samedi 28 mars 2009

Aishwarya Rai, sublime beauté de Bollywood






Portrait réalisé par Jordan White et reproduit ici avec son amicale autorisation

Personnalité aujourd'hui mondialement reconnue contrairement à certaines de ses compatriotes, Aishwarya Rai incarne pour certains (et certaines) la grâce ultime et l'ambassadrice idéale de son pays, pour d'autres un mannequin qui n'aura pas particulièrement brillé au cinéma jusqu'à présent. L'aura dont elle bénéficie aujourd'hui demande cependant un portrait.

L'histoire d'Aishwarya Rai pourrait être celle d'une princesse sur laquelle une fée s'est penchée au dessus du berceau dès sa plus tendre enfance. Rien à l'origine ne prédestinait la jeune actrice d'aujourd'hui à une carrière dans le ciné. Celle qui est née le 1 novembre 1973 dans une famille traditionnaliste du Sud de l'Inde à Mangalore dans le Karnataka, dont la maman s'appelle Vrinda et qui a un frère appelé Aditya, a d'abord été une égérie des pubs, apparaissant dans des spots ciblés pour Pepsi par exemple ou plus tard pour Vogue. Elle entame également des études d'architecture qu'elle n'achèvera pas.

Ce n'est qu'en 1994 que sa vie change à jamais grâce à sa participation et à sa victoire dans l'élection de Miss Univers. Agée de vingt ans, le regard bleu-vert (elle a déclaré qu'elle donnerait ses yeux à la science), la jeune indienne s'effondre en larmes à l'annonce du verdict. Elle est alors élue plus belle femme de la terre et s'ouvre un boulevard pour la postérité. A l'époque elle est une fierté nationale pour tout un pays qui la porte à bout de bras.
Ce triomphe la porte vers le cinéma avec une première incursion dans le ciné tamoul, d'où elle est originaire. C'est Iruvar réalisé par Mani Ratnam qui lui propose la première fois de s'exprimer. Elle a Tabu pour partenaire.

Elle gagne sa première récompense comme nouvelle actrice.
L'année suivante elle tourne dans Jeans (longtemps un des VCD les plus vendus, en fait il y a deux VCD du film, avec quelques chorégraphies mémorables dont une qui propose de visiter les 7 merveilles du Monde). Un film à nouveau sans répercussions particulières pour sa carrière qui ne s'envole pas. En parallèle elle continue de tourner pour des pubs.

La gloire ne venant toujours pas au ciné, elle enchaîne après le très remarqué Hum Dil De Chuke Sanam qui permet aussi à Sanjay Leela Benshali de se faire un nom. Le film bénéficie de la BOF de AR Rahman.
Elle gagne une troisième récompense, en l'occurrence le film fare de la meilleure actrice. Elle tourne dans ce film avec Salman Khan, qui se trouve être son compagnon dans la vie. Les déboires sentimentaux d'Aish (comme aiment à l'appeler ses fans) feront la une des journaux people. Brisée dans son couple, Aishwarya décide de quitter l'omniprésent Salman Khan qui ne lui pardonnera jamais. D'ailleurs dans le film on a carrément envie par un partis pris assez simple qu'elle quitte Salman pour aller avec Ajay.


Mais ce n'est pas tout car en 1999 elle tourne toujours avec la BOF de AR Rahman Taal, réalisé par Subhash Ghai capable du meilleur comme du pire qui en fait pourtant ici son égérie à travers le portrait d'une jeune femme de la campagne montant les échelons et se laissant entraîner dans la spirale du showbiz qui la modèle comme il l'entend sous l'égide d'un producteur interprété par un Anil Kapoor délicieux de cynisme. La BOF à tomber à la renverse fait beaucoup pour le succès du film.

Mais il en faut plus à Aishwarya qui désire être plus connue et reconnue pour ses talents d'actrice. Alors qu'elle brille souvent par ses performances scéniques (excellente danseuse à la base), ses interprétations laissent à désirer, tant sur le plan du registre de la comédie que de l'investissement. Bref les fans transis applaudissent à tout rompre pour sa beauté, tandis que les amateurs de Kajol (comme moi) demandent à en voir plus, et à voir ce qu'elle a vraiment dans le ventre. Faire fi de sa beauté plastique pour démontrer un talent d'actrice tout simplement.
Elle trouve un rôle qui fait parler d'elle en 2000 d'abord avec Kondukondain Kondukondain, avec à nouveau Tabu, puis et surtout avec Mohabbatein d'Aditya Chopra, fils de Yash, réal du légendaire Dilwale Dulhania Le Jayenge. Le film-fleuve de 3H40 d'une banalité scénaristique intégrale (un jeune idéaliste veut mettre de la nouveauté dans une école trop propre sur elle dirigée d'une main de maître par un vieux professeur aigri). Célèbre pour son Soni Soni de neuf minutes (seul morceau du bravoure d'une oeuvre très plate) , le film fait d'Aishwarya la seule véritable vedette féminine d'une oeuvre marquée par sa collaboration avec Shah Rukh Khan.
Il faudra attendre 2002 pour la star devienne superstar, non seulement en Inde, mais aussi dans le Monde. Il est vrai qu'aujourd'hui, hormis elle, qui peut se targuer d'être reconnue sur son seul nom quand on parle de ciné hindi. Son image de top modèle (alors qu'elle n'est pas un au sens strict) lui colle à la peau, mais ses films aussi font parler d'elle, et surtout un, Devdas, réalisé par Sanjay Leela Banshali. Du jour au lendemain, Aishwarya est acclamée comme une grande actrice sur la foi d'un seul film désormais visible partout en France, indépendamment de ses qualités intrinsèques (ou pas). Encensé à sa sortie, le film, immense patisserie surchargée dans une scène sur deux, éclipse totalement la présence de Madhuri Dixit pour mettre en avant celle d'Aishwarya qui incarne alors le rêve d'évasion tout comme l'amour sacrificiel. Elle est Paro, folle amoureuse de Devdas, qui noie son chagrin dans l'alcool, tandis qu'elle disparaît dans la scène finale du film derrière la grande porte. Une image qui ancre sa légende.
Aishwarya devient bankable, ultra médiatisée. Elle signe un contrat mirobolant pour l'Oréal, les photographes et les journalistes se l'arrachent. La jeune actrice est devenue l'ambassadrice d'une marque, au détriment de son jeu. Le teint parfait, l'oeil vif, le sourire carmin, elle enchante et fait même tourner les têtes.
Elle apparaît dans Shakti the power, le temps d'une danse (et rien de plus !). Elle tourne dans des drames (Kuch Na Kaho) drame, qui par ailleurs va sceller son union avec Abhishek Bachchan. Elle laisse Vivek Oberoi, et se rapproche d'un Abhishek qui deviendra son ange gardien.
Ou encore dans un film de guerre, Khakee en 2004, plutôt efficace.
Elle est à l'affiche de Coup de foudre à Bollywood ou le Bolywood pour les nuls, et se risque à son premier rôle difficile dans Mistress of Spices, son premier vrai rôle où elle interprète autre chose que la danseuse rêveuse ou la belle fille idéale. Sensible, le film montre une Aishwarya détachée, qui joue sur la corde raide, marche à tâtillon. Et ça fonctionne. Mais le film lui non. Flop commercial. Comme Shah Rukh quand il s'essaie à l'épique avec Asoka.

La révélation arrive toujours en 2004 avec Raincoat, film intimiste, le genre qui lui réussit le mieux où pour la première fois elle (m')émeut. Son portrait attachant d'une femme seule et pourtant mariée, recluse dans un appartement qui prend la poussière saisit et touche. Bien joué.

Elle réitère le caméo avec celui ultra remarqué de Bunty Aur Babli en 2005, où durant Kajra Re elle devient la Reine du Monde, pulvérisant toutes les attentes, faisant revenir des spectateurs en salle rien pour elle, pour huit minutes que certains décrivent comme extatiques.
Le film sera en plus un gros succès populaire. Partout, son nom et son visage apparaissent dans la presse, les journaux spé. La folie Aishwarya !

Elle tourne dans Umrao Jaan pour lequel elle a Abhishek Bachchan pour lui donner la réplique. La rencontre fait une nouvelle fois des étincelles. Les deux tourtereaux tombent amoureux l'un de l'autre.
Remise de ce flop retentissant elle est à l'honneur (façon de parler) dans Dhoom 2, le carton de l'année 2006. Les spectateurs ont déjà collectionné les affiches du film qui appuient à fond sur sa présence aux côtés de...Abhishek Bachchan. Peu à l'aise, elle s'autorise des séquences d'action qui ne lui vont pas et des chants qui ne sont pas non plus époustouflants. Mais le baiser volé avec Hrithik fera beaucoup parler de lui.

Forte de l'impact de Dhoom 2 et Bunty Aur Babli, elle est choisie par Mani Ratnam pour Guru. Abhishek est à nouveau de la partie. Cette fois-ci plus de doutes, ces deux là sont faits l'un pour l'autre. A l'issue du tournage de ce film, par ailleurs formidable, les deux annoncent leurs fiançailles puis leur mariage, sous la bénédiction des familles respectives. La nouvelle fait bien sûr monter la sauce des journaux people qui couvrent pendant six mois l'évènement. Une union ultra privée qui se fera dans l'intimité. Mais qui aura des récupercussions certaines sur le couple le plus glamour de Bollywood.

Aujourd'hui on l'attend dans Jodha Akbar d'Ashutosh Gowariker. Car elle a pu prouver qu'elle était capable du pire comme du meilleur. Irrégulière, parfois peu spontanée, parfois troublante, souvent inégale, mais capable aussi de coups d'éclats. Elle compte aujourd'hui sur de nombreuses et nombreux fans (clin d'oeil à Sharmilee au passage à qui je dédicace ce post ) et toujours, non pas tapis dans l'ombre, bel et bien présents, ses détracteurs. Gageons qu'elle ait une filmographie qui explose encore dans les années à venir...

6 commentaires:

  1. trop belle ashwarya rai je sus fan mais grave elle est trop belle machalah

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  2. Elle est vraiment jolie mais il y a aussi rani qui est magnifique.

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  3. elle est un chef d'oeuvre physiquement !

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  4. je l'admire cette femme ! trooooop belle ; je l'envie !

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  5. Elle est trop belle ! Mais elle est pas une bonne actrice ! Kajol joue mieux qu'elle ! D'ailleur Kajol joue mieux que toutes les actrices indiennes !

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  6. kajol est la meilleur kajol kajol kajol kajol
    elle joue mieux que toutes les actrices indiennes !

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