolanda et le voleur (1945) avec Fred Astaire(en espérant reconstituer l’alchimie du couple Astaire-Rita Hayworth) . En dépit de ses qualités (je pense notamment au superbe numéro coffee time), le film, jugé trop léger, ne fera pas recette à l’époque, et la MGM mettra cela sur le dos de Lucille.
Cette dernière partage encore deux éblouissants numéros avec Fred dans les fameuses et inégales Ziegfeld follies (1946), notamment un ballet chinois de toute beauté.
Dans la pluie qui chante (1946) bio de Jérôme Kern, elle tient l’un des rôles principaux et danse un fort sympathique numéro avec Van Johnson.
Cependant ces quelques films ne suffisent pas à l’installer au rang de star. On lui reproche son manque de charisme et surtout son manque de volonté. Après sa séparation avec Arthur Freed, elle est reléguée dans des films de troisième ordre (non musicaux). Elle disparaît d’Hollywood, épouse le fils très fortuné d’un ex président du Mexique. Après son divorce dans les années 60, elle devient propriétaire d’une boutique de vêtements pour enfants, une affaire qui s’avérera fort prospère. Elle est morte d’une attaque en 1996.

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