
Grâce à sa prestation dans le célébrissime « Chantons sous la pluie », la mignonne Debbie Reynolds demeure, une des vedettes les plus populaires et des plus aimées de l’histoire de la comédie musicale hollywoodienne alors qu’elle n’a été ni une grande chanteuse, ni une grande danseuse. Elle est même à présent une des rares survivantes d’un âge d’or, et continue avec brio sa carrière sur les planches et à la télévision.
Sa personnalité vive et attachante explique très certainement la place particulière qu’elle garde dans le cœur du public.
Née en 1932 à

En 1952, Gene Kelly, à la recherche de l’interprète idéale pour son Chantons sous la pluie (1952) craque pour Debbie. La plus jeune vedette du studio MGM dispose du charme et de l’innocence nécessaires pour incarner la jeune ingénue mais un défaut majeur : elle ne sait

Après ce triomphe international, la MGM confie à Debbie de nombreux rôles d’ingénues dans de

On ne saurait en dire autant du pesant Athena, musical stupide où Debbie et Jane Powell sont deux sœurs végétariennes et sportives. Les chansons peu mémorables sont aussi médiocres que le scénario.
On retrouve encore les deux comédienn

Tout en poursuivant gentiment sa carrière à l’écran, la mignonne Debbie a la cote auprès des teenagers, et sa photo orne souvent la une des magazines de cinéma. Aussi, l’annonce de son mariage avec le tout jeune crooner Eddie Fisher (qui en 3ans vient de cumuler les tubes, notamment l’archi connu oh ! mon papa) déclenche véritable raz de marée autour du jeune couple. On les voit partout ! à l’écran aussi, dans un remake musical de Mlle et son bébé (1956) un vieux classique jadis défendu par Ginger Rogers. Le film se laisse regarder sans toutefois posséder la drôlerie du premier. Sur un plan strictement musical, Eddie Fisher se taille la part du lion et chante presque tous les refrains Il faut bien avouer qu’il chante beaucoup mieux que sa jeune épouse (qu’on ava

Cela dit, il faut croire qu’entre temps Debbie a fait des progrès en chant, car le 45 T qu’elle enregistre pour le film Tammy (un slow très gnangnan) va cartonner dans les hit parade en 1957
Le déclin des films musicaux oblige Debbie à se recycler dans des comédies légères sans chansons, où elle tient encore des rôles d’ingénues. Sa grande popularité lui permet aisément de passer le cap : d’ailleurs les films (pas toujours très drôles ni très réussis à mon avis) qu’elle tourne aux cotés de Glenn Ford ou Tony Curtis feront de belles recettes.
A la fin des années 50, Debbie se retrouve plongée malgré elle ( ?) dans un gros scandale médiatique : son mari Eddie Fisher (qui si l’on en croit son autobiographie avait toujours été et reste un vrai Don Juan) la trompe avec sa copine Elizabeth Taylor, incosolable depuis le décès accidentel de son mari. Pendant des mois la presse people va faire des gorges chaudes de l’événement et recueillir des interviews exclusives des différents protagonistes : Liz est dépeinte comme une vilaine voleuse de maris, et Debbie comme une femme trompée se retrouvant seule avec ses deux enfants, Carrie et Todd. Eddie va finir va abandonner le foyer conjugal pour épouser Liz (il aura par la suite bien d’autre

Au final, cet excès de publicité finira par lasser le public et nuire à la carrière de la comédienne. Sa quote au box office ne profite guère de ce battage médiatique. Par la suite, les journaux prêteront à Debbie une romance avec Glenn Ford, et les mauvaises langues avec Agnes Moorehead (Andora de la sorcière bien aimée). Elle se mariera quelques autres fois, notamment avec un millionnaire, puis avec des hommes bien moins fortunés, mais très intéressés par son compte en banque.
Après un musical très quelconque « mon curé à Broadway « (tout est dans le titre !) avec un Bing Crosby un peu usé, et une prestation très remarquée dans le western la conquête de l’ouest (1962)Debbie se voit offrir le rôle de sa vie en 1964. Pour des raisons contractuelles, la MGM ne parvient pas à obtenir Shirley Mac Laine et confie à Debbie le rôle principal de Molly Brown, la reine du Colorado (1964). Ce n’est pas une petite ingénue qu’elle doit interpréter, mais une femme au caractère bien trempé, qui par son opiniâtreté par parvenir, en dépit de ses origines très modestes à gagner le haut du pavé et même à fréquenter les grands de ce monde. Elle survivra même au naufrage du Titanic. Autant dire que c’est un excellent musical, bénéficiant d’une chorégraphie exaltante, pleine de punch et d’allant. Debbie, qui ne ressemble plus à la petite mignonne de Chantons sous la pluie, est to

Par la suite, Debbie ne parviendra pas à retrouver un aussi beau rôle, et l’anéantissement total du film musical aux USA ne lui en donnera plus l’opportunité. On ne saurait trop recommander Dominique (1966), la bio romancée et édulcorée de Sœur Sourire, la religieuse belge qui remporta un succès éclair dans les hits parade mondiaux en pleine vague yéyé : c’est un monument de saccharine, dangereux pour les diabétiques (en plus, comme on l’a déjà signalé, la pauvre Sœur Sourire, après avoir quitté le couvent et composé une ode à la pilule (qui a du faire frémir quelques catholiques intégristes) allait connaître une destinée tragique que ne laisse guère soupçonner cette fadaise.
Après quelques comédies plutôt ratées, elle tente sa chance à Broadway, stimulée par le retour triomphal de Ruby Keeler sur les planches. Irene (1973), une opérette à l’ancienne avec sa vie

En 1977, Carrie Fisher sa fille devient une vedette de cinéma en incarnant la princesse Leila dans la Guerre des étoiles. Cela dit, mis à part ce rôle, on ne peut pas dire qu’elle ait réussi une belle carrière à l’écran. De très gros problèmes personnels et sentimentaux vont hélas rapidement plonger la jeune actrice dans l’alcool et la drogue. Ses descentes aux enfers et ses problèmes matrimoniaux (un de ses maris la quittera pour un homme) feront la joie de la presse people, comme jadis le divorce de ses parents. Dans les années 80, pour exorciser ses démons, elle écrira un roman à clef (et à succès), basé sur son expérience personnelle. Mais dans l’adaptation cinématographique, c’est Shirley MacLaine (et non Debbie) qui tiendra la rôle de la maman star alcoolique.
Quant à Debbie, après avoir longtemps présenté un show à Las Vegas (

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