dimanche 15 février 2009

Sara Montiel, diva espagnole






La plus célèbre vedette féminine des films musicaux espagnols (sur un plan international) reste Sara Montiel. Née en 1928, elle débute à la fin de la guerre en tenant de petits rôles dans des films historiques et dramatiques. Elle saisit l’opportunité d’un contrat au Mexique et devient rapidement une vedette en Amérique latine, sous le prénom de Sarita aux cotés notamment de Pedro Infante, chanteur fort populaire. La beauté pulpeuse de Sara est son principal atout. Son deuxième : sa voix chaude et sensuelle. En effet, la majorité des productions mexicaines reposant sur des chansons, Sara pousse la romance et s’en tire bien. On la remarque à Hollywood.
Elle joue dans Vera Cruz (1954) aux cotés de Burt Lancaster, signe un contrat avec la Warner Bros, sympathise avec James Dean et épouse le grand réalisateur Anthony Mann qui lui confie un rôle dans le musical Sérénade avec Mario Lanza..Dans le western le Jugement des flèches de Samuel Fuller(1956), la vedette est doublée pour ses répliques par Angie Dickinson. Elle est ravie de afire un retour dans son pays par la grande porte : un grand film espagnol, en couleurs (ce qui était encore rare dans ce pays). Il s’agit d’une biographie d’une chanteuse de « cuple » , au début du 20e siècle. Il est curieux de constater qu’à une époque où de nombreux pays subissaient de plein fouet l’influence du rock, en Espagne, on effectuait un retour nostalgique aux romances du style « fascination » ou « frou frou », remises au goût du jour par Lilian de Celis. Le film « Valencia » 1957 est médiocre, mais Sara chante beaucoup, elle est très belle, et c’est le triomphe ! Dans une société corsetée par Franco, l’apparition d’une bombe sexuelle latina comme Sara combla tous les désirs du public ibérique. Elle va donc enchaîner, avec un succès continu, des films bâtis sur la même formule comme « La Violettera »(1958), pour user jusqu’à la corde les « cuple » (12 par films de quoi remplir un 33 T). On raconte que Raquel Meller, l’interprète originale de « la violettera » fut furieuse de voir Sara reprendre ses vieux succès. Qu’à cela tienne, peu après son décés, Sara tourna dans un mélo librement inspiré de sa vie. Les films joués par Sara seront projetés en France et massacrés par la critique. On peut tout de même sauver « Carmen de Grenade », version réussie du roman de Mérimée, où Sara est plus que convaincante et plus belle que jamais aux cotés de Maurice Ronet (dont Sara fut éperdument amoureuse). Sinon, les autres films valent surtout pour les chansons. Plus les années avancent, plus la censure se fait moins pesante, plus les robes de Sara raccourcissent et ses décolletés s’échancrent. Les mélos musicaux bâtis autour de son personnage deviennent de plus en plus baroques et phantasmagoriques (dans Soledad 1969, elle incarne une religieuse violée dans la paille par des mercenaires. Banie du couvent, elle devient chanteuse de cabaret avant de vivre plusieurs grandes amours contrariées. Pedro Almodovar a été beaucoup marqué par ce drame qu'il évoque dans sa "mauvaise éducation". Les numéros musicaux sont de plus en plus kitschs, voire franchement vulgaires (ah ! sa perruque bleue dans Samba à Rio(1966). Au début des années 70, le public espagnol est moins friand de ses spectacles factices. Les jeunes stars musicales des années 60, Rocio Durcal et Marisol, s’essaient au drame. Sarita joue dans un remake de « Variétés »(1971), par Bardem. Un film bien inférieur à l’original, destiné à émoustiller les spectateurs (Sara y est encore plus deshabillée que d’habitude). Son dernier film (1975) ne vient pas relever le niveau. Depuis, Sara s’est consacrée à la chanson (notamment, un disque en anglais « Ten », une sorte de je t’aime moi non plus où elle soupire pendant 3 minutes), a posé nue dans Interviu, a vainement tenter de faire un come-back en France (concerts annulés à Paris) et continue à régaler les imitateurs espagnols et les travestis. Elle fait parler d’elle dans les émissions people , par son excentricité, ses confidences érotiques (son livre Sara et le sexe paru il y a deux ans), ses tenues tapageuses.
Sara, à 80 ans, est en effet devenue une sorte de Régine ou Mae West espagnole. Un personnage controversé qui provoque la sympathie ou la risée dans son pays. J’imagine qu’elle joue très bien de son image actuelle et doit y prendre un malin plaisir ! Mais replongeons nous dans le passé : si vous aimez les rythmes latinos, les chansons du genre « Besame Mucho », Gloria Lasso, le dernier album d’Arielle Dombasle, les voix chaudes et sensuelles, vous aimerez à coup sûr Sara Montiel, qui fut l’une des plus belles brunes de l’histoire du cinéma.
Sara Montiel chante la bien paga dans Variétés (1971) :


15 commentaires:

  1. Plusieurs erreurs dans cette biographie : 1/ Anthony Mann n'a pas eu de mal à imposer Sara Montiel, c'est elle qui ne voulait pas tourner dans les films de son mari, sa carriere se situant dans un autre genre de cinéma. 2/ Elle n'a eu aucun mal à s'exprimer en anglais dans "Le jugement des flèches", où elle est d'ailleurs excellente. Dans ses mémoires, Sam Fuller explique qu'il ne voulait pas d'un accent espagnol, d'où un doublage sans accent. 3/ Seule une certaine critique "intello" massacra ses films en France, comme elle massacra De Funes ou Gabin. Sara Montiel eut toujours de bonnes critiques dans "Le Monde", "L'huma" et de bons articles dans "Libé". 4/ le film " Variétés " considéré comme inférieur à l'original, surtout en France où il n'est pas sorti, et donc par des gens qui ne l'ont jamais vu, est considéré par son auteur , Bardem, comme supérieur à la première version. 5/ C'est elle qui annula ses concerts à Paris, ne voulant pas passer au "Dejazet", salle choisie contre son gré par le producteur Jean Pierre Lenoir. Toutes les places furent prises d'assaut en deux jours, et le "Dejazet" affichait complet. Elle ne tenta pas donc "vainement" un retour comme il est dit dans cet article. 6/ S'il est exact que Sara Montiel joue de son personnage comme une Mae West espagnole (certainement pas comme Régine qui n'a rien à voir avec une super star), c'est elle qui rit d'elle même, provoquant la sympathie et non pas les moqueries de son public.

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  2. Merci pour vos commentaires!
    Sur les 2 premiers points, je vais apporter les rectifications sur le portrait.
    S’agissant du point 3, je confirme que les cahiers du cinéma, et la revue Cinéma tiraient à boulets rouges sur ses films, quand ils daignaient s’y attarder, en les conspuant en deux lignes lapidaires : l’un d’eux fut même qualifié d’ »ordure scintillante ». Mais comme vous le signalez, cette presse était aussi sévère avec Louis de Funès ou Romy Schneider première manière. Il est probable que la presse généraliste était plus indulgente, mais je confesse que pour rédiger les portraits, je la consulte moins.
    Sur le point4, je n’ai pas du tout aimé Variétés qui figure sur un des coffrets consacré à la star : j’ai trouvé certains numéros trop camps et limite vulgaire (c’est pire encore dans son dernier film en 1975).
    En tous les cas, je ne le recommanderai pas pour découvrir cette artiste .
    Mais ça n’engage que moi.
    S’agissant du concert à Paris, ce dernier aurait bien constitué un come back en France ou l’artiste est très oubliée depuis les ananées 60 (hormis un passage une semaine chez Sevran)
    Je m’étonne fort sur le fait que la salle (pourtant petite) aurait été complète, car en réservant, c’est la première fois de ma vie que j’ai pu obtenir un premier rang! Quand je suis allé me faire rembourser, une fois le spectacle annulé (la raison officielle : des problèmes cardiaques), le garçon au guichet ne m’a pas laissé entendre que la salle aurait été comble, au contraire… Je me rappelle y avoir croisé une personne qui regrettait l’annulation du show, et qui s’étonnait elle aussi d’avoir pu obtenir de si bonnes places. Elle indiqua au garçon qu’elle avait entendu dire que Frédéric Mitterrand avait réservé une place pour chaque soir. A quoi il lui fut répondu : « mais lui, il ne paie pas sa place ».
    Je me souviens aussi d’un livre d’or où chacun pouvait laisser un mot pour encourager l’artiste malade et d’y avoir lu un mot de sa copine… Régine, qui disait ne pas l’avoir reconnue sur l’affiche.
    Sur le dernier point, un ami espagnol m’a affirmé que Sara était très moquée en Espagne. En tous les cas, il ne l’aime pas du tout! Pour ma part, son auto dérision me la rend sympathique, même si je préfère quand même l’image de l’éblouissante brune de Carmen de Grenade ou d’Esa mujer, film qui a conquis plusieurs amis de mon entourage !
    Merci encore pour toutes les précisions sur Sara.

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  3. Merci pour votre réponse. Comme tous les mythes, Sara Montiel est controversée, et c'est tant mieux pour sa postérité. Vous avez un ami espagnol qui la déteste, c'est son droit, mais il ne doit pas raconter n'importe quoi : on peut préferer l'opinion de grosse pointures telles que Ernest Hemingway, Melina Mercouri, Terence Moix, Fréderic Mitterand, Joséphine Baker, Pedro Almodovar, entre autres qui ont porté cette actrice au pinacle. Concernant le film "Variétés" , il faut le replacer dans le contexte de l'époque, et par rapport à l'Espagne coincée d'alors, il bousculait pas mal, même si aujourd'hui il parait désuet. Et cela dit, il est supérieur à la première version, "Comicos", de l'aveu de son propre réalisateur, et plus modestement du mien. Comme vous, je préfère evidemment "Carmen de Grenade" mais aussi "Magdalena" ou "Esa Mujer" qui sont des sommets de kitch accumulant les invraisemblances, mais c'est ce qui fait leur charme. Enfin, concernant les concerts parisiens annulés, Sara Montiel n'a jamais prétendu avoir des problèmes de santé (elle avait à cette époque là une émission hebdomadaire à la Télévision Espagnole " Ven al parallelo", qu'elle assumait sans problème), elle est venue à Paris, et lorsqu'elle a vu la salle retenue contre son gré, elle a immédiatement refusé. N'ayant pas signé de contrat, c'était son droit.
    Pour des questions d'assurance, le theâtre a laissé croire durant deux mois que les représentations auraient lieu, surbookant les locations (d'où les rangs vides entiers auxquels vous faites allusion, ce qui ne m'étonne pas), mais je puis vous assurer que le théâtre etait archi plein et qu'il aurait fallu rajouter une semaine au moins. Tout le reste n'est que bruit de couloirs, comme Frédéric Mitterrand présent tous les soirs ou Régine signant le livre d'or. Mitterrand n'avait nul besoin de retenir, il était invité d'office ; quant à la signature du livre d'or par Régine, c'est probablement un farceur qui a s'est substitué à elle , tous les invités ayant été, à l'inverse du public, prévenus des annulations deux jours à l'avance.
    Mais soyez certain que Sara Montiel n'est pour rien dans ces histoires. Je travaillais à l'époque dans un organisme chargé de comptabiliser les entrées dans tous les théâtres, et je suis formel. Bravo pour avoir fait découvrir à vos amis "Esa mujer". Essayez aussi "La violetera" ou "Mon dernier Tango", film dans lesquels elle perd soit la voix, soit la vue et où elle s'enfonce dans de rocambolesques histoires qui valent leur pesant de mélo-larmes.
    Je vous souhaite une excellente année et vous félicite pour le travail que vous faites sur le cinéma.
    Julien Velez

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  4. Bonne année, Julien.
    S’agissant des concerts annulés, il me semble aussi que c’est un fan parmi les fans (qui tient une boutique de disques de collection à Paris qui porte le nom d’une de ses chansons) qui m’avait parlé aussi de l’absence de spectateurs, ce qui de toute manière n’aurait rien de honteux compte tenu du peu de publicité qui avait été fait sur ce tour de chant, et du fait que la télé française ne rediffuse hélas jamais ses films.
    Mais bon, je te crois sur parole et peut être que ma mémoire me trahit. Sais tu alors s’il est envisageable que Sara revienne chanter pour de bon à Paris. J’en connais qui seraient intéressés….

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  5. Bonne année à toi
    S’agissant des concerts annulés, il me semble aussi que c’est un fan parmi les fans (qui tient une boutique de disques de collection à Paris qui porte le nom d’une de ses chansons) qui m’avait parlé aussi de l’absence de spectateurs, ce qui de toute manière n’aurait rien de honteux compte tenu du peu de publicité qui avait été fait sur ce tour de chant et que la télé française ne rediffuse hélas jamais ses films.
    Mais bon, je te crois sur parole et peut être que ma mémoire me trahit. Sais tu alors s’il est envisageable que Sara revienne chanter pour de bon à Paris. J’en connais qui seraient intéressés….

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  6. Bonne année également.
    Non, je crois que pour Sara, Paris c'est mort. C'est tout un mécanisme à mettre en place, car elle n'a jamais été vraiment connue en France (et elle est la première à le dire), sauf durant deux ans à l'époque de son film "La violetera". Du vivant de son mari, José, celui ci s'occupait de ses tournées et il aurait pu le faire sans l'incident regrettable du Dejazet, difficilement rattrapable par la suite . Mais aujourd'hui, à plus de 80 ans, elle ne se rend que dans des endroits sans risque où elle est connue, principalement en Espagne. J'ai repéré une très bonne biographie de Sara Montiel dans Wikipédia, biographie reprise un peu partout. A moins que ce ne soit Wikipédia qui l'ai copiée ailleurs.
    Bien à toi,
    Julien

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  7. Bonjour à tous !

    Comme d'habitude, que ce soit en France ou ailleurs, le succès fait envie.
    Je pense que Sara en a eu "marre" d'attendre de "percer" à Hollywood, même si elle était déjà une valeur commerciale sûre pour le public hispanophone. Elle se disait sûrement mériter mieux que jouer toujours les mêmes rôles d’Indienne ou de « Latina ».
    Ses films Hollywoodiens furent projetés en Espagne et à chaque fois qu'elle apparaissait en une scène, des vivats et autres hurlements saluaient sa beauté époustouflante et les spectateurs faisaient leur sa réussite.
    Après son dernier travail à Hollywood, le rôle principal lui fut proposé dans ce fameux "El Ultimo Cuplé", Valencia (????) en France. Les producteurs comptaient sur sa notoriété pour gonfler les recettes. Il n'était pas question pour ces derniers de la faire "chanter", car sa voix, très belle et juste d'ailleurs, n'avait pas la tessiture des chanteuses typiques de l'époque. Faute de budget, les financiers prirent finalement le risque de la laisser chanter (elle avait déjà une longue carrière comme "crooner" et avait chanté dans des productions de la Pelmex, notamment Piel Canela). Ce fut au pis aller.
    A la grande surprise de tous, sa voix chaude et le rythme ralenti des couplés et du fameux tango "Fumando Espero" a fait tilt. Les puristes, ne pouvant pas dénier son succès, du bout des lèvres avaient admis son style nouveau.
    Son succès fut mondial et dès le début des années 6o elle fit d'innombrables tournées non seulement en Amérique Latine mais aussi dans des pays de l'Est. En Russie, par exemple, son film "La Reina del Chantecler" ayant battu des records de billetterie.
    Elle s’installe alors dans son personnage et si on regarde ses films aujourd’hui, on a l’étrange impression que c’étaient ni plus ni moins des clips de chanson filmés, étayés par la présence d’un casting soigneusement choisi pour la mettre en valeur.
    Après son dernier film en 1974, à quarante-six ans, elle transporte son personnage de l’écran au théâtre et on ne compte plus ses spectacles où elle chantait en direct, faisant taire les mauvaises langues qui disaient qu’elle était doublée dans ses films par je ne sais quelle autre chanteuse. Ensuite à la télévision où on pouvait voir sa beauté étonnamment intacte bien au delà des soixante-dix ans. Une vraie phœnix qui passait périodiquement d’une presque obésité à la belle silhouette aux formes bien dessinées et au décolleté affriolant qui étaient sa marque de fabrique. Elle même admet que la chirurgie esthétique y est pour beaucoup.
    Aujourd’hui, à quatre-vingt deux ans, elle fait encore discourir la critique avec ses apparitions dans des clips et à la télé pour la grande joie de son public qui se régale des « close-up » sur ses beaux yeux et revoit rassuré leur jeunesse encore présente dans l’image de cette femme extraordinaire. On peut dire ce que l'on veut, critiquer ses films, son style, mais elle s’en fiche. Elle même se dit : Soy Sara, punto final.

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  8. Merci pour vos judicieux commentaires sur Sara qui viennent compléter son portrait.Pour les fans qui voudraient toujours en savoir plus sur Sara outre ses deux autobiographies, il existe un documentaire sur la diva en DVD (Sara una estrella). Celui que j'ai acheté en Espagne est hélas défecteux en grande partie : j'espère que ce n'est pas le cas de tout le lot!

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  9. Bonjour à tous,
    Je viens de me procurer en DVD un excellent film avec Sara Montiel, "La belle de Mexico". D'après la jaquette, il s'agit de son dernier film mexicain, tourné en 1955. C'est un formidable polar, qui fait penser aux grands films noirs américains comme "Assurance sur la mort". Je ne savais pas que les mexicains étaient doués pour ce type de films. Sara y est extraordinaire, dans un personnage à l'opposé de ses emplois habituels, et, en principe, tous les fans, dont je suis, devraient être ravis. Par ailleurs le film est restauré, image et son, et donc le DVD est d'excellente qualité. A ma connaissance, il n'existe pour l'instant qu'un seul site pour se le procurer : ce site vient d'être créé et il a , si j'ai bien compris vocation à éditer des films rares en exclusivité. En voici l'adresse : les-mythes-du-cinema.com

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  10. J'ai juste oublié de préciser dans mon commentaire précédent concernant le DVD, que le film "La belle de Mexico" est doublé en français et que Sara Montiel a la voix de Jacqueline Carrel qui était aussi la voix française de.... Marilyn Monroe !

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  11. Merci, cher Anonyme pour cette information! Vraiment, j'ai très envie de voir ce film. J'espère que cet éditeur aura l'heureuse initiative de nous faire découvrir d'autres raretés!!
    http://les-mythes-du-cinema.com/index.html

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  12. Bonjour,

    Le lien est malheureusement brisé, mais j'ai la correction

    http://lesmythesducinema.com/index.html

    J'aime beaucoup votre site, tellement intéressant.

    Amitié

    Morikane

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    1. Effectivement le site est lesmythesducinema.com , sans trait d'union.
      j'y ai également acheté un dvd du film "la sorciere" avec marina vlady, autre rareté.
      sara montiel nous a quittés début avril, quelle tristesse.

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  13. et Régine, aujourd'hui, quand elle se regarde dans la glace, elle se reconnait?

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  14. quel est le crétin qui a écrit ça ? et quel rapport avec sara montiel ? comme dirait frédéric dard, si tous les cons volaient, il ferait nuit...

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