
Lèvres charnues et regard de feu, Hind Rostom, une des plus grandes stars de l’âge d’or du cinéma égyptien, possédait un magnétisme érotique presque animal d’une intensité peu commune. Souvent comparée à Marilyn Monroe, qui triomphait à la même époque sur les écrans américains, la star égyptienne détenait pourtant une personnalité cinématographique différente, plus vénéneuse et beaucoup moins fragile que la star américaine, ainsi qu’une sensualité plus « brut de décoffrage » qui la rapproche plutôt des stars italiennes comme Sophia Loren. Si les cinéphiles du monde entier se souviennent de son incandescente présence dans Gare centrale, le chef d’œuvre de Youssef Chahine, la blonde vedette a paru dans pas moins de 134 films en Egypte.
Née à Alexan

Le célèbre réalisateur Hassan Al imam la remarque lors d’un casting et lui propose un rôle de femme frivole dans le drame social « les filles de joie » en 1955 qui va la rendre célèbre.
A la même époque, elle épouse le réalisateur Hassan Raza, dont elle aura une fille. Une union malheureuse (Raza mettra même en doute la paternité de leur enfant) qu’elle va essayer de compenser en se dévouant toute entière à son métier de comédienne.
Hind Rostom est engagée dans les productions les plus

On la retrouve au générique des Nuits sans sommeil (1957) ,de Salah Abou Serf , film à gros budget et en couleurs qui cherche à dupliquer les mélos flamboyants d'Hollywood, mais ne risque pas de faire de l'ombre aux oeuvres de Douglas Sirk. Beaucoup d’invraisemblances et de longueurs viennent handicaper un film qui présentait pourtant beaucoup d’originalité ( en proie au complexe d'Oedipe, l'héroïne Faten Hamama séduit un homme qui pourrait être son père). La prestation d’Hind Rostom, en femme vénale, respirant la vulgarité

En revanche, on ne peut que saluer sa prestation dans le magnifique Gare centrale (1958) . Dans le rôle de la plantureuse vendeuse de limonades, qui suscite le désir et la passion autour d’elle, Hind crève l’écran. Très loin des romans photos filmés qui pullulaient sur les écrans arabes, ce film néo-réaliste d’une grande intensité dramatique aborde avec une

Applaudie au festival de Berlin pour sa prestation , la star égyptienne préféra pourtant prudemment refuser les offres des studios allemands, préférant le ciel d’Egypte à la grisaille européenne.
Doit-on préciser que Gare centrale fut par contre un four en Egypte, tant ce film social dénotait par rapport aux aspirations des spectateurs arabes qui recherchaient avant tout à s’évader de la réalité quotidienne. Là bas, c’est Conflit sur le Nil (1959) qui lui vaut un triomphe : et pourtant ce film est vraiment inférieur en tous points au film de Chahine. Mais Hind y révèle une sensualité égale, dans le rôle d’une véritable Messaline qui séduit tour à tour deux cousins ( Omar Sharif et Rushdy Abaza). Tel un serpent sorti de son panier d’osier, elle ensorcelle les hommes en ondulant et en dansant pour les séduire : elle sera

Ces différents rôles de séductrices effrontées vaudront à Hind Rostom le surnom de « reine de la séduction », que la vedette a toujours jugé très réducteur. Après tout n’a-t-elle pas aussi incarné çà l’écran aussi bien les mamans que les épouses modèles, les filles de la campagne que les artistes adulées?
Aux dires de Hassan Al-Imam, « bien plus que ses atouts physiques, c’était son dynamisme intérieur qui charmait, une opulence rafraîchissante, sa ferveur juvénile ».
La presse l’a beaucoup comparée à Marilyn (peut être pour sa blondeur et les tenues moulantes qu‘elle portait notamment dans Nuit sans sommeil), alors que finalement les deux stars avaient peu de choses en commun : Hind a d’ailleurs reconnu avoir été davantage influencée par Rita Hayworth tout en admirant par-dessus tout les qualités de comédienne d’Ingrid Bergman. La séduction triomphante d’Hind Rostom, sa force (du moins à l’écran) et son anticonformisme évoquent

Pour beaucoup de spectateurs égyptiens, son meilleur rôle demeure celui de Shafiqa la copte, biographie romancée d’une des pionnières de la danse orientale, qui ouvrit au début du 20ème siècle plusieurs cabarets et devint la maîtresse d’un premier Ministre avant de sombrer dans la drogue.
Dans les années 60, Hind paraît dans des mélodrames aux situations extrêmes tels que les affectionne le public arabe (demain sera un autre jour (1961)
une femme en marge de la vie (1961)), des comédies sociales (la perle des filles en 1961) ou musicales (chassé du paradis avec Farid el Atrache).
, On passera rapidement sur le remake de l’Ange bleu, la revue de la nuit (1971), mélo médiocre et démodé à tout point de vue y compris chorégraphique. Même la prestation d’Hind ne sera pas épargnée par la critique qui la juge très mauvaise.
Parole d’honneur (1972) de Hassan el seify qui raconte les malheurs d’un prisonnier est en revanche un très bon film à

En 1979, Hind Rostom va s’éloigner des écrans pour se consacrer à sa fille et ses petits enfants et laisser aux spectateurs le souvenir d’une actrice toujours belle. Elle s’est rendue à Paris en 1987 dans le cadre d’un festival sur le cinéma arabe.
Si elle a longtemps refusé de vendre ses souvenirs à une télévision égyptienne qui voulait en faire une série, l’actrice a publié dernièrement une autobiographie. On a également longtemps évoqué un possible retour à la télévision, mais les producteurs n’ont pu s’aligner sur ses exigences salariales.
Hind Rostom a longtemps continué de se rendre aux soirées et premières aux bras de son second mari le docteur Fayad.
Attentive à l’évolution du cinéma et de la chanson orientale, elle déclarait beaucoup apprécier la chanteuse Nancy

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hind rostom c'est la plus grande reine de séduction mondiale et pas arabe
RépondreSupprimerphysique legendaire top femenin ...
RépondreSupprimerelle est decedee le 8/8/2011
RépondreSupprimerMerci pour cette information bien triste. Elle restera une des stars les plus lumineuses de l'écran égyptien.
RépondreSupprimerDOMMAGE QUE LA VIE A UNE FIN .....
RépondreSupprimerCETTE FLEUR NE DEVRAIT JAMMAIS S ETEINDRE
cette vedette me rapelle toujours les bons moments que j ai vecu avec ma chere epouse regregrettee ;et surtout son excellent film (AL KHOUROUJOU MINA AL JANNA avec le grand FARID AL ATRACH (je conseille tous les maries de les voir;et surtout pendant la nuit)
RépondreSupprimerc etait une tres belle epoque !!!!!
votre ami TAHAR d el jadida
MAROC
un grand FAN de FARID AL ATRACH
que dieu l ait dans sa sainte mesiricorde
amine ya RABBE!!!!!!!!
BONJOUR!
RépondreSupprimerQUE DIEU LE TOUT PUISSANT L AIT DANS SA SAINTE MESIRIORDE.....
AMEN
ABDOU