
Jolie comme une poupée avec sa longue chevelure brune, son nez retroussé et son regard tendre, la douce Mumtaz (qui signifie la meilleure en perse et en arabe) fut une des actrices les plus en vue au début des années 70, époque dorée s’il en fut de l’histoire du cinéma bollywoodien. Sensuelle et innocente à la fois, hyper mignonne, elle tranchait à coup sûr de par son anti-conformisme

Née en 1947 à Bombay de parents iraniens de condition fort modeste (son père vend des fruits secs), Mumtaz a été contrainte de travailler très jeune pour nourrir sa famille après le décès de sa mère. Toute jeune, elle se rend avec sa sœur dans les studios de Bollywood , acceptant la moindre figuration dans n‘importe quel film. Grâce à sa grande beauté, l’adolescente est remarquée par l’ancien catcheur et cascadeur Dara Singh, devenu star de cinéma bis. A ses cotés, elle va tourner 16 films : une longue série de nanars juteux de série Z que tous les amateurs du genre rêveraient de voir un jour : la version hindi de Samson et Dalila, des 12 travaux d’Hercule, ou encore de Tarzan à Delhi. En 1965, on l

Sur un plan strictement artistique, ces films n’ont évidemment aucun intérêt, néanmoins, ils vont permettre à la jeune actrice de faire ses classes avant d’être engagée, comme second rôle, dans des productions plus prestigieuses comme Mere Sanam (1965) dont la star est Asha Pareck ou encore Patthar Ke Sanam (1967) où elle brille par sa spontanéité et sa sensualité face au roi du film patriotique Manoj Kumar. Pyar Kije Jaa (1966) est une comédie loufoque avec une famille « folledingue », dans un style très proche de la comédie de boulevard et pour tout dire très occidental, y compris musicalement. Si les comédiens en font des tonnes et jacassent comme des pies, le vent de folie qui souffle sur cette famille de disjonctés est plutôt communicatif, et la craquante Mumtaz y

Mais c’est le mélodrame familial Do raaste (1969) qui va faire de Mumtaz une star de première grandeur. Même si son personnage de jeune fiancée n’a pas la moindre profondeur, les chansons (doublées par Lata Mangeskhar) sont superbes et elle forme un joli duo avec Rajesh Khanna, acteur dont la gloire connaîtra des sommets rarement égalés en Inde (on raconte que les fans laissaient des marques de rouge à lèvres sur les pneus de sa voiture…). L’actrice est particulièrement irrésistible dans la très belle scène dansée et chantée sous la pluie avec Rajesh, dont l’effet érotique est si probant que de nombreux indiens s‘en inspireront par la suite (à peu près un sur deux!). Do raaste

En 1970, Mumtaz retrouve le très populaire Rajesh Khanna pour un amusant pastiche des films d’espionnage européens « le vrai et le faux ». Tout y est, des jingles style James Bond au duel final, de la jolie pépée sophistiquée mais insipide (Mumtaz) aux décors (la cachette « futuriste » du voleur qui rappelle celle de Fantomas). A un moment, le voleur fait ingurgiter aux invités une potion magique pour les « statufier » , ce qui lui permet de voler tranquillement les bijoux : on l’aura compris, les cinéphiles cherchant la subtilité et la profondeur ne supporteront pas plus de 2 secondes!
Mais personnellement j’ai préféré ce film enfantin au pourtant très admiré Khilona (1970) qui valut à l’actrice un prix d’interprétation. Mumtaz y joue le rôle d’une jeune femme jetée en pâture à un poète déséquilibré qui la viole, puis finit par s’attacher à elle. Vraiment, je n’ai pas compris le succès autant critique que populaire de ce film, tant j’ai trouvé la réalisation médiocre, l’histo

Sa prestation m’a également déçu dans Hare Rama Hare Krishna (1971), véritable OVNI dans l’univers bollywoodien, contant les mésaventures d’une jeune femme qui a fui sa famille pour vivre avec les hippies à Katmandu et se réfugier dans les vapeurs de l'opium! Mumtaz y est constamment éclipsée par Zeenat Aman futur sex symbol du

Chor Machaye Shor (1974) autre énorme succès commercial (avec cette fois le romantique Shashi Kapoor), m’a paru bien mal joué, et regardable ou plutôt écoutable uniquement pour les superbes chansons!
Autant dire que je préfère de loin la Mumtaz mutine et pétillante de la fin des années 60 à l’actrice un peu effacée des gros succès du début des années 70. Cela dit, PREM KAHANI (1975) de Raj KHOSLA m’a réconcilié avec la comédienne
Même si de nombreuses faiblesses pèsent sur le film (le combat pour l’indépendance de l’Inde évoqué sans trop de précisions, certains passages sont fort peu crédibles, il y des longueurs) c’est dans l’ensemble plutôt satisfaisant : les chansons sont superbes (l’une d’elles, Mein, a fait l’objet de reprises modernes), certains passages sont très violents et cruels (notamment celui où la junte
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Tourné en 1975 mais sorti en 1977, Aaina est un mélo à gros budget à l’ancienne avec un Rajesh Khanna sur le déclin, dans lequel le personnage joué par Mumtaz se prostitue pour faire vivre sa famille. Le film, jugé fort démodé, sera un échec commercial si retentissant que l’actrice décidera d’abandonner sa carrière et mener une vie luxueuse auprès de son mari millionnaire (elle avait eu auparavant une liaison avec la star Shammi Kapoor). Mais l’argent ne fait pas toujours le bonheur, et les infidélités de son mari la rendront bien malheureuse.
En 1989, l’actrice tente un come-back désastreux dans un rôle de maman (Aandhiyan). Le charme d’autrefois semble s’ê
tre assoupi avec les années et les soucis, et le public ne reconnaît plus la jolie poupée d’autrefois. Attristée par l’échec du film et les réactions négatives, l’actrice refusera désormais toutes propositions cinématographiques.
Atteinte d’un cancer du sein, Mumtaz a courageusement fait face à la maladie et à plusieurs interventions chirurgicales. A présent guérie, elle a accepté de participer à un documentaire sur la lutte contre le cancer aux cotés de stars internationales aussi prestigieuses que Olivia Newton John, Jaclyn Smith, William Baldwin ou Diahann Carroll. Longue vie à Mumtaz!
En 1989, l’actrice tente un come-back désastreux dans un rôle de maman (Aandhiyan). Le charme d’autrefois semble s’ê

Atteinte d’un cancer du sein, Mumtaz a courageusement fait face à la maladie et à plusieurs interventions chirurgicales. A présent guérie, elle a accepté de participer à un documentaire sur la lutte contre le cancer aux cotés de stars internationales aussi prestigieuses que Olivia Newton John, Jaclyn Smith, William Baldwin ou Diahann Carroll. Longue vie à Mumtaz!
tres jolie muy guapa *Mumtaz en su joventud le adoro mucho
RépondreSupprimeratima Ragala :i love you a lot off dear Mumtaz you was my un in MOrocco ..i leave near Tanger do you want to write to me please ?my adress is ;bazarcomandacia@hotmail.com
RépondreSupprimerje t'aime beaucoup beaucoup a LALA Mumtaz al hbiba diali