
Le joli prénom arabe Nour El Hoda signifie " la lumière qui guide " : un pseudonyme tout à fait approprié à cette grande chanteuse libanaise qui éclaira de sa présence et de sa voix quelques mélos musicaux des années 40 à l'époque où les studios de cinéma du Caire étaient l'équivalent d'Hollywood et où le public arabe adulait comme des divinités les chanteurs protagonistes des films musicaux.
Née en 1924 à B

Le succès remporté par le film va faire de Nour El Hoda une des principales vedettes du cinéma égyptien pendant une dizaine d'années. Tout en enregistrant un grand nombre de 78 tours, celle que l'on surnomme déjà la voix d'or, joue à l'écran aux coté des plus grands artistes du moment.

Néanmoins cette attitude rigide n’induit pas que la chanteuse à la voix d’or n’acceptait d’interpréter que des filles

Dans Ne le dites à personne (51),(grand classique de la comédie musicale égyptienne et son seul film disponible en DVD), elle est éprise d’un chanteur adulé (Farid El Atrache) et fait croire à toutes ses amies qu’il est très amoureux d’elle alors qu’il est fiancé à une danseuse (la grande Samia Gamal). Elle lui tend un piège pour l’obliger à l’épouser. Nour El Hoda est pour beaucoup dans la réussite du film tant son entrain, sa fantaisie et sa vivacité font mouche aussi bien dans les scènes de comédie que dans les chansons qu'elle interprète avec beaucoup de punch.
Nour retrouve le célèbre Farid El Atrache dans je veux me marier (52) : là aussi, elle veut à tout prix l’épouser Farid el Atrache, alors qu’il est déjà convoité par une autre (cette fois Leila El Djezzeria qui a remplacé Samia dans le cœur de Farid). Le film est réalisé de façon rudimentaire avec des décors d’une rare pauvreté : à coup sûr, il n’a pas du coûter bien cher.Le spectacle ne vaut le détour que pour ses passages musicaux : Nour el Hoda y chante avec beaucoup de talent l’entraînant hal hila al juchée sur une lune de carton pâte. Ses duos avec le fameux chanteur fonctionnent très bien.
En 1953, Nour El Hoda clôt sa carrière avec un égyptien au Liban : elle y incarne une jeune femme amoureuse d’un jeune homme riche et oisif (Kamal el Chenaoui) qui vient d’être éconduit par une danseuse cairote. La similitude ses scénarii a t’elle fini par lasser la chanteuse ou le public? Nour El Hoda a-t-elle pâti de la célébrité toujours grandissante de l’autre chanteuse libanaise en vogue Sabah (qui a d’ailleurs reconnu s’être beaucoup inspirée d’elle)? En tous les cas, en 1953, la star quitte l’Égypte et le cinéma pour son Liban natal où elle

L’actrice qui vivait en recluse à Beyrouth (sa maison a été bombardée pendant la guerre civile) est décédée en 1998 à l’âge de 74 ans.
Asmahan. Nour hoda. Chadoa
RépondreSupprimerOn 'ne. Detrone. Pas. Les. Vraies. Renes. Fe. La chanson. Impossible
La voix de Nour al Houda est bien plus belle que celle de Sabah, elle égale la grande Fayrouz et Oum Kalthoum. Dans le film "Jawhara", elle est très émouvante en jeune fille pauvre et humble, qui sauve un grand compositeur du suicide. Celui-ci jouera les Pygmalion et en fera une magnifique cantatrice. C'était "My fair Lady" avant l'heure, avec une touche de Gelsomina de "La strada" !
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